Il n'y a pas un seul Tunisien qui ne remarque pas ce lynchage médiatique de basse facture, contre les symboles de la liberté de la parole postrévolutionnaires. Même Sihèm Ben Sédrine, qui devrait avoir le soutien de l'??ensemble des médias tunisiens pour l'??aider à réussir sa noble mission à la tête de l'??IVD, afin que la page de la dictature, du despotisme, de la torture, des injustices et des crimes des régimes dictatoriaux des déchus Bourguiba et Ben Ali, soit tournée une fois pour toutes, n'??a vu aucun jour sans ces lynchages médiatiques synchronisés. L'??ancien Président de la République Moncef Marzouki, est aussi lynché automatiquement, parce qu'??il a voulu dévoiler les auxiliaires du dictateur déchu Ben Ali, par son «Livre noir», afin qu'??ils cessent de prétendre avoir les mains propres, est aussi lynché bestialement par des médias tunisiens qui ne cherchent qu'??à se venger de lui. Un comportement irresponsable, qui ne lèse en vérité qu'??à la crédibilité et au sérieux de nos médias eux-mêmes.
Il s'??avère, que tous ceux qui dénoncent ce qu'??ils constatent d'??irrégularité, comme ce Salim Ben Hamidane, comme Samia Abbou, comme Yassine Ayari et comme tant d'??autres courageux, piliers essentiels pour la réussite de notre transition démocratique, se trouvent comme par un «hasard miraculeux», lynchés systématiquement à l'??unanimité par des médias plus que douteux. La liberté de la parole et de l'??expression, n'??est accordée qu'??à ceux qui baratinent dans le vide contre le parti d'??Ennahdha et contre ses «islamistes» ; ces «islamistes» qui n'??ont de l'??Islam, que leur intérêt pour les églises et les synagogues.