
Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a salué l'Italie pour sa compréhension et son soutien au « processus de correction politique et de redressement économique en cours ». Il l’a remercié pour les efforts et l’engagement auprès des partenaires de la Tunisie. L'Italie avait multiplié les pressions et les interventions pour parvenir à des accords de soutien financier entre la Tunisie et les membres de l'Union européenne. Elle a, aussi, appelé le Fonds monétaire international (FMI) à débloquer une première tranche de l'accord en cours de négociation afin d'entamer les réformes économiques.
S'exprimant le 2 juin 2023 lors de la célébration de la Fête nationale italienne, Nabil Ammar est revenu sur les relations tuniso-italiennes et leur importance pour notre pays. Il a mis l'accent sur l'impact bénéfique de ce soutien et de cette solidarité entre la Tunisie et l'Italie. Il s'agit, selon lui, de la même solidarité ayant permis de sortir l'Europe de la crise entre 1938 et 1945. Il a estimé que la complexité et la richesse de l'histoire de l'Italie lui permettent de comprendre ce que vivait la Tunisie.
Nabil Ammar a, aussi, évoqué la proximité géographique entre les deux pays. Il est revenu sur la proposition du président de la République, Kaïs Saïed, d'organiser une conférence régionale sur la migration. Le chef de l'État avait mentionné la chose lors d'une rencontre ultérieure avec le ministre. Il avait précisé que cet événement devait témoigner de la participation de tous les pays concernés. La Tunisie est l'un des principaux territoires devenu problématique pour les Européens. Plusieurs migrants tunisiens, mais aussi étrangers choisissent de tenter une traversée de la Méditerranée depuis ses côtes.
La proposition du président devrait, selon lui, trouver un écho favorable pour lutter contre la migration irrégulière et parfois inhumaine. « Notre monde est de moins en moins prévisible. Nul ne peut sérieusement prétendre détenir les solutions aux problèmes de notre époque, chez lui, déjà ! Et encore moins en dehors de ses frontières », a-t-il dit.
Dans son discours, le ministre a indiqué qu'il y avait des valeurs et des objectifs communs, mais aussi, des différences entre les pays. « Chaque État doit chercher à atteindre un équilibre et une stabilité par le biais de ses propres forces internes, en plus des efforts fournis par ses vrais partenaires », a-t-il affirmé. Il s'agit, selon lui, des pays avec qui les liens et intérêts sont les plus imbriqués.
Pour rappel, l’Italie et la Banque mondiale ont accordé, à la date du 2 juin 2023, un million d’euros à la Tunisie en faveur du programme de réformes dans le cadre d’un accord d’appui au fonds fiduciaire « Tunisia Economic Resilience and Inclusion Umbrella Fund ».
Les officiels et ministres italiens multiplient depuis plusieurs semaines les déclarations de soutien et les visites en Tunisie. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, se rendra la semaine prochaine en Tunisie suite à une invitation du président de la République, Kaïs Saïed.
S.G




Basta cozi : retourna democratia illici presto pronto
Basta gorgonzola pesto macarona netna puttanesca putschika nazionalisti fascisti
Liberte aux prisonnier.e.s politiques et d opinions sans exclusives !
l'Italie ne veut juste pas que vous déversiez une partie de la population tunisienne sur ses côtes si le pays se met en défaut de paiement.
Juste une solution pour l'épée de Damoclès qui se trouve sur la tête des italiens.
D'autre part l'Italie reviens a la charge pour développer son économie en Afrique du nord et ainsi prendre la place de la France.
Non Monsieur. Il ne soutiennent pas votre "processus".
Un aveu de l'incapacité à trouver les solutions aux problèmes. L'exécutif sert à quoi ?
Un discours inquiétant


