
La ministre de la Santé, Samira Meraï, a réagi à une vidéo publiée par Hachemi Hamdi, dans laquelle un jeune homme affirme qu’on a volé le rein qu’il comptait donner à sa mère pour transplantation. Dans cette vidéo, le dirigeant de Tayyar Al Mahabba affirme que deux séances d'audition seront organisées au Parlement afin de questionner les ministres de la Santé et de la Justice sur cette affaire.
Mme Meraï a affirmé, dans une déclaration à Shems FM ce mardi 2 mai 2017, qu’il s’agit de fausses allégations portant atteinte à l’image de la Tunisie. Elle a expliqué que ce que raconte le jeune homme n’est pas possible car les deux opérations, l’ablation du greffon et la greffe se font en simultané.
La ministre a martelé que la greffe d’organes est un secteur organisé, avec un passage obligatoire par le public malgré les compétences qui existent dans le privé. Elle a précisé que la Tunisie a passé plusieurs conventions, pour la greffe de reins entre membres d’une même famille, avec des pays africains car cette opération revient en Tunisie beaucoup moins cher qu’en Europe.
I.N
Commentaires (9)
Commentertout est possible et rien n'est impossible en Tunisie
Mais c'est du grand n'importe quoi !!!!
Parce que ses certitudes personnelles nous importent peu et elles sont même carrément à la limite de l'incompétence concernant une professionnelle.
En effet on peut faire un prélèvement de greffon et le transporter ailleurs. Une de mes amies a ainsi été greffée en France grâce à un rein qui venait d'Allemagne. Que je sache le rein en question est arrivé en avion depuis Munich jusqu'à Nantes, et donc l'argument consistant à arguer que prélèvement et greffe doivent être simultanés est une contrevérité manifeste qui n'aura échappé à personne! Si la ministre de la santé est fermement convaincue de ce qu'elle affirme, alors c'est qu'elle n'a pas franchement les capacités intellectuelles pour tenir un ministère et il est même très inquiétant de constater une telle naïveté chez un membre de gouvernement.
S'il s'avère qu'il manque véritablement un rein à cet homme, il suffit de faire convoquer les responsables du prélèvement devant la justice, munis des documents justificatifs nécessaires, histoire de déterminer la véritable raison de l'opération.
S'il a ses deux reins, ça relèvera probablement de la psychiatrie.Hélas, ce ne sont pas les cinglés qui manquent dans ce pays comme ailleurs et comme ils n'ont jamais eu autant de visibilité...
On a bien des médecins légistes honnêtes dans ce pays et fort capables de faire cet examen et d'informer la justice concernant les suites correctes à donner, non ?
Alors où est l'intérêt dans ce cas de ne pas commencer par exiger cette procédure, plutôt que pour les uns de convoquer le ban et l'arrière-ban législatif, pour les autres de nier avec des arguments non valables, sans avoir aucune certitude préalable ?
Si on est incapable de commencer par le commencement dans une histoire somme toute assez simple à résoudre, alors ce n'est pas étonnant que le pays soit un gigantesque brouillon où l'on rame à contresens dans bien trop de circonstances.
@ S/E/ LA MINISTRE DE LA SANTE, MADAME SAMIRA MERAÏ
Madame ;
Permettez-moi de vous dire que ceci est tout à fait possible.
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Supposez, Madame, que ce jeune homme -
peut-être quelque peu naïf et sans notions médicales - explique son cas à un médecin (charlatan) qui lui "promet ciel et terre" quant à la faisabilité de l'opération.
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Le jeune homme, ne sachant pas que le prélèvement et la transplantation doivent être faits simultanément - croyant peut-être que le greffon puisse être "conservé" quelque temps - "tombe dans le panneau" et accepte - sous l'émotion - sans demander de garanties, content de pouvoir aider (sauver ?) sa maman.
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Une fois le greffon prélevé et, si aucune preuve et / ou justificatifs n'a été, au préalable délivré, ben .... pas vraiment difficile pour que ce greffon à 7.000 / 10.000 balles, n'attire pas de convoitises de la part de "personnes malhonnêtes" !
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Et puis, d'abord, c'est très simple :
Un prélèvement de reins, ça laisse une belle cicatrice.
Faites-donc, Madame la Ministre, expertiser le dos de ce jeune homme et soumettez-le à un examen échographique et / ou radiologique permettant d'affirmer (ou de nier) le prélèvement effectif du rein.
Il est tout à fait possible - au su de l'état de cicatrisation" - de dater approximativement cette dernière.
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URMAX
Fort Possible
Personnellement, je suis enclin à croire que cette histoire est vraie.
Cette femme est incompétente et malhonnête et l'a démontré par le passé dans l'affaire des enfants violés, qui avait été étouffée finalement, quel pays de m****
neurones "sain"
faire la part des choses
L'histoire est drôle à la base.
Bientôt le vol de penis.
le pouvoir tunisien libere la place aux rumeurs
Qu'attendez-vous pour le faire payer au prix fort ?
Il ne vous est pas difficile de retrouver cette personne, la juger et la condamner le plus sévèrement possible.
Et pour bien faire, condamner tous ceux qui ont relayé cette odieuse mauvaise pub qui salit le pays, la médecine en Tunisie et les institutions.