
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Abdelkrim Jrad, est revenu, lundi 10 janvier 2022, sur le dossier présenté par le gouvernement Bouden au Fonds monétaire international (FMI).
La locatrice de la Kasbah, Najla Bouden, et son équipe ont présenté un plan de réformes au FMI en prévision de négociations pour l’obtention du financement nécessaire à la clôture du budget de l’Etat pour l’année 2022. Durant ces pourparlers, la Tunisie plaiderait sa cause à travers des réformes liées principalement au gel de la masse salariale et des augmentations y afférentes dans la fonction publique, la restructuration des entreprises publiques endettées et la levée progressive des subventions sur certains produits.
Commentant le plan du gouvernement Bouden dans une intervention téléphonique sur Express FM, Abdelkrim Jrad a dénoncé l’approche des équipes de la Kasbah, notamment l’exclusion des parties sociales de l’élaboration des réformes présentées au FMI. L’absence de démarche participative pourrait envenimer davantage le climat social et la relation entre la Kasbah et la centrale syndicale, selon le syndicaliste.
Il a ajouté, dans ce sens, que l’UGTT revendiquait la participation des parties sociales de par l’impact direct des réformes proposées sur les adhérents de l’organisation et les citoyens tunisiens de façon générale.
Rappelant que le FMI a exigé un accord écrit entre le gouvernement et les parties sociales sur l’ensemble des réformes, il a signalé que le gouvernement Bouden avait fait la sourde oreille en allant dans une approche totalement opposée.
Interpellé sur la circulaire N°20 par laquelle la cheffe du gouvernement a interdit à ses ministres d’engager des négociations sociales sans son accord préalable, Abdelkrim Jrad a rappelé que l’UGTT revendiquait la suspension de cette circulaire notant qu’elle est illégale à tous les niveaux.
Interrogé sur la situation des caisses sociales, le syndicaliste a affirmé que celles-ci agonisaient notant que le gouvernement a complètement ignoré les propositions de l’organisation syndicale pour soutenir ces caisses dont le déficit ne cesse de s’aggraver.
N.J.
l'UGTT est syndicat il n'est pas un partie politique...Comme d'habitude dés qu'on parle de l'argent ça intéresse l'UGTT..... durant l'ére Ghannouchiotte... L'UGTT n'a rien fait... complice Non ?
Tant que l'UGTT a un pouvoir de sabotage le FMI doit douter des promesses du gouvernement. On peut prendre l'exemple des syndicat de la STEG qui bloquent les projets des énergies renouvelables, le projet de l'interconnexion du réseau électrique a l'Italie avec un câble sous marin, et qui exigent des augmentations de salaires, etc. (voir article : les syndicats de la steg cherchent ils a accélérer la faillite de l'entreprise ). L'UGTT peut saboter toutes les propositions élaborées dans le rapport de 56 pages du gouvernement et elle fait déjà avec les gréves dans plusieurs secteurs. Cette organisation s'en fiche de l'avenir du pays tant que ses membres peuvent conserver leurs privilèges et les passer a leur progénitures, ils savent que leur 700 milles membres peuvent se débrouiller même si les 11 millions restants souffrent.

