Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré vendredi 22 avril 2022, à l’agence Reuters, que la prise de contrôle par le président de la République Kaïs Saïed de l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) signifie que les futures élections « perdront toute crédibilité ».
Rached Ghannouchi a indiqué que le décret de Kaïs Saïed visant à remplacer les membres de l’Isie représente « une autre tentative d'étouffer la révolution».
Rappelons que le président de la République a ratifié le décret relatif à l’amendement et le parachèvement de certaines dispositions de la loi organique n° 2012-23 du 20 décembre 2012 portant création de l'Instance supérieure indépendante pour les élections.
Le décret publié dans le Jort du vendredi 22 avril 2022 détaille la nouvelle composition des membres de l’Isie. Dans son article 5, il stipule que le conseil de l’Isie serait composé de sept membres comme suit :
- Trois membres désignés par le président de la République parmi la liste des membres des anciennes instances pour les élections,
- Trois magistrats dont un administratif et un financier au moins dix ans d'ancienneté sélectionnés sur des listes proposées par le Conseil supérieur de la magistrature, le Conseil de la justice administrative et le Conseil de la justice financière
- Un ingénieur de systèmes d'information de sécurité informatique ayant au moins dix ans d'ancienneté sélectionné sur une liste de trois compétences proposées par le Centre national de l’Informatique (CNI).
S.H
C'est des escrocs en flagrance et ghanouchi ose parler en bandit sans se soucier de personne.
On se demande comment il a une carte d'identité tunisienne ce soudanais qui veut grouper toutes les nationalités et escroquer toutes les nations.
J'espère que Kaies Saied ne touchera pas à Abir Moussi. On suirveille ça de près.
L'islamofasciste en chef doit comparaitre devant une justice JUSTE pour répondre de TOUS les dépassements qu'il a fait, lui et sa clique.
KS avec TOUS les pouvoirs qu'il s'est accaparés est anesthésié et semble impuissant et incapable de réagir.
Bien sûr, la pression internationale des puissants l'empêche de prendre des décisions courageuses, mais j'ai vraiment des doutes sur la sincérité, la détermination et l'implication du président afin de délivrer notre pays des griffes des islamistes et de le mettre sur les rails du progrès, de la reprise et de l'essor.
Islamiste lui aussi ?
Par cette métaphore, je décris les interventions mourantes du gourou et de son parti.
On l'a dit que ce type est non seulement inculte, mais de plus il est un handicapé mental.
Nous assistons davantage à une guerre de positions, en vue de contester l'autre sans apporter quelque proposition crédible pour traiter le "mal" qu'on dénonce.
'?lément tangible, Ennahdha à règné sur le pays, faisant et de faisant les gouvernements tout en soignant son image grâce à des complicités volontaires et involontaires, pour valider un mensonge total consistant à nier, ou bien minorer ses responsabilités dans ce qui fut fait ou défait.
On lit, on entend, que Ennahdha n'a pas gouverné pendant un certain temps, ou ne porte pas une responsabilité dans la dégradation de la situation économique, sociale, sociétale, sécuritaire....
Pourtant, les faits montrent le contraire, puisque nul gouvernement n'a pu s'établir, et encore moins durer sans son assentiment ou sa décision.
Il n'y a que depuis le 25/7 qu'on peut dire qu'elle n'est plus aux affaires. Directement.
Cependant, nul ne peut nier sa malfaisance, ses chicanes, ses menaces, ses sorties ou coups alors qu'elle devenait, dans le principe, hors champ.
C'est le contraire qui se passe. Les pays étrangers sont plus que jamais intervenants dans nos affaires. Nous faisant la leçon ou jouant de leur poids font pression en sa faveur.
Certes, cela n'est pas clamé si clairement, mais l'on peut convenir que tous ces rappels au rétablissement des institutions démocratiques s'est fait en faveur d'une ARP aux mains de Ennahdha et font on ne disputait nullement les naufragés divers contraires à tout fonctionnement digne d'une démocratie.
Le tourisme parlementaire, invention qui mériterait d'être déposée comme marque de certaines us locales inconnues du monde qui nous entoure.
Toutes les dérives vécues, vues en direct, nonobstant les tractations de couloir ou d'autres souterraines ayant conduit ce parlement à n'être plus qu'un souk où l'on marchande les alliances, les votes, avec les violences, le déni des opinions opposées aux courants islamistes qui faisaient leur loi, toutes ces dérivés n'ont pas suscité la sollicitude fort opportune qui apparut des lors que les islamistes étaient ramenés à leurs juste place et dimension.
Ainsi, et normalement, suite à cette séquence désastreuse, on pouvait s'attendre à voir une scène politique plus policée, soucieuse des besoins du pays, et à une justice capable de garantir le retour au règne de la loi.
Pas le moins du monde, car ce sont les avocats, les juges qui chacun de son lieu sont petit petit devenus les opposants premiers et protecteurs des mêmes islamistes.
Et, on a des éléments pour en attester.
Pourquoi cette scène en est réduite à n'être que l'écho de luttes ou le réceptacle des rivalités de pouvoir qyabd cela n'est pas des personnes?
A mon sens, c'est un des moyens d'absenter les vraies questions qui concernent la vie des gens.
On nous propose des querelles, des faits sur et à propos de la religion. Tel imam, ceci, tel groupe de non-jeûneurs, d'un autre côté.
Ou, nous entraîner dans des considérations sur le profil psychologique de Kais Saied, ou sur la trombine de l'autre gourou.
Or, malgré l'importance que je veux bien concéder à toutes ces importantes questions, je persiste à penser que les gens n'attendent pas cela des politiques, des dirigeants.
En revanche, ceux qui posent des questions concernant le devenir du pays, ceux qui interrogent le réel en le regardant en face, ceux qui se coltinent avec tout le temps et tous les jours, qui peinent à y arriver pour survivre, ceux-là sont invalidés, regardés de haut, traités de tout et de n'importe quoi, parce que feux qui ont des places, ceux qui tiennent les places ne sont pas du même monde, n'ont pas forcément les mêmes intérêts, et pas même les attentes.
En clair, nous apporterons des réponses plus efficientes si nous partions de ce qui concerne les gens. De leurs besoins.
Parce que tous ces miroirs aux alouettes, toutes ces promesses, qu'elles fûssent au nom de la religion, de l'image du pays, de sa réputation, de notre culture, de notre civilisation n'ont aucun intérêt premier pour la majorité des gens de ce pays.
Ces qyestikns sont premières pour ceux qui, le centre plein et le c'?ur au chaud, peuvent deviser sur le sexe des anges, la couleur véritable de la planète machin ou le devenir des corps et des âmes après trépas.
Si bien que je peux soutenir qu'il n'y a pas débat.
Il n'y a pas d'alternative du côté de ceux qui crient à l'atteinte à la demicratue, puisqu'ils sont ses premiers meurtriers.
Il reste le vote.
Il faut la foi du charbonnier pour se convaincre de ses vertus transformatrices.
D'où, je crois pouvoir écrire que seul l'engagement, la prise de parti, l'implication dans les affaires sont susceptibles de faire éclore des possibles.
Faire comme le paysan, l'artisan athèniens, abandonner son ouvrage pour participer aux délibérations.
Cela coûte. Rien n'est donné.
il n est pas lache comme toi...
Celui qui était à la fois chef de son parti, Ennahdha, et président du Parlement ne voyait pas là le moindre conflit d'intérêts.
Et il se pose en donneur de leçons de crédibilité !
Les pleins-pouvoirs que Kaïs Saied s'arroge depuis le 25 juillet dernier ont ouvert la porte à ce niveau de mauvaise foi !