La scène est tristement révélatrice : un vendeur ambulant installé sur un parking, des bouteilles en plastique remplies d'huile d'olive étalées devant lui, la dégustation est également proposée. Le litre est vendu à seize dinars, sans contrôle, sans traçabilité, et surtout sans aucune garantie de qualité ou d'origine. Un commerce informel qui s'installe dans un secteur déjà au bord du gouffre.
L'industrie de l'huile d'olive en Tunisie traverse une crise sans précédent. La récolte, autrefois source de fierté nationale et d'exportations lucratives, est aujourd'hui quasiment à l'arrêt. Les prix, au lieu de refléter la valeur de ce produit emblématique, s'effondrent. Une situation aggravée par une série de mesures inadaptées prises par les autorités, incapables de redresser la barre face à une conjoncture économique et climatique défavorable, et des caprices de dirigeants aux décisions destructrices. Ce produit luxueux, qui devrait être un symbole d'excellence, finit par rejoindre la liste des marchandises vendues au coin d’un parking de quartier résidentiel, à quelques mètres à peine d’un poste de police.
Cette crise a poussé de nombreux agriculteurs à interrompre leur récolte, une décision motivée par la baisse drastique des prix et l'anarchie qui règne dans le secteur. Plutôt que d'apporter des solutions adaptées, les mesures prises par l'État n'ont fait qu'aggraver la situation. Plafonnement des prix, absence de soutien logistique et financier, manque de stratégies claires : ces actions, bien intentionnées, ont plongé les producteurs dans un cercle vicieux où la production devient une perte, et non un investissement rentable.
La Tunisie, à quelques jours de l’entame d’une saison de récolte record, place en garde à vue l'un des plus grands exportateurs nationaux et décide une série de réformes pour assurer la récolte.
Cette image illustre bien l’ampleur du problème : d’un côté, des producteurs désespérés qui peinent à écouler leurs stocks à cause de la chute des prix, et de l’autre, une absence de débouchés au niveau de l'Office national de l'huile. Pourquoi n’y a-t-il pas de mesures pour protéger la filière et les consommateurs ? Où sont les mécanismes de régulation pour garantir une juste rémunération des agriculteurs tout en assurant un produit de qualité sur le marché local ?
H.K
--> Je préfère acheter mes patates chez les commerçants ambulants qu'au supermarché, car elles sont de meilleure qualité et à bon prix qu'au supermarché...
Fazit: Entre-temps, la majorité des Tunisiens ne voit que des spéculateurs, c'est vraiment contagieux:))
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
Car c'est dans ces quartiers populaires où les "pigeons" sont plus nombreux et peu regardants sur les mesures d'hygiène et d'authenticité de la marchandise que ce genre d'opération semi-clandestine s'avère des plus fructueuse.
Ajoutons à cela, les "craintes" des autres agriculteurs, qui ne ressemblent pas à ceux décrits précédemment mais qui ont la "nostalgie" des pactoles encaissés sur les ventes d'huiles d'olive de l'année dernière, quand les prix ont flambé et ne se font pas à l'idée, avec l'égoïsme et l'appât du gain viscéral qui les ronge, qu'il devront vendre les "surplus" à des prix raisonnables, voire attrayants cette année, en considération de la santé précaire du portefeuille des tunisien.
N'ont-ils pas été les premiers à pleurnicher qu'aux prix recommandés par les autorités, ils criaient qu'ils couraient droit à la faillite et devraient avoir recours à des crédits massifs en pagaille pour assurer la bonne préparation de la prochaine récolte ?
Que ne feraient-ils pas, eux qui ont cru atteindre le statut de magnats de l'OPEP, pour maintenir le cercle "vertueux" de leur business et qu'ils continuent à vouloir faire "baigner dans l'huile" à tout prix ?
Allah free Abdelaziz MAKHLOUFI
Allah yssamahoum.....
DIEHK how long times der DHEJ
Prenez soins de vous et de votre famille.
Ils utilisent les bouteilles d'eaux, après l'avoir passé de bouche en bouche, elle servent de récipients pour vendre l'huile. Honteux
Une récolté exceptionnelle ces gens fatalistes, ne prévoient jamais des plans ni A, ni B d'anticipation.
Ils adorent pleurnicher
Bon, c'est compréhensible, mais comme toujours, la panique gagne sur la raison et le bordel s'installe dans le secteur.
Mais le danger réside dans la tentation qu'auront certains, en dehors du non respect des règles sanitaires élémentaires, de le mélanger à de l'huile ordinaire, dans une proportion qui ne permet pas de détecter la supercherie, pour en écouler un peu plus sur le dos des consommateurs et faire leur "beurre", le "fournisseur" initial s'en foutant complètement du sort réservé à l'huile, du moment qu'il est payé par le "distributeur" qui sillonne les marchés en camionnette.
Le moyen d'arrêter cette pagaille, c'est de stocker le maximum d'huile dans des citernes dans des lieux sûrs et de contrôler le circuit de distribution de à à z. pour qu'il puisse être commercialisé, non pas, à 16 Dinars le litre pour une marchandise de qualité douteuse dans des récipients tout aussi douteux, mais à 12 Dinars le litre dans un conditionnement approprié et stérilisé avant remplissage.
Un prix moindre fera + de mal a l etat et au tunisien .
Comme je n arrete pas de le dire ce president a décidé de partager la pauvreté .
Vous allez adorer ces 5 prochaines années
A chacun ses responsabilités, les agriculteurs avaient la solution de faciliter faire de la quantité et offrir aux exportateurs les plus values .
Perso j embouteille et je vends ma petite production avec mes etiquette malgres les tracasserie douaniere logistique ... mais c est ce que chaque agriculteures devrait pouvoir choisir de faire ou pas faire sans etre bloqué par la paperasse des lois et un capital trop elevé , la bureaucratie la corruption ...
