A la fuite du dictateur Ben Ali le 14 janvier 2011, il est incroyable combien de milliers de jeunes tunisiens se sauvèrent à leur tour de la Tunisie à la même journée, tellement ils craignaient le retour de ces despotes et tellement ils n'avaient même pas un seul iota d'espoir de continuer à vivre sous leur règne familial-régionaliste, dont l'échec ne pourra être réparé avant au moins toute une autre génération. Ils nous sabotent notre deuxième République de régime parlementaire, qui leur barre le chemin à leurs anciennes méthodes criminelles de «Sayèd Lassiyèd» et de «tillilliri ya bendiri». Ils essaient par toutes leurs méthodes pourries, de restituer leur régime présidentiel déchu, afin de créer d'autres «Gourous» à la manière de leurs deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, suivant l'adage : «mèn faraânek yè Faraon ?» (qui t'a pharaonisé ô Pharaon?). Cinquante-cinq longues années qu'ils esclavagent le peuple tunisien suivant leurs propres intérêts, maintenant, ils font tout pour se désister de leur responsabilité en prétendant que notre merveilleuse Révolution tunisienne que les universités du monde entier utilisent pour thèmes de doctorats, devrait être responsable de la faillite qu'ils nous ont laissée, comme si les clous rouillés dont souffre la Tunisie, étaient nés après le 14 janvier 2011. Ils osent même se réjouir du malentendu entre l'Union Européenne et la Tunisie, sans perdre un seul mot, qu'il s'agit-là de leur propre loi 72, créée pour esclavager les travailleurs tunisiens par Bourguiba depuis 1972. Plus bête et plus débile, tu meurs.
Des criminels sauvages qui vendent le singe et se moquent de son acheteur. Ils ne veulent même pas parler de l'hypothèse de l'assassinat de Farhat Hachèd, pour éliminer un concurrent de grand gabarit contre l'homme des colonisateurs français, Bourguiba, bien que ce même Bourguiba ait libéré tous les assassins meurtriers français de l'organisation criminelle la Main Rouge, arrêtés par les Tunisiens de l'époque, ni qu'il n'avait jamais cherché à ouvrir leur dossier. L'histoire de l'assassinat de Salah Ben Youssef, est bien connue à tout le monde.
Ya katil Errouh, wine etrouh !!!