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Habib Essid : nous avons quelques réserves quant au timing de l'initiative présidentielle
08/07/2016 | 23:21
2 min
Habib Essid : nous avons quelques réserves quant au timing de l'initiative présidentielle

Le chef du gouvernement Habib Essid, a accordé, aujourd’hui, vendredi 9 juillet 2016, une interview, réalisée par Hafedh Ghribi, à Assabah News lors de laquelle il est revenu sur son état de santé, sa position par rapport à l’initiative présidentielle, sa relation avec Ridha Belhaj et Nidaa Tounes ainsi que son évaluation de la situation sécuritaire.

 

Concernant son état de santé, Habib Essid a affirmé qu’il s’est plié à l’avis des médecins pour ne pas reporter l’intervention chirurgicale. « L’intervention s’est bien déroulée et j’ai pu reprendre mes activités quotidiennes », a-t-il indiqué.

 

Quant à l’initiative présidentielle, il a estimé qu’elle se base sur un diagnostic précis de la situation et sur une volonté de regrouper les efforts pour faire face aux difficultés de la prochaine étape. « Cependant, on n’est pas vraiment d’accord avec le timing de cette initiative, tenant compte de l’agenda politique et principalement la tenue des élections municipales. Toutefois, s’il y a une orientation vers la mise en place d’un nouvel agenda national, on ne peut que la soutenir et contribuer à sa concrétisation ».

Par ailleurs, le chef du gouvernement a considéré que sa relation avec le président de la République est basée sur le respect mutuel et que toutes les insinuations ne réussiront pas à l’affecter, affirmant qu’il se réfère à l’expérience profonde du président de la République dans la gestion des rouages de l’Etat.

 

Revenant sur le document relatif à l’initiative présidentielle de formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale, il a indiqué qu'il contient plusieurs points communs avec le programme et les orientations du gouvernement actuel. Et d’ajouter que son gouvernement œuvre à faire réussir l’initiative présidentielle, mettant en exergue la souplesse des relations entre les différentes institutions de l’Etat.

« Par ailleurs, dès l’annonce de l’initiative par le président de la République, je me suis mis à la disposition de l’intérêt de l’Etat. Et j’espère que toutes les parties prenantes parviennent à faire le bon choix qui rentre en adéquation avec l’intérêt national », a-t-il souligné.

 

Interrogé sur sa relation avec Ridha Belhaj et Nidaa Tounes, le chef du gouvernement a affirmé qu’il n’agit sous l’influence d’aucune personne soulignant qu’il reste à la même distance de tous les partis. Et d’ajouter qu’il collabore avec Ennahdha comme étant un parti de la coalition gouvernementale sur la base de la transparence totale.

08/07/2016 | 23:21
2 min
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Commentaires (22)

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Thoura
| 11-07-2016 09:58
N.T.Est voie de délabrement par des "viols" répétés.1ere fois lors de la désignation des têtes de listes 2ème fois lors de la désignation du successeur du père par le fils et la 3ème fois lors de la désignation du gouvernement et de son chef cette fois en connivence flagrante avec ennahdha et toujours sans tenir compte des militants de N.T. ce qui est étonnant c'est que le ou les dirigeants de N.T.n'ont pas appris la leçon infligée par ennahdha à ses "copartenaires" lors de la troïka. Le ou les dirigeants résistants à N.T. sont ils à ce point "aveuglés" par leur poste viennent-ils confirmer "le pouvoir corromps les hommes"malgré l'expérience??? du chef

Mourad
| 10-07-2016 12:31
Et moi j'ai beaucoup de réserves quant à votre gestion des affaires du pays. De pire en pire, une personne qui se respecte aurai du démissionner.

out
| 10-07-2016 12:24
Nidaa ne gagnera certainement pas les élections municipales. Autant anticiper que disparaître. Vive le roi vive le prince...

Rayma
| 10-07-2016 12:03
Tant que le père est là autant avoir pied. Puisque nidaa n'existe plus autant se faufiler quitte à prendre pour bouclier ennahdha.

ommiaziza1912
| 09-07-2016 20:58
Monsieur Le Premier Ministre tenez bon l initiative du vieux et de son ami le gourou vise a vous destabiliser. Ils n ont ete d aucuns concours pour vous faciliter la grande tache qui vous a ete confie. Depuis Paris ou il se sont rencontre avec l appui du nouveau riche Riahi ils ont scelle l avenir de notre pays. Les 2 personnages odieux sont finis

Dr. Jamel Tazarki
| 09-07-2016 15:12
elles devraient aussi concerner nos méthodes d'organisations socio-économiques

est de ne pas remettre en cause,

etc, etc, etc.

3ABROUD
| 09-07-2016 15:01
Nid da Tunisie s'est effiloché parce que mal conçu dès le départ. Pour le greffer aux structures de l'Etat et lui permettre de prendre le devant de la scène politique, on crée des tumultes pour changer des membres du Gouvernement. Mais quand certaines figures incognito et sans passé de militant mettent leur "grain de sel" pour gouverner, les patriotes chevronnés montrent leurs griffes.

Dr. Jamel Tazarki
| 09-07-2016 15:00
L'invention, l'imagination et la créativité ne se limitent pas seulement au domaine technique et scientifique, mais elle devrait aussi concerner nos méthodes d'organisations socio-économiques et politiques de notre pays.

Le problème de Mr. Essid et de ne pas remettre en cause ce qui marche déjà pas si mal! Il nous l'a dit et redit: "Nous avons quelques réserves quant au timing de l'initiative présidentielle, pourquoi remettre en cause ce qui ne marche déjà pas si mal? Pourquoi prendre des risques? Pourquoi s'interroger sur ce qui nous semble évident, clair et apparemment certain? Pourquoi poser des questions qui peuvent êtres étranges, émouvantes et peut-être même révoltantes? Pourquoi laisser divaguer et errer sa pensée et ne pas se concentrer sur les méthodes socio-économiques classiques de la Tunisie? Pourquoi imaginer des choses différentes? Pourquoi, pourquoi, pourquoi?


Non, lL est temps de penser autrement afin de résoudre nos problèmes socio-économiques, il est temps de voir les choses différemment. C'est complètement contreproductif et absurde d'essayer et de d'réessayer toujours les mêmes choses dans le domaine socio-économique depuis la révolution du jasmin et de s'attendre à un résultat différent. Il est absolument impossible que les choses aillent mieux sans pour autant que l'on cherche à changer quoi que ce soit dans notre façon de faire, de penser, et de voir l'avenir de la Tunisie.


Oui, comment penser l'impensable afin de faire sortir la Tunisie et les Tunisiens de la misère héritée du temps de la dictature et que notre troïka a accentuée et aggravée par idiotie? Plutôt que de chercher à justifier ce qui marche déjà pas si mal, permettons-nous à imaginer d'autres solutions que cette idée absurde de l'entrepreneur tunisien créateur qui serait le personnage central de notre développement économique, qui prendrait des risques pour créer de nouveaux produits et emplois et ne demandant qu'un peu de capital-risque et d'être libéré des charges fiscales. Les firmes privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'Etat tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. L'action publique est irremplaçable en Tunisie.

Comment développer et incarner la solidarité par-delà les institutions publiques qui prétendent la mettre en oeuvre? Certainement pas en injectant de l'argent public dans les comptes privés de l'oligarchie sous-prétexte qu'elle pourrait créer de l'emploi! Ce n'est pas en permettant à notre oligarchie d'exporter légalement nos capitaux en devises étrangères vers les différents pays africains et européens au nom de l'impérialisme et l'expansionnisme international que l'on va créer de l'emploi; alors que l'on a un manque de capitaux en Tunisie et que notre peuple n'a pas assez à manger et à boire.


Au juste, qu'est-ce qu'une solution à nos problèmes socio-économiques pour notre pays? Oui, c'est la capacité de pouvoir mettre en relation plusieurs paramètres qui paraissent n'avoir aucun rapport entre eux. La solution dépend essentiellement de l'aptitude de nos politiciens et de nos représentants à trouver ou à créer des liens entre ces paramètres qui n'en ont dans l'apparence aucun. Et pour cela il nous faut des politiciens intelligents, ce qui n'est pas souvent le cas'

Tunisiennes et Tunisiens, développons notre capacité à penser autrement, à voir les choses différemment. Faisons l'effort d'aller au-delà de l'instinct, de l'émotion et de l'opinion banale. Et prions Dieu de nous inspirer des idées et des pensées intelligentes et de nous montrer le chemin de la vérité, Amin!

Jamel Tazarki

Swan Lake Ballet, afin de se relaxer:
https://www.youtube.com/watch?v=6LKyWPmtX7Y

Sam7
| 09-07-2016 11:46
le pays est a l'image du Titanic qui s'enfonce dans les profondeurs et un couple d'artistes entrain de jouer de la contre basse sur le pont, à la différence que la il s'agit d'un pays de gens qui ne demandent qu'à profiter d'une révolte pour se reconstruire et évoluer et non pour se soumettre aux résultats de discussions opaques dans des bureaux et des salons.
Mr essid et les siens à savoir qui? S'il avait un moyen d'avancer le pays il l'aurait déjà fait donc.....continuons à écouter leur tractations stériles et rêver que notre pays est invulnérable mais la réalité est la les gens quittent le navire dans des embarcations de fortune

Rina
| 09-07-2016 11:32
En lisant les déclarations successives de M Essid dur le timing de Belhaj sur la constitutionnalité de l'initiative de BCE de Marzouk sur l'opportunité d'une telle initiative et de la plus part des analystes je constate qu'ils disent tous la même chose que Dr Hedi Abes qui a vu avant tous les autres ce qui se tramait.
De plus les solutions qu'il a proposé viennent d'être adoptees par tous sur le programme du gouvernement politique qu'il
faut mettre en place. Et les dangers contre la constitution et face au népotisme et à la mafia.
On comprend alors la différence entre le patriotisme et la compétence de Dr Abes et les autres opportunistes de tous bords. La Tunisiens gagneraient à l'écouter davantage