
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce ce lundi 12 septembre 2022, « une déviation dans la ligne éditoriale de la télévision nationale ».
Dans un communiqué paru aujourd'hui, le syndicat met en évidence la mainmise de l’administration sur la ligne éditoriale de la chaine publique et « la mise au banc des journalistes qui n’exécutent pas les ordres ».
« La direction de la télévision nationale trompe l’opinion publique sur des sujets importants tels que la cherté de la vie » assure le SNJT tout en faisant remarquer que les programmes retransmis sont largement à l’avantage du pouvoir en place.
« En ce début d’année, le SNJT met en garde contre la mainmise de la directrice de la télévision nationale sur l’entreprise publique en la transformant en un organe de propagande à la solde du pouvoir » écrit le syndicat qui décrit la situation de la télévision nationale comme étant « dangereuse » et alerte contre « la gestion opaque de l’entreprise ».
Outre ces graves accusations, le SNJT a rappelé que la scène médiatique et artistique en Tunisie est variée et demeure composée de gens qui contribuent à l’essor national mais qui sont, actuellement, mis au banc de l’entreprise, devenue monochromatique.
S.A
Le SNJT ferait bien de raviver un peu sa mémoire, si c'est possible, car la télévision nationale et la radio nationale centrale et ses antennes régionales ont toujours été un outil de propagande du pouvoir et ce depuis lé régime de Bourguiba... Quant aux médias dits "privés", quand certains d'entre eux s'adonnent à une caricature de "critique" du pouvoir, versent dans leur majorité dans l'éloge du pouvoir quel que soit le pouvoir en place, comme c'est le cas de nessma tv...de triste mémoire... K.S le sait parfaitement et il semble s'en moquer. Pourquoi la fronde apparente de certains médias "libres" ne l'inquiétait pas? tout simplement par ce qu'il se sent durablement épaulé par son 1er "parti", après allah, son "eschaâb yourid"...même si ce "peuple qui veut" commence depuis un certain temps à râler et regretter "la glorieuse période de ben ali"... A cette aune, qu'en serait-il dans 4 mois, précisément le 17 décembre 2022 ? "Echâab yourid" s'interroge-t-il sur cette future loi électorale, encore dans les limbes? Il n'en a cure, à supposer qu'il sache ce qu'elle signifie ; sa seule loi électorale à laquelle il demeure attachée réside encore et toujours au fond de son couffin et dans son assiette aussi bien dans son porte-monnaie et le cartable de ses enfants...

