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Nabil Hajji dénonce une justice perdue entre le pouvoir et les structures judiciaires
12/09/2022 | 09:00
2 min
Nabil Hajji dénonce une justice perdue entre le pouvoir et les structures judiciaires


Le député d’Attayar, Nabil Hajji, a commenté, dans la nuit de dimanche à lundi 12 septembre 2022, les retards accusés dans le mouvement au sein du corps des magistrats. 
 
Il a d’un côté taclé l’indolence du Conseil supérieur provisoire de la magistrature et du pouvoir en place et de l’autre dénoncé le mutisme des structures syndicales des magistrats. 
 
« Le mouvement dans le corps des magistrats… patience. Nous sommes le 12 septembre soit trois jours avant la fin des vacances judiciaires et il n’y a toujours pas de mouvement dans le corps des magistrats. D’habitude, le mouvement du corps des magistrats est publié durant la première moitié du mois d’août… mais sous la nouvelle République rien ne presse », a-t-il  écrit sur sa page Facebook. 
 
Rappelant les répercussions de ces retards sur le quotidien des juges, il a ajouté : « Rien ne presse tant que le Conseil supérieur provisoire de la magistrature sommeille encore (…) Et la situation ne semble pas déranger le président de la République ».
 
 
Le député a évoqué, dans ce sens, le décret régissant le Conseil supérieur provisoire de la magistrature et le déroulement du mouvement dans le corps des magistrats condamnant par la même occasion le mutisme des structures syndicales ; le Syndicat des magistrats tunisiens et l’Association des magistrats tunisiens, entre autres.  
 
« Cette semaine les élèves savent où ils vont reprendre leurs études (sauf les enfants des magistrats), mais les juges ne savent toujours pas où ils reprennent le travail… », a-t-il signalé.  
 
La justice tunisienne est, depuis quelques mois, dans la ligne de mire du président de la République. Plusieurs tensions sévissent depuis la révocation de 57 magistrats sans décision de justice et sans possibilité de faire appel. 
 
Le Tribunal administratif a, rappelons-le, suspendu en août l'exécution de la décision du président de la République de révoquer ces juges. Sur les 57, 47 ont déposé des recours et ont eu gain de cause. Pourtant, aucun n’a réintégré son poste jusqu’à l’heure. Le ministère de la Justice s’était, en effet, opposé au jugement du Tribunal administratif expliquant que les juges en question faisaient l’objet de poursuites. 
 
 
Le professeur de droit, Amine Mahfoudh, avait aussi commenté le sujet assurant que le président de la République a bloqué le mouvement dans le corps des magistrats alors que la liste lui est parvenue. Celle-ci inclurait les magistrats révoqués, selon Amine Mahfoudh. 
 

N.J. 

 

 

12/09/2022 | 09:00
2 min
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Commentaires
BOUSS KHOUK
COUCOU bn
a posté le 12-09-2022 à 17:41
EX EX EX député , a moins que nous sommes pas au courant , merci de nous mettre au parfum , depuis le temps que ça pu !