
La Fédération nationale des producteurs d’olives a tiré la sonnette d’alarme face à la chute continue des prix de l’huile d’olive, un phénomène qui pourrait fragiliser un pilier de l’économie tunisienne.
Jeudi 28 novembre 2024, le secrétaire général de la fédération, Mohamed Nasraoui, a souligné l’importance stratégique de ce secteur pour le pays. « Près de 80 % de notre production d’huile d’olive est destinée à l’exportation. Si les prix continuent de s’effondrer, cela portera préjudice non seulement aux agriculteurs, mais aussi à l’économie nationale », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que les exportations d’huile d’olive génèrent des recettes en devises dépassant les cinq milliards de dinars, un apport vital pour le pays.
Le responsable a également évoqué la faible consommation locale, estimée entre 30.000 et 40.000 tonnes par an, qu’il juge insuffisante.
« Nous aimerions que le consommateur tunisien ait davantage accès à l’huile d’olive et que sa consommation augmente », a-t-il affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM, reprise dans le bulletin d’information de 10 heures.
Malgré des prix de vente jugés élevés, Mohamed Nasraoui a appelé à explorer des mécanismes permettant de rendre l’huile d’olive plus accessible aux Tunisiens. Il a notamment cité l’initiative gouvernementale de l’année dernière, qui proposait un litre d’huile d’olive à quinze dinars, comme un exemple à suivre.
Cependant, il a mis en garde contre les conséquences désastreuses d’une chute prolongée des prix. Selon lui, cette situation pourrait décourager les agriculteurs, déjà confrontés à des années de sécheresse, et les pousser à abandonner l’oléiculture s’ils ne parviennent pas à couvrir leurs coûts de production. « Nous devons impérativement protéger ce secteur pour garantir sa pérennité et préserver les revenus des agriculteurs », a conclu M. Nasraoui.
I.N.
- Cette année, elle est tombée à 13 DT par kilo.
- L'année dernière, les agriculteurs vendaient leur huile à des intermédiaires comme Makhloufi, par exemple.
- Cette année, tout le monde attend une hausse des prix, mais à qui peuvent-ils vendre leur huile ? Les agriculteurs refusent de traiter avec Diwen Zeite, qui manque de liquidités et impose des délais de paiement de plusieurs mois. Résultat : tout le secteur est dans une impasse.
Les seuls bénéficiaires de la politique actuelle de notre gouvernement sont les agriculteurs européens et algériens. Pendant ce temps, en Espagne, la production est en baisse en raison des inondations, ce qui crée une pénurie importante.
Nos agriculteurs, eux, s'inquiètent non seulement pour cette année, mais surtout pour l'année prochaine, où une récolte plus abondante est prévue. Ils ne savent pas à qui vendre leur huile face à ces prix bradés.
Voilà où nous mènent des décisions irréfléchies.
Ils ont des stocks ? Alors qu'ils les distribuent au prix coûtant, qui ne doit pas être très élevé au litre produit, vu les salaires de misère qu'ils distribuent aux ouvrières et ouvriers agricoles pour la collecte et la presse des olives.
Le normal 15 dt le litre
Le bizarre 28 Dinars le litre...
On a eu une année avec 28 dinars et une fois n'est pas coutumes...
Bari, en Italie, La Canée, en Grèce et Jaén, en Espagne sont les marchés d'huile d'olive les plus représentatifs de l'Union européenne. Ils couvrent plus de 60 % de la production mondiale d'huile d'olive. Les prix dans ces trois pays, notamment en Espagne, ont un impact sur les autres pays producteurs, et principalement sur les huiles qu'ils ont l'intention d'exporter.
Les derniers chiffres du IOC: l'huile d'olive extra vierge à 732 '?' les 100 kg (-9,3 % par rapport à la même période de la campagne précédente).
Jaén, Espagne: 648 '?' les 100 kg (-10,3 % par rapport à la même période de la campagne précédente).
Bari, Italie, l'huile d'olive extra vierge: 915 '?' les 100 kg (+5,2 % par rapport à la même période de la campagne précédente).
La Canée, Grèce: 665 '?' les 100 kg (-13,6 % par rapport à la même période de la campagne précédente).
Trás-os-montes-Portugal, Portugal : 750 '?' les 100 kg.
Tunisie. Au cours de la première semaine d'octobre 2024, le prix de l'huile d'olive extra vierge a atteint 753 '?' les 100 kg.
Un commentaire de 2017 qui reste encore valide, les prix ont augmenter donc la Tunisie peut gagner plus au lieu de gagner moins. Le litre d'huile d'olive 'bio se vend maintenant a 40 dollars, si on ajoute un peu d'ail et on le rend 'artisanal' on peux le vendre a 50 dollars.
L'article était: « Nous avons exporté 200 mille tonnes d'huile d'olive, dont 17 mille d'huile d'olive conditionnée »
Rationnel| 27-12-2018 14:01
Les problèmes de la Tunisie sont artificiels, nos dirigeants insistent a poursuivre les mauvaises politiques: blocages des énergies renouvelables, mauvaise politique d'exportation, promotion du tourisme, investissement dans des industries sans lendemain. On dirait que leur objectif est d'appauvrir le peuple, de s'assurer que le peuple est dans le besoin. Si la population a faim son premier soucis sera la recherche de l'alimentation et elle sera dépendante des subventions et des aides gouvernementale et l'état providence.
L'Europe importe 200 000 milles tonnes de Tunisie qu'elle réexporte vers les USA, voir le rapport de l'UE (O05135601-en-1.pdf). Sur Amazon le litre se vend a 7,50 Dollars soit 22 dinars. D'après le rapport de l'UE le prix de vente de l'huile en Europe est entre 320 et 400 euros pour les 100 Kg, 3 a 4 Euros le Kg, soit presque 4 Euros le litre. Toutes les exportations agricoles ne rapportent que 2 milliards de dinars, les 200 milles tonnes, aurait du rapporter 200 x 4000 soit 8000 milles Euros = 26,85 milliards de dinars. La valeurs de toute les exportations Tunisiennes en 2017 était de 34,426 milliards de dinars en exportations. Donc l'huile d'olives a elle seule si elle est commercialisée convenablement peut rapporter plus de 200% des exportations Tunisiennes. Si on vent les 200 milles tonnes aux USA au prix du détail ça va rapporter plus de 15 milliards de dollars, soit 44,2 milliards de dinars. Les frais d'Amazon sont de 8% et c'est négociable si le volume est important . Amazon détient 18% du marche et évolue a 40% par an.
La priorité de la CEPEX est la poursuite d'une politique de promotion des exportations Tunisiennes en Afrique. C'est de la folie, au lieu de commercialiser nos produits a des clients confirmes et potentiels, on essaye de vendre a une population qui ne consomme pas nos produits (voir le rapport de l'UE). On cherche les solutions difficiles, création d'un nouveau marche, création de nouveaux produits, prospection de nouveaux clients, quand il suffit de mieux vendre ce qu'on déjà a des clients qui achètent déjà nos produits mais qui les reçoivent maintenant a travers des intermédiaires. Avec Amazon le branding est plus facile puisque c'est l'avis de clients et les revues (reviews) qui détermine le succès. Un bon produit va se vendre, l'assurance de qualité devient essentielle et vitale.
On insiste a faire marche ce qui ne marche pas comme le Tourisme, on a déjà investit des milliards et on n'attire qu'une clientèle qui ne veut pas payer un prix adéquat, donc le tourisme est un produit vendu a perte.
Donc on voit que la politique CEPEX et le gouvernement est inadéquate, entendez l'interview. Des représentations de CEPEX en Afrique, créations de cluuuster,...
Le programme devrait être:
- Subventionner une ou deux entreprise privées pour la fabrication des presses d'olives modernes.
- Installer des presses d'olives modernes dans toutes les régions de Tunisie, un oliveraie ne devrait pas être plus que 20 a 50 km d'une presse. Les olives doivent être presse dans un intervalle ne dépassant pas les 8 heures après la cueillette.
- Encourager le marketing et branding de l'olive Tunisienne. On beaucoup de marques qui gagnent des prix, on a besoin d'une seule pour le mid-market ( tel que Bertolli ).
- Payer pour les frais de marketing de cette marque commune
- Subventionner les frais d'enregistrements avec Amazon, AliBaba, Ali Express pour les marques gagnantes
- Subventionner les campagnes de marketing aux USA et le contact avec les distributeurs et les grandes surfaces
Si chaque agriculteur pouvez demarcher exporter embouteiller sous son propre nom comme un certain nombre le font mais qui ont souffert avec l administration pour obtenir cette licence d exportation qui depend d un capital minimum de je ne sais plus combien .
voila quelque mesure simple :
- enlever le capital minimum pour tout business d huile d olive export ou national
- creer l equivalent des AOP
- ne plus vendre en vrac a l exception des industriels de l agronome
- imposer la tracabilité de notre huile
- partenariat avec l italie et la greece, pour verifier la qualité les fraude et la tracabilité
- la mafia italienne utilise l huile d olive pour blanchir son argent avec fausse facture et huile perimé
- stocker l huile pour les années avec moins de pleuviometrie
- continuer a promouvoir dans tous les concours l excellence de nos agriculteurs avec un embouteillage original
J ai deja reussi a vendre de l huile a 50 euro du litre parceque l embouteillage est original en plus de la qualité de l huile . Le packaging est plus important que la qualité du bol que vous mettez dedans
Il y a 2 types d hommes dans le monde ceux qui trouve des problemes a chaque solution et ceux qui trouve une solution a chaque probleme , chez nous on a des vaches qui vous regardent avec des yeux globuleux
Même les vaches ont traversé la frontière ...
Restent peut être les yeux globuleux..
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Non ce monde de la grande distribution est pas propre !
Réussir une opération c'est bien... assurer la pérennité des opérations c'est beaucoup mieux.