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Mustapha Ben Jaâfar : le politicien doit écouter la rue ou changer de vocation
31/01/2023 | 10:30
4 min
Mustapha Ben Jaâfar : le politicien doit écouter la rue ou changer de vocation


L’ancien secrétaire général du parti Ettakatol et ancien président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfar a considéré que le faible taux de participation aux législatives était prévisible, mais ne signifiait pas une perte de légitimité du chef de l’État, Kaïs Saïed. Il a essayé de justifier la chose en affirmant qu’il s’agissait d’un phénomène mondial.

Invité le 31 janvier 2023 par Malek Khaldi à La Matinale sur Shems FM, Mustapha Ben Jaâfar a affirmé que les taux de participation étaient en déclin depuis 2011. Ceci résulte, selon lui, de l’absence de confiance entre les électeurs et la classe politique. Il a considéré que le taux de participation impacte la légitimité des institutions et les résultats doivent être respectés. Il a mis en garde contre la non-représentativité d’un parlement élu.

« Le dialogue n’aura pas lieu au sein de cette institution… Il aura lieu en dehors de l’institution, c’est-à-dire, dans la rue… En cas de rupture avec ceux qui n’ont pas participé aux élections, quelle est l’utilité du parlement ? Se poser cette question vise à porter atteinte au parlement… Pourquoi le peuple ne vote-t-il pas ? Nous devons nous poser cette question ! Les raisons sont multiples. Nous en sommes tous responsables… La dernière décennie compte des échecs et des réalisations… Je ne vais pas la qualifier de noire ou de blanche… Certains décideurs n’ont pas donné le bon exemple », a-t-il déclaré.


Réagissant à la déclaration du chef de l’État, Kaïs Saïed, durant son entretien du 30 janvier 2023 avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, Mustapha Ben Jaâfar a souligné l’importance d’être à l’écoute des autres et des critiques. Il a considéré que les résultats des élections nécessitaient de la médiation et de la réflexion. Il a estimé qu’il n’y avait pas de démocratie sans les partis et les syndicats. Il a considéré que les partis politiques devaient organiser des conférences au lieu de protester. Ces derniers, selon lui, ne cherchent qu’à être au pouvoir et à retourner à la situation d’avant le 25 juillet 2021.

« Quel est le mécanisme permettant de provoquer le changement ? Un coup d’État pour mettre fin à un coup d’État ? Nous devons respecter les institutions et les résultats des élections… Il y a un mandat de cinq ans… Les partis doivent s’organiser… Revenir au 24 juillet 2021 n’a aucun sens… Si la classe politique n’a pas assimilé la position du peuple à la date du 25 juillet 2021, c’est qu’elle est à côté de la plaque… Le peuple n’a pas toujours raison, mais le politicien doit écouter la rue… Ils doivent tous le faire ou changer de vocation », a-t-il ajouté.

Mustapha Ben Jaâfar a appelé les partis à tenir leurs congrès et à rajeunir la direction. Il a, également, évoqué la nécessité de réviser la loi électorale et la législation applicable aux partis. Il a salué l’intervention de l’UGTT, son rôle dans l’encadrement de ses militants et sa neutralité. Il a appelé la centrale syndicale à ne pas prendre de positon en faveur de l'une des parties au conflit politiuqe actuel. Il a considéré que Kaïs Saïed devait regrouper tous les avis puisqu'il s'agit du président de tous les Tunisiens.

 

 

S.G

31/01/2023 | 10:30
4 min
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Commentaires
Nino
mal placé
a posté le 31-01-2023 à 14:09
taisez-vous !....l'histoire est là et le deni des gens de votre espèce continuent à donner des leçons.....rappelez vous du règne catastrophique de la troïka dont vous étiez le porte drapeau et le chaos qui s'en est suivi....et taisez-vous ?
Philobog
Consensus
a posté le 31-01-2023 à 12:21
M.B.J. est le roi du consensus
Si un khanfouss traverse son salon, avant d'agir - chose qu'il fait rarement - il cherchera le "consensus" pour savoir si il faut un coup de chlaka, darba flitox, ou le laisser continuer....
Barth
Donneur de leçon
a posté le 31-01-2023 à 12:15
cet Homme là a tromper son électorat en s'associant avec les islamistes et il ose faire la morale a Kais saied, ou vas ton. il devrait lui aussi disparaitre avec ghannouchi et consorts
Abir
Belleahi or9ed fi tebnek
a posté le 31-01-2023 à 12:10
T'en fais partie de tes collabos entrepreneurs kwanjias pour détruire le pays ,le temps que l'autre entrepreneur ks vous a rejoint! Inchallah Rabi s'occupera de vous tous et rendra justice pour notre mère patrie
takilas
La rue des délinquants nahdha
a posté le 31-01-2023 à 11:40
Ou bien les citoyens ui "veulent" se débarrasser de nhdha qui a comploté pendant plus que dix ans.
Par ailleurs le coup d'état manigancé par nahdha à l'encontre de nida tounis vainqueurs des élections de 2014 , a été en quelque sorte vengé et ce en récupérant certains d'entre-eux, comme quoi la vraie démocratie fait bon chemin en Tunisie, Dieu merci.
Abel Chater
Le grand professionnel de la trouille, de l'hypocrisie et du caméléonisme politiques, Mustapha Ben Jaâfar, l'acteur principal de ce dont son "président légitime" Kaïs Saïed accuse sa Troïka, ne défend pas son collègue Ali Laârayedh,
a posté le 31-01-2023 à 11:31
Mustapha Ben Jaâfar, ne fait que lécher les bottes de Kaïs Saïed, afin que les putschistes ne lui déroulent pas son dossier. Ce sont ces vieux clous rouillés du caméléonisme et de l'hypocrisie politiques comme ce Mustapha Ben Jaâfar et ses semblables Abid Briki, Brahim Bouderbela et tant d'autres faux-jetons sans foi ni loi, qui changent leur peau de serpents pour échapper à la justice de Kaïs Saïed.
La question qui s'impose d'elle-même, qui les invite encore et à quoi servent leurs avis, du moment qu'ils fussent eux-mêmes les lâches acteurs politiques, qui ont abusé de la Révolution du 14 janvier 2011, puis se sont enterrés après le coup d'Etat du 25 juillet 2021, comme s'ils n'étaient de rien dans la vie politique et sociopolitique postrévolution en Tunisie.
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.