La situation économique commence à s’améliorer, en se référant aux chiffres communiqués. Mais, il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg, personne ne pouvant certifier l’exactitude de cette tendance perçue, vu les retards dans la communication des indicateurs économiques du pays. Explications.
Où en est la situation réelle de l’économie tunisienne ? La réponse est que personne ne le sait exactement, à part peut-être le gouvernement ? Car, les instituts et agences responsables de communiquer l’information économique, le font de plus en plus en retard. L’explication la plus logique est que vu que les chiffres ne sont pas au niveau que souhaitent les dirigeants, ils ne veulent pas mettre le chef de l’Etat dans l’embarra, en les publiant.
Ainsi, la Tunisian Investment Authority (Tia) qui communiquait mensuellement ses chiffres, n’a publié son bilan qu’à la fin du premier trimestre 2022. L'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (Apii) qui communiquait les chiffres du mois à la fin du mois qui suit à au moins un retard de deux mois. L'Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur (Fipa) pire encore. Les chiffres qu’elle communique sont devenus semestriels. L'Institut national de la statistique (INS) avant même sa grève de deux mois, avait changé de méthodologie : ses communiqués sont devenus très concis avec la disparition de certains chiffres. Bonne foi ou stratégie, on ne sait pas !
Pour revenir à nos moutons et selon les indicateurs dont nous disposons, il en sort, en apparence, que la situation économique s’est légèrement améliorée. Au niveau du PIB, l’INS a annoncé une croissance de 2,4% en glissement annuel au premier trimestre 2022, en progression de 0,7% par rapport au quatrième trimestre 2021. Le même document admet que « l’élément positif dans cette trajectoire est que, deux ans après, le niveau de la production réelle en ce début de 2022, rejoint finalement celui atteint au premier trimestre 2020, juste avant la propagation de la pandémie du Covid-19 ».
D’ailleurs, la Banque mondiale a revu à la baisse ses prévisions concernant la croissance en Tunisie en 2022. Elle tablait en janvier dernier sur une croissance de 3,4% pour l’année 2022 et de 3,3 % pour 2023. Aujourd’hui, dans son bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) pour avril 2022, elle table sur une croissance de 3% en 2022 et 3,5% en 2023.
Côté investissement, les derniers chiffres communiqués par l’Apii et Fipa montrent clairement que l’investissement intérieur et extérieur est en baisse.
Ainsi, les investissements déclarés dans l'Industrie durant le premier trimestre 2022 ont connu une baisse de 14,5% par rapport à un an auparavant, donc par rapport à 2021, une année marquée par la pandémie. Les investissements étrangers durant 2021 ont connu une baisse de 0,5% par rapport 2020, de 29,1% par rapport 2019 et de 34,5% par rapport 2018. La Tia avance au bout de trois mois 2022 un bilan positif avec un investissement qui a quintuplé mais avec une création de postes d’emploi en baisse de 48%.
Côté inflation, l’indice des prix à la consommation familiale en Tunisie a augmenté passant à 7,5% au mois d’avril 2022 après 7,2% au mois de mars 2022, alors qu’il n’était que de 6,7% au mois de janvier.
En ce qui concerne l’inflation, la Banque mondiale pense qu’elle serait dans une tendance haussière pour atteindre une moyenne de 6,5% en 2022 puis 6,5% en 2023, selon le même rapport précité.
Le hic, c’est que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer le panier adopté par l’INS et qui ne représente plus la consommation des Tunisiens, la dernière actualisation datant de 2015.
Pour ce qui est du chômage, on est resté plus de six mois sans aucune idée sur l’évolution du taux de chômage. Les derniers chiffres communiqués jusque-là étaient ceux relatifs au troisième trimestre 2021. Le taux avait évolué de de 0,5 point, par rapport au deuxième trimestre 2021, passant de 17,9% à 18,4%. Ce lundi 16 mai 2022 l’INS vient de publier les chiffres du quatrième trimestre 2021 et premier trimestre 2022. On apprend, donc que le taux de chômage s’est stabilisé au premier trimestre 2022 au niveau de 16,1% après avoir reculé de 2,2 au trimestre précédent.
Le nombre de chômeurs estimé pour le premier trimestre 2022 atteint 653,2 mille du total de la population active, contre 673,5 mille chômeurs pour le quatrième trimestre 2021. Ainsi, le taux de chômage se stabilise au niveau de 16,1% contre 16,2% au quatrième trimestre de 2021.
Le tout sachant que les opérations de collecte sur terrain de l'enquête nationale sur la population et l'emploi du premier trimestre 2022 ont été perturbées par une grève des agents. La grève a aussi causé un retard dans la publication des résultats du quatrième trimestre 2021.
« Seules les données du mois de mars et début janvier 2022 ont été collectées. Par conséquent, les indicateurs du premier trimestre 2022 ne reflètent que partiellement la conjoncture du marché du travail à la date de référence », indique l’INS.
Côté commerce extérieur, le déficit commercial s’est aggravé de 2,2 milliards de dinars, soit de 49,80% pour les quatre premiers mois de 2022 en comparaison avec un an auparavant. Le solde commercial a plongé passant de 4.420,7 millions de dinars durant les quatre premiers mois de l’année 2021 à 6.622,3 millions de dinars durant la même période correspondante de l’année 2022.
L’information économique est distillée au compte-goutte et les retards se cumulent. On ne peut avoir une image fidèle et réelle de la situation du pays. Les acteurs économiques se retrouvent dans le flou, ne pouvant prendre des décisions importantes.
Imen NOUIRA
La meilleure preuve sera donnée que débarrassé de ces parasites ignares, la confiance envers nos institutions sera revenue et le climat des affaires amélioré...
Le reste est bien secondaire; c'est comme si vous vous demandiez si un mourant avait une condition physique qui lui permet de faire du sport.
Léon min joundi Tounis al Awfiya,
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention
Le capitaliste veut plus d'argent que celui qui est en circulation, grâce aux bénéfices et aux intérêts. Il faut donc réimprimer - inflation.
Ce sont pourtant eux... les "to big to fail" de l'UGTT qui ont été et sont encore...
qui doivent toujours sauver les travailleurs ( bail out ) et qui "doivent" ensuite obtenir leurs crédits de ces fonds de sauvetage, pour leurs budgets politiques.
Au final, depuis 2011, tout a été défini et imposé par le gouvernement de l'UGTT et continue de l'être aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Les Américains confisquent les avoirs vénézuéliens aux '?tats-Unis...raffineries et un réseau de stations-service.
Les '?tats-Unis pillent les trésors ukrainien et afghan et volent les actifs iraniens.
Ensemble, l'Angleterre, les Etats-Unis et l'Europe prennent l'or russe, les diamants russes, les devises russes et les valeurs russes.
Quand on sait maintenant que des institutions comme la Banque mondiale,
le World*** qui n'est rien d'autre qu'un bras tendu, comme un instrument d'oppression des valeurs occidentales...
Pourquoi alors un pays du tiers-monde "surendetté" devrait-il même rembourser ne serait-ce qu'un centime à ces voleurs ?
...pourquoi ne pas simplement arrêter le service de la dette ?
Peut être que c'est le meilleur moyen pour combattre votre haine et de laisser ce peuple vivre et sera la libération de L'économie de cette tourmente infernale.
La note de la Tunisie a été dégradé 8 fois depuis 2011.
Le dinar tunisien a perdu 76% de sa valeur depuis 2011 voila l'économie tunisienne depuis l'invasion du pays par les criminels islamistes'?'une descente aux enfers sans appel et ce n'est pas encore fini c'est promis les criminels islamistes ont jurés de faire encore pire .
La crise de la dette du Sri Lanka est un avertissement pour le monde. La Banque mondiale affirme qu'une tempête mondiale de la dette est imminente. Elle pourrait engloutir 70 pays en développement et faire s'effondrer leurs économies comme des dominos. L'élément déclencheur est une dette élevée et, parallèlement, une explosion des prix des denrées alimentaires et de l'énergie.
Conséquence : les pays pauvres ne peuvent plus payer les prix élevés des céréales et de l'énergie. Cela provoque des turbulences, des révoltes, un effondrement - comme au Sri Lanka. D'autres suivront.
Prochains candidats au soulèvement : l'Egypte, la Tunisie, le Liban. La Tunisie se bat depuis des années contre une crise économique et un taux de chômage élevé, surtout chez les jeunes.
Malheureusement, les adorateurs de S. Tan doivent d'abord être écartés du pouvoir.
Qui est derrière la "dette" (et l'inflation) ? Ce sont les politiques ?
Oui, c'est l'Etat et son gouvernement qui s'endettent parce qu'ils veulent plus d'argent qu'ils ne peuvent en collecter par le biais des impôts.
Auprès des citoyens, pour vivre au-dessus de ses moyens et "acheter" des électeurs auxquels il verse ensuite des fonds, comme des subventions par exemple.
Allah Lè yar7imhom Ilkoll !
Les marchés ouverts de l'extérieur, les dépendances créées et le piège des taux d'intérêt monétaires accompagnés de pratiques commerciales de chantage n'ont jamais eu d'autre objectif.
Des outils à long terme pour l'expropriation et l'endettement (contrôle extérieur, asservissement).
Cela s'appelle aujourd'hui l'AGENDA 2030, pauvre et drogué.
(Car les paiements de la dette doivent être respectés).
De quelle economie vous parlez
La delapidation des biens du pays est une trahison
Trouvez le responsable de cette situation voila la reponse
Ils sont la devant tout le monde mais personne ne veut s aventurer pour le ou les trover
C'est plutôt du sabotage en sabotage depuis des années, de l'autodestruction sans merci.
La preuve rien que le spectacle d'hier c'est la bonne pub pour le tourisme.
Ca effrayant non !!!!
Correction pour mon précédent
Quelle surprise