
Le président de l’observatoire des droits de l’Homme, Mustapha Abdelkebir, a indiqué que 130 Subsahariens, sur un total d'environ 450 migrants, sont bloqués aux frontières tuniso-libyennes dans la zone militaire tampon, précisant qu’ils ont été transférés dans le gouvernorat de Tataouine en attendant le transfert du reste du groupe vers plusieurs autres gouvernorats dans le cadre d'une mesure humanitaire importante, selon ses termes.
S'exprimant sur le sujet au micro de Wissal Kasraoui, dans la Matinale de Shems FM, Mustapha Abdelkabir a considéré que le maintien des migrants dans cette zone frontalière représente un danger, en particulier dans une région sécuritaire militaire fermée où aucun étranger ne peut accéder sans autorisation, en plus de leur manque de commodités de vie, en particulier dans de telles conditions climatiques extrêmement chaudes, en plus de la présence de femmes, d'enfants et de nourrissons au sein de ce groupe de migrants.
Le président de l'observatoire a renouvelé son appel à traiter la question des migrants et des réfugiés conformément à la législation nationale et aux conventions internationales auxquelles la Tunisie a adhéré. Il a, également appelé à rechercher des solutions dans le cadre de la loi, que ce soit par le biais du retour volontaire ou de l'accélération des organisations dans le traitement des demandes d'asile, en coordination avec leurs ambassades et les pays voisins, ainsi qu'avec les pays européens, pour trouver des solutions appropriées.
Dans ce contexte, il a souligné l'importance de créer une haute instance nationale chargée des questions de migration et d'asile pour travailler dans le cadre d'une vision stratégique de la question.
S.H
