Depuis quelques semaines, des citoyens ont constaté une perturbation de l’approvisionnement en carburant. Certains ont expliqué ce phénomène par l’affluence dans certaines régions côtières du pays et les vacances estivales. Or, la situation n’a fait qu’empirer depuis et cela malgré les tentatives du gouvernement de banaliser l’affaire. Alors que se passe-t-il ?
En effet, depuis un certain temps, plusieurs citoyens se sont plaints, notamment sur les réseaux sociaux, de pénuries de carburant à divers endroits du pays. Chose qu’a niée, le 6 août 2022, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie affirmant que les opérations d’approvisionnement se poursuivaient de façon normale et que les différents produits pétroliers étaient disponibles dans les stations-service sur l’ensemble du territoire.
Or, depuis une semaine la situation a empiré. Le vice-président de la Chambre syndicale nationale des gérants et propriétaires de stations-service, Ali Ben Yahia, a confirmé qu’il y a un manque flagrant en approvisionnement, à cause d’une baisse des importations de la part du gouvernement. A titre d’exemple, sur les quarante kiosques de Sousse, seulement trois ou quatre servaient la veille du carburant, a-t-il précisé en réponse à une question de l'animatrice.
M. Ben Yahia parle d’une baisse de l’approvisionnement d’environ 90% et affirme carrément que les stations-service risquent le dépôt de bilan, à cause de la baisse d’activités d’une part et la baisse de la marge bénéficiaire, d’autre part.
Côté gouvernement et distributeurs, on dénonce une frénésie de consommation. Pour eux, si chaque Tunisien conserve ses habitudes de consommation ou qu’il se contente d’acheter juste ce dont il a besoin, le problème ne se poserait pas !
D’ailleurs, le gouvernement et les divers ministères ne ratent aucune occasion pour appeler à la rationalisation de la consommation et à éviter la frénésie de consommation, qui est, selon eux, la cause direct de la perturbation d’approvisionnement.
Un argument qui ne tient pas souvent la route : car si les quantités requises étaient disponibles, il n’y aurait eu aucune raison pour la frénésie. D’ailleurs, pour prendre l’exemple du carburant, en général, il y a un manque d’approvisionnement et une surconsommation que lors d’annonces de grève. Ce qui n’est absolument pas le cas actuel : du jamais vu depuis des décennies.
Alors comment expliquer cette perturbation. Début juillet dernier, Business News s’est interrogé si le gouvernement s’était préparé à la hausse de consommation estivale habituelle, vu l’afflux des touristes et des Tunisiens résidant à l’étranger. Vu la situation actuelle, il s’avère que non.
Il faut dire qu’en Tunisie, et vu qu’on n’a toujours pas conclu d’accord avec le Fonds monétaire international (FMI), le budget de l’Etat reste très serré. Le gouvernement œuvre ainsi à rationaliser toutes ses dépenses notamment la compensation pour mieux maitriser les prix, en particulier des produits administrés.
Mais, la priorité de l’Etat est d’assurer les denrées alimentaires et bien sûr les salaires des fonctionnaires. A cet effet, le gouvernement a fait un recours intensif à l’emprunt intérieur n’ayant pas levé des fonds à l’étranger, à part quelques prêts et aides pour faire face à la flambée des prix de l’alimentaire.
D’ailleurs, la ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Neila Nouira Gongi, l’a admis. Selon elle, suite à la guerre en Ukraine, la priorité, quant à la compensation, a été donnée à l’importation de céréales et en particulier à l’importation de blé et profité pour annoncer une nouvelle et imminente hausse des prix du carburant. L’augmentation prévue pour fin juillet/début août 2022 a été temporisée, pour ne pas gâcher la joie des Tunisiens du résultat du referendum, ont confié des sources bien informées à Business News.
Dans les faits, la loi de finances 2022 a été bâtie sur l’hypothèse que la moyenne de prix du baril ne dépassera pas les 75 dollars le baril de Brent. Or, aujourd’hui, la moyenne de prix a atteint 108 dollars le baril de Brent.
Sachant qu’un dollar supplémentaire dans le prix du baril représente 140 millions de dinars (MD) de dépenses en plus pour l’Etat tunisien alors que pour le glissement du dinar, chaque 10 millimes de moins par rapport au dollar se répercutent par 40 millions de dinars (MD). En prenant en compte ce nouveau prix, il faudra débourser 8 milliards de dinars de compensation en 2022, alors que les prévisions étaient de 2,9 milliards de dinars (des besoins qui ont presque triplé).
Selon Mme Gongi, les besoins de financement en produits pétroliers (carburant, gaz, électricité) étaient de 5,2 milliards de dinars, aujourd’hui avec la flambée des prix ils ont grimpé à 10,2 milliards de dinars.
Et d’expliquer que la non-rationalisation de la compensation a un coût énorme sur la communauté et sur les projets d’investissement sur le pays.
« La rationalisation de la compensation nous permettrait la réalisation de huit lignes du réseau ferroviaire rapide (RFR) dans les grandes villes tunisiennes ou l’achat de plus de 4.000 bus électriques ou la construction et l’équipement de plus de cinquante hôpitaux. Ce qui montre le lourd poids sur la communauté d’une compensation qui ne va pas à ses destinataires », avait-t-elle affirmé.
Le manque de ressources financières entrave l’approvisionnement du pays en divers denrées et produits. La nécessité de trouver un accord avec le FMI devient urgente et primordiale. Chose qui ne pourra se faire sans l’engagement de réformes structurelles, un dossier épineux qui est bloqué depuis des années. Or, le devenir du pays est tributaire de la résolution de ce problème, pour l’obtention des financements nécessaires au fonctionnement de l’Etat.
Imen NOUIRA
Mais surtout voir toute la smala qui en rentre et qui en sort...
Voilà où part l'essence et nos impôts !
Pour tout ces abrutis de l'administration.....
Donc en 2022 presque 1 millon de Litres par jour consommé par les voitures de fonction! C'est le 1/20 de la production par jour d'un pays pétrolier en gasoil brut! Donc presque le 1/11 !!! de la production d'un pays pétrolier en terme d'essence!
Cela résout grandement les problèmes du pays en terme d'essence et de devis! Mais puisque ces ministres et ce président en profites ils font le sourd sur ce sujet!
N. B. que nahdha avait besoin des législatives pour l'arp devenue, de même par la corruption, soit celle manipulée de ghanouchi.
Et c'est pour cette raison que le destour de cirque préconisé déjà lors de la sinécure de nahdha à Londres, à été fatal pour la Tunisie.
Tout le monde la supar plusieurs tunisiens nationalistes et avertis et non pas seulement le sauveur de la Nation le brave Kais Saied.
N. B. : il y a certains qui regrettent et qui ont de même de la nostalgie pour le banditisme et le massacre de nahdha.
- à qui profite le crime ?
Aulieu de passer votre temps à insulter l'autre et pousser la responsabilité à l'autre je vais par exemple proposer deux solutions :
- Il faut tout simplement prendre la décision de vendre 50% de ces voitures comme première étape en éliminant les tres vieux et ceux en pannes. Puis obliger les DG de signer les ordres de missions même pour une seule journée!
Ensuite intensifier les contrôles en exigeant ces ordres de missions signés par son DG.
- Autre solution, vendre 70% de ces voitures et faire un recours à des sociétés de locations qui exigent les ordres de missions signés pour être payé! Cela évite les coûts d'entretien. Avec une inspection annuelle des frais de ces locations pour éviter les abus! Des grandes livres à exiger au ministère et aux sociétés de locations pour les comparer.
Cela ne nécessite pas des milliards mais va économiser des centaines de milliards aux contribuables!
On n'attend pas de solution d'une administration VOYOU qui dépense sans compter allant jusqu'a l'imposition des médicaments de première nécessité.
Pourquoi cette administration surtaxe t elle à ce jour les voitures électriques et les panneaux photovoltaïques ?
Pourquoi cette administration voyou ne favorise pas une bonne politique de transport en commun ?
Ti bref winnou illi mezl yefhemek ?
Si les "ulemas" du ministère n'ont pas tenu compte de ces variations saisonnières dans leurs calculs de prévisions, c'est qu'ils méritent tous d'être virés séance tenante et remplacés par des "3attaras" bien de chez nous qui, cahiers d'écoliers et crayons vissés à l'oreille, n'auront aucune difficulté à prévoir ces "pics" de consommation...
Ce qui n'interdit pas aux automobilistes d'oublier leur véhicules et marcher un peu, ne serait-ce que pour acheter leur baguette...
L incompetence de ce gouvernement n a d egal que la stupidité de madame Gongi qui souhaite mettre un tgv et des bus électriques ds un climat et pays qui n est pas adapté a cela par la chaleur et par l importation d electricité et degaz d algerie . Cette femme est honte intellectuelle
Hier ma petite fille a compté le nombre de dos d'ânes sur un traget de 70km entre deux villes " 57 dos d'ânes" cela est incroyable! Il y a des dos d'ânes non conforme mise en place par des habitants!
Le pays est vraiment gouverné par des extra incompétents!