Le président du Syndicat national des propriétaires des radios privées, Mohamed Kamel Robbana a assuré qu’aucune entité, ni Facebook ni Tiktok, ne pouvait remplacer la radio. Il a, également, appelé à la réinstauration du ministère de Communication et à la nomination de chargés de presse au sein des cabinets.
Invité le 13 février 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Mohamed Kamel Robbana a considéré que les radios privées et étatiques avaient besoin l’une de l’autre afin de coexister. « Une radio responsable doit être au service du pays… Une radio est une société à caractère purement économique… Il ne s’agit pas seulement d’une entité chargée d’informer… La radio joue un rôle dans l’économie nationale », a-t-il dit.
Mohamed Kamel Robbana a évoqué des difficultés durant les onze dernières années. Il a évoqué des obstacles et un blocage intentionnel. « Actuellement, des radios sont menacées de fermeture… En Tunisie, il existe onze radios régionales et cinq radios nationales… Les radios associatives ne sont pas prises en compte, car il ne s’agit pas de sociétés exerçant une activité commerciale… Presque toutes les radios privées traversent une crise financière… Ils n’arrivent pas à rémunérer leurs employés… Je suis en contact avec les directeurs… Il y a un problème au niveau des ressources et un manque dans les recettes publicitaires », a-t-il ajouté.
Mohamed Kamel Robbana a indiqué que les Tiktokeurs réalisaient clandestinement des publicités. D'après lui, les publicités réalisées en collaboration avec les créateurs de contenus et sur les réseaux sociaux n’étaient pas déclarées et engendraient des pertes au niveau des recettes fiscales de l’État. « On paie un Instagrameur 20.000 dinars afin de faire illégalement de la pub… Il s’agit d’une part importante des recettes publicitaires qui était, dans le passé, mobilisée par les radios, les télévisions et les journaux », a-t-il expliqué.
Le président de la Chambre syndicale nationale des propriétaires des radios privées a estimé que la publicité était plus efficace dans les médias classiques que dans les réseaux sociaux. Il a, aussi, indiqué que des lobbies et des intermédiaires étaient derrière cette crise. Ils cherchent à détruire les médias. Les raisons, d’après lui, sont politiques. Il a indiqué que la diversité et la richesse du contenu et des orientations des radios dérangeaient ces lobbies.
« Les radios doivent se doter d’un code éthique et d’une ligne éditoriale… Il y a une qualité de production et de programme… Le partenaire le plus important est l’office national de Télédiffusion… Par rapport à d’autres pays, les frais de diffusion sont assez conséquents… On a survécu à travers des réductions… Mais, on ne peut pas bénéficier des réductions si nous ne sommes pas en situation régulière auprès de la CNSS… Les remises sont de 50% pour les radios nationales et de près de 75% pour les radios régionales… Il y a, aussi, les frais d’électricité… On est classé comme institution à caractère commercial… Nous payons de façon mensuelle et à plein tarif… Les derniers à être payés sont les journalistes », a-t-il poursuivi.
Mohamed Kamel Robbana a expliqué qu’en Tunisie près de trente millions de dinars étaient versés aux radios sous forme de frais publicitaires. Cette somme, d’après lui, ne peut financer que douze radios régionales. Il a assuré qu’aucune partie de la contribution au profit de la Radio et de la Télévision nationale prélevée par la Steg n’était versée aux radios privées. Il n’y a pas eu d’appui financier aux radios privées lors de la pandémie provoquée par le Coronavirus. Il a évoqué le prix exorbitant des équipements. Il est, aussi, revenu sur sa rencontre avec le président de la République, Kaïs Saïed.
« J’ai eu l’honneur de rencontrer le chef de l’État… J’ai ressenti qu’il croyait en la liberté de la presse… Je l’appelle à se pencher sur la situation des médias afin de sauver le secteur… Nous devons avoir des législations à jour… Nous voulons avoir une loi réglementant les médias de façon claire comportant tout : les droits de l’entreprise, les droits du journaliste et les obligations de chacun… J’appelle, en cette journée mondiale de la radio, à sauver les médias en faisant de l’État un partenaire des radios… Nous avons présenté une proposition, ayant été approuvée par l’office national de Télédiffusion et par le ministère des Technologies de la communication… Les radios seront amenées à payer 25% de leurs revenus… Ce pourcentage couvre les frais… En plus de ce taux, des frais fixes devront être payés au titre d’exploitation des fréquences », a-t-il ajouté.
Mohamed Kamel Robbana a déploré l’absence d’un vis-à-vis chargé par l’exécutif du sujet des radios privées. Il a estimé que la Tunisie devait se munir d’un ministère chargé de la Communication. Il a, aussi, évoqué une défaillance au niveau des cabinets ministériels et une difficulté à obtenir certaines informations en raison de l’absence de chargés de presse. Il a indiqué qu’aucune rencontre avec le chef du gouvernement, Ahmed Hachani n’a encore eu lieu.
S.G
à bon entendeur
Avec tout les problemes, le dictateur na qu'a attendre que les chaines de radio privé coule économiquement, comme ca les chaines publique n'auront qu'une seule parole, celle du dictateur sont exellence Kais Saied a offrir aux gueux du bled hihi