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Saïed à la Rabta : nos médecins partent par centaines en Europe ! Qui est en train de prêter à l'autre ?
01/10/2022 | 19:51
4 min
Saïed à la Rabta : nos médecins partent par centaines en Europe ! Qui est en train de prêter à l'autre ?


Le président de la République, Kaïs Saïed s'est rendu le 1er octobre 2022 à l'Hôpital La Rabta. Il a déploré l'état des lieux des bâtiments et a mis l'accent sur la nécessité d'intervenir dans l'urgence pour y remédier. Le chef de l'Etat a évoqué le renforcement du dispositif sécuritaire aux alentours de l'établissement en raison d'activités nocturnes criminelles et dangereuses s'y produisant. Il a affirmé que plusieurs personnes s'y rendaient pour consommer de l'alcool. Le directeur de l'hôpital, Hafedh Dakhlaoui, a expliqué au président de la République qu'il comptait mettre en place des caméras de surveillance. Néanmoins, ceci n'a pas satisfait Kaïs Saïed qui a considéré qu'il fallait multiplier les patrouilles de police.


Dans une vidéo publiée par la présidence de la République à la même date, le chef de l'Etat a évoqué le manque de ressources matérielles et logistiques. Il a, aussi, insisté sur la lutte contre la corruption au sein des établissements étatiques sanitaires et à la mise à niveau des hôpitaux. « Nous devons mettre fin au fléau touchant le secteur de la Santé... Le droit à la santé est un droit humain... Nous devons encadrer et prendre soin de la même façon qu'au sein des cliniques et des hôpitaux privés... Non au décès des pauvres et au traitement de ceux ayant de l'argent », a-t-elle dit. Une phrase à laquelle le directeur de l'hôpital à répondu : « O que oui ! Par la grâce de Dieu... J'ai remarqué qu'il y avait un sentiment d'appartenance à l'établissement ».

Le président de la République a visité le service de cardiologie où il s'est entretenu avec le professeur et président du comité médical de l'hôpital, Mohamed Sami Mourali. Ce dernier a affirmé au président de la République que la mobilisation des ressources permettra d'éviter le départ des médecins à l'étranger et de garantir le traitement adéquat des patients. Le médecin a expliqué que des fonds de l'Etat ont permis d'aménager une salle de post-visite. Revenant sur un reportage portant sur le départ des médecins à l'étranger, Mourali a estimé que le documentaire n'a pas montré les citoyens attachés à la Tunisie et ne cherchant pas à quitter le territoire.




« Nos médecins partent par centaines en Europe. Je me demande qui est en train de prêter à l'autre ? Nous vous prêtons ou vous nous prêtez de l'argent ? La formation des médecins et des spécialistes coûte de l'argent. En fin de compte, vous embauchez la crème des hauts cadres que ce soit pour le secteur de la médecine ou pour d'autres... Ceux qui sont arrivés en 1962 et 1963 étaient les pionniers... Ils croyaient aux installations publiques... Ils étaient tous des chefs de service... Ils étaient tous installés en France et mariés à des Françaises... Ils sont revenus... L'Etat doit garantir les conditions d'une vie digne », a déclaré le chef de l'Etat.

Le président de la République a, également, visité l'amphithéâtre se trouvant à l'intérieur de l'Hôpital et servant à des cours académiques. Il a, par la suite, visité une partie en cours de rénovation. « Aujourd'hui, on construit des dispensaires sans prendre en considération le fonctionnement de cet établissement... On laisse les gens attendre dehors sous la pluie... Celui qui l'a construit n'est pas conscient de l'importance d'une salle d'attente... D'autres personnes appellent à la création d'une faculté de médecine au lieu de demander un hôpital et des médecins... La cité médicale de Kairouan comporte toutes les structures nécessaires : des hôpitaux, des écoles, des jardins, des terrains de jeu, des maisons, un bureau de la CNAM ! Nous devons maintenant trouver le financement nécessaire », a-t-il ajouté.


Kaïs Saïed a affirmé que les fonds permettant de créer la ville médicale étaient accessibles. Néanmoins, certains individus ont bloqué le processus en raison d'un conflit interne. Il a sous-entendu que ces derniers étaient dépourvus de patriotisme. Il a assuré que l'absence d'une véritable volonté a conduit à un blocage de cinq ans alors que les fonds étaient disponibles.


S.G

01/10/2022 | 19:51
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Commentaires
Mouaten alpha
Le message du leadership er les choix clairs sont importants
a posté le 02-10-2022 à 20:04
On a besoin de ces messages au moins pour que le peuple garde espoir qu'il regagnera un jour confiance en son '?tat et en son avenir.
Mais comment concrétiser il faut se remettre au travail pour capitaliser la richesse qui renfloue les caisses de l'Etat .
Il faut s'adresser à des puissances comme la Chine pour nous prêter avec des taux acceptables . Il faut mettre la gouvernance électronique partout pour limiter la corruption et les abus'?'
Il faut renforcer nos amitiés avec nos voisins l'Algerie notamment et la lybie dans un cadre de complémentarité pour optimiser nos investissements .
On n'est pas loin dans tout ça . Une seule chose qui prime c'est de travailler plus pour créer la richesse au moins assurer les conditions minimales au niveau Agriculture, industrie mecatroniqye,'?'
Fares
Un nième aveu d'impuissance
a posté le 02-10-2022 à 18:31
Donc si je comprends bien, il y a des fonds pour l'hôpital du Kairouan, mais ces fonds sont bloqués par des non patriotes (selon sa définition du patriotisme), du coups kaisollah décide de chercher des fonds ailleurs, "mout ya 7mar".

Qui sont ces non patriotes? Pourquoi ils n'ont pas été arrêtés? Sont-ils humains ou bien ils font partie de "ahl bismillah"? Des ennemis fantomatiques?

Les Dieux sont d'habitude omnipotents, mais kaisollah un self-made God, qui s'est accaparé tous les pouvoirs par des moyens par très catholiques reste un vulgaire impuissant.

Il sort déjà très affaibli de la débâcle du dossier des voyages organisés en Syrie et le voilà une semaine après entrain de remuer le couteau dans sa propre plai.
adel
On est plus généreux que ça.
a posté le 02-10-2022 à 17:25
On forme, on se prive et on donne.
Fares
Il ne s'agit pas d'un prêt
a posté le 02-10-2022 à 14:23
Toute personne qui quitte le pays n'a aucune intention d'y retourner. Un prêt doit être remboursé, la fuite des compétences est irréversible.

Pourquoi ces médecins retourneraient au bercai? Pour faire la queue afin de se procurer 250 grammes de café et de 1 kilo de sucre? Sans oublier qu'ils sont maintenant considérés des citoyens de second rang par undécret Kaisollahien.

Le mot dignité n'est qu'un slogan populiste en Tunisie. On perd toute dignité lorsqu'on est obligé à faire la queue pour acheter des denrées de base.

Le pays est en pleine crise économique la plus aiguë de son histoire et le locataire de Carthage s'inquiète du problème de quelques buveurs d'alcool à côté de l'hôpital. Msiba zarka ce Kaisollah.
URMAX
... parlez-vous de pénurie de denrées ...
a posté le à 18:54
... ou de marchandise volontairement cachée par des spéculateurs ?
DHEJ
Nous allons avoir les médecins formés rn Ukraine
a posté le 02-10-2022 à 12:48
Ils sauront réparer les ascenseurs des hôpitaux en panne.
KEVIN
Populisme quand tu nous tiens
a posté le 02-10-2022 à 11:17
Notre cher président n'arrête pas de nous bombarder avec ces messages populistes qui ne règlent rien. On continue à faire du surplace et proposer que de la poudre aux yeux à ces concitoyens. La Tunisie avec ses responsables politiques et administratifs tombent de plus dans les abbys. Il faut encore s'attendre à des sacrifices trop lourdes à gérer pour nos concitoyens. Rabbi yahmi Tounes.
aliocha
Traduction
a posté le 02-10-2022 à 10:18
La traduction n'est pas à la hauteur! on s'attends à plus avec BN!
Arabesque
PCombien de nouveaux diplômés
a posté le 02-10-2022 à 10:14
Vous parlez de départs de médecins pour travailler à l'étranger et vous êtes contre ces départs. La question qui se pose est :
1- La Tunisie peut-elle absorber les flux de médecins actuellement en formation?
2- Quelle est la catégorie de médecins qui partent? Les biens installés ou les ceux qui flottent encore?
3- S'ils ne partent pas que vont-ils faire en tunisie?
Autant de questions et d'autres qui méritent des réponses réfléchies.
A bon entendeur!
Alya
Suite
a posté le à 15:28
Les motifs sont sont les conditions de travail dans les structures publiques, l insuffisance des salaires, et l absence de toute formation académique et la déviation commerciale dans le secteur le secteur privé. Les salaires que nous avons vu dans l émission sont très bas mais concernent que des jeunes qui n ont pas encore validé le concours d alignement après ce concours, les salaires sont multipliés par 3 et rejoignent le salaire d un medecin français 2ou 3 an après. Les gardes pour certaines spécialités permettent d augmenter nettement les salaires
Alya
Reponse arabesque
a posté le à 15:16
Vous avez posé les bonnes questions. La plupart des médecins qui partent sont relativement jeunes ils sont généralistes ou spécialistes. Les l
Mansour Lahyani
Toujours le mot pour rire, Kaisollah !
a posté le 02-10-2022 à 10:14
Pour rire, dis-je, pour ne pas pleurer !! Je sens qu'il se prépare à revendiquer les intérêts nés de ces prêts ! Pour l'instant, je ne pense pas qu'il ait droit à autre chose qu'à des pleurs de la part des citoyens privés de leurs médecins, bien autre chose que les rires (jaunes) povoqués par cet humour très problématique...
St Just!
Des médécins sans salaire et sans conditions dignes pour travailler!!
a posté le 02-10-2022 à 09:52
Certains de nos hôpitaux n'ont pas d'ascenseur, sans ambulance.... et beaucoup manquent de médicaments et de conditions favorables pour soulager les patients. Il n'est pas surprenant de voir des médecins ou tout autre corps médical chercher des meilleurs conditions pour exercer ce qu'il appris. Il appartient à tout pays de créer ces conditions pour garder ses compétences..... Le reste c'est de la littérature stérile et sans beauté.
Fred
Trafic
a posté le 02-10-2022 à 09:02
ET le tragic de medicaments quand les preparateurs sont de mèches avec les pharmacies à côté de l'hôpital. Quand les patients arrivent pour le traitement du cancer ont dit quil ni a pas on les orientent vers la pharmacie . Celle ci dit demain tu auras le traitement et en faites la pharmacie de l'hôpital sort le médicament et empoche un pourcentage de la vente avec le pharmacien. Et le pauvre citoyen se saigne les veines pour guérir de son cancer

Ou alors vous laissez vos irm à la secraitaire on vous les perd et on vous répond froidement faut les refaire on a pas
Alors que ça coûte des centaines de dinars aucune compassion
Le déçu
Ils s'en vont déçus par tes discours sans lendemain
a posté le 02-10-2022 à 08:26
Toute notre jeunesse diplômée ou en chomage quitte lepays fuyant le populisme ambiant , les promesses creuses et sans lendemain des responsables à tous
Lesniveaux de responsabilité. Ils fuient l'incompeetl'incurie de toute cette classe politique antérieure et actuelle Ils fuient cette administration corrompue et dont l'unique souci estde bloquer toute initiative de création de ri hesse et d'emplois. Il faut voir comment fon tionent la steg, la sonede ou les ports pour se rendre compte des difficultés qu' encourt lecitoyen, oul'e.ntrepreneur
Naim
L'exploitation sans amélioration.
a posté le 01-10-2022 à 23:23
En ce même temps, les jeunes internes français fuient leur pays pour des contrées lointaines pour non consideration de leur métier et les bas salaires qui leurs sont octroyés. Il faut bien les remplacer, par qui ? Par des jeunes médecins tunisiens, algeriens ou marocains. Ce qu'il y'a de drôle dans tout ça, une séance sur YouTube ou l'on montre une jeune interne ayant fuit la Tunisie pour se trouver à Saint Denis, une banlieue de tous les dangers mais mademoiselle est heureuse percé qu'elle a l'impression de se retrouver en tunisie et qu'elle peut même se délecter d'un shan tounsi si l'envie la prend. Pouvons-nous, ici, parler d'amélioration de son niveau de vie. Personnellement, je n'y croit pas.
Jilani
Du n'importe quoi
a posté le 01-10-2022 à 22:46
Mon fils est médecin et il est en France depuis une année. Ce qu'il apprend la bas n'a rien avoir à ce qu'il a appris dans les hôpitaux tunisiens. Il faut arrêter de dire que nous exportons des génies. Et dans les hôpitaux tunisiens, les chefs service ne les laissent pas travailler et et entrer au bloc opératoire, il faut les supplier pour avoir ce privilège. Ce qui se passe dans les hôpitaux est de la merde. Et comme dans tous les autres secteurs, les anciens ne veulent rien lâcher et ne sont pas du tout généreux dans la formation des nouveaux.
Alya
Reponse jilani
a posté le à 13:09
Je vous comprends jilani mais je vous préciserai que cette rétention scientifique horrible est cantonnée à certaines spécialités qui se reconnaitront
A4
S'ils s'en vont, c'est que la soupe est dégueulasse !!!
a posté le 01-10-2022 à 21:55
BRULER (2)
Ecrit par A4 - Tunis, le 30 Octobre 2017

Ils s'en vont, ils s'enfuient, emportés par la houle
Emportés par les vagues, par les bateaux qui coulent
Ils s'en vont ça et là, emportés par les vents
Emportés bien au loin, vers des rêves mouvants
Et ils s'en vont ...

Ils s'en vont malgré tout, vers l'horizon qui glisse
Vers des terres inconnues sans index ou indice
Ils s'en vont malgré vous, vos prières hypocrites
Vos discours idiots et vos promesses sans suite
Et ils s'en vont ...

Ils s'en vont voir ailleurs, sous des cieux même noirs
Pour vous fuir, vos échecs, vos revers et déboires
Ils s'en vont les mains vides, n'emportant aucune miette
Vous laissant tout bouffer, affamés comme vous êtes
Et ils s'en vont ...

Ils s'en vont sans regret, sans même se retourner
En vous laissant le désert pour y gouverner
Ils s'en vont dégoûtés, ils en ont bien assez
De tous ces bons à rien, de tous ces bras cassés
Et ils s'en vont ...

Ils s'en vont obligés, tenter d'autres portes
Les votres sont fermées, leurs lettres sont mortes
Ils s'en vont et vous laissent dans un décor sordide
Obsédés comme vous êtes des rondeurs de vos bides
Et ils s'en vont ...

Ils s'en vont plein la tête d'images que rien n'efface
De votre bassesse et votre instinct de rapace
C'est bien à cause de vous qu'ils délaissent leurs amis
Qu'ils oublient leurs familles et haïssent leur pays
Et ils s'en vont !!!
Gg
Ben voilà!
a posté le 01-10-2022 à 20:14
La première partie de l'article pose le diagnostic. Agissez en conséquence, et vos médecins ne partiront plus...
Mettez vous a la place d'un ou une médecin ou infirmier, qui travaille dans la saleté et l'insécurité, avec du matériel délabré ou absent, le manque de médicaments... Il s'en va, c'est bien compréhensible.
Ceci dit, les échanges avec les confrères étrangers sont extrêmement prolifiques, nécessaires....