
Le participant à la caravane Al Soumoud, Wissem Sghaier, a indiqué que huit des quinze personnes arrêtées par le gouvernement de l’est libyen ont été libérées.
S’exprimant mardi 17 juin 2025 dans l’émission Sbeh Ennes, animée par Jihen Miled sur Mosaïque FM, il a précisé qu’un Tunisien, trois Algériens et quatre Libyens avaient été relâchés tard dans la soirée. Ils ont été remis aux autorités au niveau du point dit 5+5, qui marque la séparation entre les territoires contrôlés par les deux gouvernements libyens.
Wissem Sghaier a ajouté que le gouvernement de l’est avait évoqué la libération prochaine d’autres détenus, parmi lesquels figure le créateur de contenu tunisien Ala Amara. Il a par ailleurs précisé que le troisième citoyen tunisien porté disparu était en réalité rentré au pays et n’avait pas été arrêté en Libye.
Il a indiqué que la caravane se trouvait actuellement dans la ville de Zliten, située à plus de 300 kilomètres de Syrte, où les militants avaient été arrêtés. Selon lui, les participants gardent le moral et estiment que cette initiative a eu un impact important.
Wissem Sghaier a précisé que la caravane attendra la libération des autres participants ce soir. Par la suite, elle reprendra son chemin vers le passage frontalier de Ras Jedir et rentrera en Tunisie demain 18 juin 2025.
Pour rappel, la caravane Al Soumoud est partie, le 9 juin 2025 depuis Tunis vers le passage frontalier de Rafah. Elle avait pour but de mettre fin au blocus imposé par l'entité sioniste contre la bande de Gaza et de permettre l'entrée des aides humanitaires.
Néanmoins, la caravane a été stoppée au niveau de la ville de Syrte par le gouvernement de l'est de la Libye. Ce dernier a évoqué, par le biais d'un communiqué de presse, la nécessité de respecter les procédures et conditions d'entrées sur le territoire égyptien.
Par la suite, des participants ont été arrêtés par ce gouvernement en raison de publications jugées inacceptables et portant atteinte au peuple libyen. Depuis, les organisateurs de la caravane ont affirmé qu'ils ne comptaient rentrer en Tunisie qu'après libération de tous les détenus.
S.G

