
L’expression « le renard libre dans le poulailler libre » a été prononcée par le président de la République, dans son discours d'hier, jeudi 23 décembre 2021.
Cette expression est souvent assimilée à la pensée libérale. Celle-ci, d’après les défenseurs de la théorie du renard libre, met en place un système épouvantable basé sur la terreur et consacrant un rapport de force et la spoliation des biens et des richesses.
Cette approche pourrait nous pousser à affirmer que la vie en société serait une guerre continue de chacun contre chacun. Elle pousserait même certains individus à l’assimiler de façon grossière à une autre expression « Homo homini lupus » (L’Homme est un loup pour l’Homme) afin d’affirmer que l’homme serait, par nature, un être sans scrupules usant de tous les moyens en sa possession pour soumettre son prochain. Ainsi, l’Homme, grâce au soutien implicite d’un Etat capitaliste et libéral, ne respecterait aucune règle.
Or, cette théorie vient se heurter directement aux bases du libéralisme, à savoir une société fondée sur la liberté d'expression des individus dans le respect du droit, du pluralisme et du libre-échange des idées. Cette pensée, rappelons-le, prône la satisfaction et l'expression libre de l'intérêt de chacun en priorisant l’initiative privée, la libre concurrence et l'économie de marché dans le cadre de lois et de l’Etat de droit. L’Etat ou le pouvoir est, donc, le premier protecteur des libertés individuelles et intervient dans le cadre de son rôle de régulateur dans le domaine politique, mais aussi économique. La disparition de cette entité, et non-pas son existence, serait propice à la création d’un système reposant sur la loi du plus fort et l’exploitation d’autrui.
D’ailleurs, l’analyse de l’expression « renard libre dans le poulailler libre » nous mène à nous interroger sur la symbolique de la chose. Le renard serait les bourgeois exploitant les poules, c’est-à-dire, les travailleurs, les pauvres et le prolétariat. Mais alors, l’Etat dans tout cela ? Est-ce le poulailler ? Cette supposition est évidemment fausse ! Le poulailler est la société ! Il n’existe donc pas d’Etat. Car un poulailler libre signifie l’absence totale d’une autorité veillant au bien-être des poules. Un poulailler libre signifie pas de fermier. L’expression dit clairement « un poulailler libre » et non-pas des poulles libres. Les poules (citoyens) émancipées devraient s’organiser par elles-mêmes et poser des règles garantissant l’autonomie du poulailler (une gouvernance par les bases…). En effaçant l’autorité supérieure de contrôle et de régulation de l’équation, les poules se retrouveront livrées à elles-mêmes pour ne pas dire à l’inconnu. Ceci garantira une grande marge de liberté au renard. Il pourra se faufiler librement au poulailler et en faire ce que bon lui semblerait.
En effet, le fermier veille au bien-être des poules en leur fournissant nourriture et logement. Il a pour principale mission d’élever le troupeau et de fournir tous les moyens nécessaires à sa croissance. Il a, également pour responsabilité de sécuriser le poulailler en vérifiant continuellement l’état de sa clôture et en employant un chien de garde. Ce dernier surveille le poulailler nuit et jour afin d’éviter toute incursion de la part du renard. En l’absence du Fermier (l’Etat), le chien doit garder un œil sur le poulailler et garantir l’application des règles posées par le fermier, c’est-à-dire, barrer la route à la loi de la jungle.
S.G
Cette philosophie autour de la phrase "le renard libre dans le poulailler libre", est si enfantine et hors-sujet, qu'on n'arrive même pas à comprendre le sens et la qualité professionnelle, de celui qui y vient à l'idée de perdre son temps à souffler par la bouche, pour faire tourner un moulin à vent.
Il y a une règle en or pur, c'est qu'il ne faut jamais répondre aux massacreurs de la réalité humaine ni leur donner un seul iota d'intérêt à leurs divagations. C'est un crime contre la logique et l'intelligence humaines.
De mon côté, je ne réponds presque jamais à ceux qui reposent leurs inepties, sur les adjectivations talmudiques créées par les lobbies médiatiques des juifs genocidaires de Gaza occupants de la Palestine, de "islamistes", "khwangias" ou "terroristes".
Pourquoi, me dit-on ?
C'est parce qu'il ne faut jamais répondre aux Diables sataniques, dont les mensonges et les intrigues du "Cheïtan", puent comme la femme qui veut t'embrasser, par la pire des mauvaises haleines qui existent dans ce monde.
Qui est le fautif des deux partenaires, celui qui veut embrasser malgré sa mauvaise haleine, dont il pourrait ne pas en être au courant ou celui qui répond à l'embrassade?
Que pensez-vous de la liberté du travailleur considérant son statut au sein de l'entreprise tel que construit par le contrat de travail ?
Le salarié est mis en situation de subordination. Il dépend du bon vouloir du patron, lequel a droit de lui dicter ses ordres, faisant régner sa discipline et législateur en son domaine par les pouvoirs que les lois "libres" lui confèrent.
La liberté ici évoquée est celle du puissant que le libéralisme empuissante davantage face au salarié.
Alors, vous me parlerez de syndicats légalement possibles dans le capitalisme.
En restant au niveau général, cela instaurerait un équilibre des puissances. Il y faut le nombre, la liberté d'expression et l'effectivité de cette liberté n'existe que par la lutte.
Bref, vous tentez, et au moins cela permet le débat, de nous vendre une idéologie, libre à vous.
La prudence intellectuelle commanderait que vous énonciez vos propos au moins au conditionnel.
Parce que sans vous entretenir davantage sur le sujet, il vous suffirait d'aller voir du côté de l'histoire du mouvement ouvrier pour relativiser votre propos.
Les syndicalistes assassinés, pensez à Farhat Hached et d'autres en ce pays, dans nombre de pays méritent respect. Car, le capitalisme est une idéologie violente, amorale qui a pour objectif l'accumulation.
Cela ne se réalise que sur le dos des producteurs de richesse que sont les travailleurs.
SVP faites votre travail sans discussion
Et surtout allez direct au but
Allah maak
pwahahaha ...