Quelle vanité, pauvre Tunisie, pauvres Tunisiens!!

Nourredine Arbaoui, président du bureau politique du parti Ennahdha, était l’invité de Midi Show sur Mosaïque Fm ce mardi 12 juillet 2016 pour s’exprimer sur le parachèvement de la feuille de route codifiant les priorités du futur gouvernement et sur l’impératif imminent du départ de Habib Essid.
A propos de la feuille de Carthage, Nourredine Arbaoui indique que, demain mercredi 13 juillet, seront apposées les signatures des parties prenantes à l’initiative, donnant ainsi autorité légale au document. Ces signatures marquent la réussite de la première étape de formation d’un gouvernement d‘union nationale, 1 mois et 1 semaine après son annonce.
Il s’est également attardé sur la réunion qui a eu lieu hier, lundi 11 juillet 2016, entre le chef de l’Etat et le chef du Gouvernement. Il déclare que cette réunion contient un certain nombre de messages subliminaux tant au niveau de la forme que du contenu. « Cette réunion entre BCE et Habib Essid est la preuve du futur départ de celui-ci », a-t-il déclaré.
Sur la situation de Habib Essid, le président du bureau politique d'Ennahdha explique : « Habib Essid est un homme intègre et patriotique doté d’un certain nombre de qualités mais sa démission doit être déposée au plus vite. Habib Essid doit partir, il y a d’ailleurs plus de 2 noms qui circulent à propos du prochain chef du Gouvernement, mais nous n’en savons pas plus que les médias… »
Nourredine Arbaoui a, par ailleurs, précisé qu’il n’appartient pas à Ennadha de proposer qui que ce soit à la tête du Gouvernement, mais que cette décision revient tout d’abord au président de la République et au parti Nidaa.
A la question de la journaliste sur les raions derrière ce revirement d'Ennahdha qui, le 4 juin dernier était l’un des seuls partis à soutenir Habib Essid, Nourredine Arbaoui a répondu que lors de l’annonce télévisée de l’initiative présidentielle, le président de la République prévoyait lui-même cette possibilité. Il ajoute qu’aujourd’hui les choses ont changé et évolué et que l’attitude à adopter vis-à-vis de l’initiative présidentielle doit être à la fois « une attitude zen et sérieuse, dénuée de tout clivage et conflit».
Sur les priorités du futur gouvernement, Nourredine Arbaoui indique que les parties prenantes à l’initiative, à savoir les 9 partis politiques et les 3 organisations nationales, sont tombées d’accord sur le contenu de ses priorités, à savoir, la lutte contre le terrorisme et la corruption, l’employabilité et le retour de l’activité économique.
Enfin, Nourredine Arbaoui a clos son passage radio en indiquant que le futur chef du Gouvernement aura pour tâche l’exécution des priorités contenues dans la feuille de route. « Former un futur gouvernement n’est pas aisée sachant que la Tunisie en est aujourd’hui à son 8ème gouvernement» a-t-il ajouté.

Commentaires (12)
Commenter@Tunisienne | 13-07-2016 16:19
Quelle vanité, pauvre Tunisie, pauvres Tunisiens!!
Décidément, ils se sont tous donnés le mot !
Comme si Habib Essid était la cause de tous les maux du pays !
Comme si au lendemain de son depart, la Tunisie se réveillera métamorphosée comme par enchantement !
Comme si son successeur ne sera pas des plus médiocres (puisqu'il devra être «consensuel», entendez donc fade, insipide, minimaliste et écrasé pour pouvoir franchir le cap des contradictions idéologiques au sommet de l'Etat, des marchandages et des calculs politico-politiciens !
Comme s'il était possible aux éventuels remplaçants, aussi talentueux soient-ils, d'avancer et de faire avancer le pays dans le climat de médiocrité, d'immobilisme concerté et d'irresponsabilité ambiant !
Une fête foraine
Des pseudo-politiques associés a des charlatans faisant le spectacle à la foire, voila la situation actuelle de notre pays. Une constitution bafouée dans un silence complice de tous. un torchon signé leur a suffit pour mettre au placard le texte auquel ont aspiré la grande majorité des Tunisiens et qui devais régir la relation entre les pouvoirs. Les tunisiens sont aujourd'hui les victimes étourdies par tant de médiocrité, avec eux ce pauvre Mr ESSID qu'on a sollicité pour jeter ensuite tel un vulgaire objet. un grand homme d'état qui a accepté la lourde tache de diriger le pays avant de se faire trahir par ceux-la même qui ont empêché son action parleur cupidité et petits arrangements mafieux. n'est-ce pas ces politiciens eux même qui ont promis monts et merveilles lors des anciennes législatives, accusant leur prédécesseurs de manque d'expérience dans la direction du pays. vouloir se débarrasser de Mr ESSID de cette manière est anti constitutionnel, c'est vouloir tromper l'opinion et se défaire de toute responsabilité de ce naufrage politique qui aurait du aboutir à la dissolution pure et simple du parlement et des élections anticipées afin de dégager une nouvelle majorité et mettre ainsi un terme a ce mauvais spectacle.
legalite ?
Et Ghannouchi?
Sans commentaire
Habib Essid doit partir?
Habib Essid sait très bien qu'il va devoir quitter son poste, s'il est encore à la tête du gouvernement aujourd'hui c'est pour éviter qu'à la tête du gouvernement le poste reste vacant! c'est
Partir nouveau slogan ?
Cessez ce jeu d'enfants et cessez ce comportement d'amateurs.
Tout ce sabotage contre l'actuel gouvernement d'Habib Essid, l'un des plus compétents que la Tunisie n'ait jamais connu, ne pourra être guidé que par des mains diaboliques depuis l'étranger par le biais de Mohsen Marzouk. C'était lui qui a commencé à intriguer et à saboter contre Habib Essid. Maintenant, toutes les marionnettes y suivent bon gré, mal gré.
Quels traîtres !!!