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Moez Hadidane : l’accord avec le FMI soutiendra le programme de réformes
16/10/2022 | 17:20
2 min
Moez Hadidane : l’accord avec le FMI soutiendra le programme de réformes

 

L’économiste et analyste financier, Moez Hadidane a déclaré, dimanche 16 octobre 2022, à l’agence Tap, que les services du FMI et les autorités tunisiennes sont parvenus hier samedi 15 octobre 2022, à un accord au niveau des experts, pour soutenir les politiques économiques de la Tunisie, avec un programme qui s’étalera sur 48 mois au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEC) d'environ 1,9 milliard de dollars.

 

"Cet accord est l’aboutissement des entretiens à Washington, DC, du 10 au 15 octobre entre la délégation tunisienne et une équipe du Fonds monétaire international, dirigée par Chris Geiregat et Brett Rayner, dans le cadre de la poursuite des discussions sur le soutien du FMI et du programme global de réformes économiques des autorités".

 

"Sur la base des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI prépareront un rapport qui, sous réserve de l'approbation de la direction, sera présenté au Conseil d'administration du FMI pour discussion et décision. L'accord final sur l'arrangement est donc subordonné à l'approbation du Conseil d'administration du FMI, prévue pour décembre 2022".

 

"La Tunisie aura donc la possibilité d’accéder à 1 472 milliards de DTS (équivalent à 1,9 milliard de dollars), soit 270% de sa quote-part dans le capital du FMI", a précisé Moez Hadidane.

 

"Le nouveau crédit, qui sera accordé à la Tunisie (probablement à partir de janvier 2023) ne pourra à lui seul combler les besoins de financement de la Tunisie, mais le FMI suggère que cet accord incitera la communauté internationale à contribuer au succès du programme des autorités tunisiennes par le déblocage rapide de financements supplémentaires".

 

"La Tunisie peut désormais, compter sur des financements urgents de bailleurs de fonds dans le cadre de la coopération bilatérale, mais ne pourra toujours pas sortir sur le marché financier international", a averti l'expert.

 

"Les équipes du FMI ont déclaré que la détérioration de l'environnement mondial et les prix internationaux élevés des matières premières pèsent lourdement sur l'économie tunisienne, en plus des faiblesses structurelles sous-jacentes dans un contexte socio-économique difficile. La croissance ralentira probablement à court terme, tandis que la hausse des cours internationaux des matières premières exercera des pressions sur l'inflation ainsi que sur les soldes extérieurs et budgétaires".

 

Selon Hadidane, le nouvel accord du MEC soutiendra le programme de réformes économiques des autorités visant à rétablir la stabilité extérieure et budgétaire de la Tunisie, à renforcer la protection sociale et à promouvoir une croissance plus élevée, plus verte et inclusive et la création d'emplois tirée par le secteur privé.

 

S.H (Avec Tap)

16/10/2022 | 17:20
2 min
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Commentaires
Nam
Le compte est bon
a posté le 17-10-2022 à 10:55
Les augmentations de salaires exigées par l'ugtt , les jours fériés supplémentaires offerts par le gouvernement et le déficit chronique des entreprises publiques engloutiront à eux seuls ce misérable prêt , s'il reste quelques miettes , ce sera pour les imprévus .
Agatacriztiz
Serrer un peu plus la ceinture et travailler
a posté le 16-10-2022 à 18:18
En deux mots, il faut prendre le taureau par les corne et avoir le courage de faire ce qui est nécessaire pour redresser, en premier lieu, avec l'aide d'investissements privés, celles des entreprises publiques qui s'avèreront être de véritables gouffres financiers si on intervient pas pour les sauver. (ex : Tunisair)
Il vaut mieux que les détenteurs de gros capitaux privés investissent dans des secteurs publics qui peuvent être encore tirés du gouffre par l'émission de bons du trésor qui serviront à des investissements dans des développements nécessaires au lieu de servir de menue monnaie au clan fermé des cambistes et boursicoteurs stériles.
Il faudrait également que les pouvoirs publics reprennent en main le secteur de l'énergie pour le développement du solaire dans le pays.
Enfin et entre autres, le secteur agricole doit faire l'objet d'une attention particulière et confié à des agronomes et hydrologues avertis, à même de mener les réformes et orientations nécessaires pour la meilleure utilisation de nos terres cultivables en fonction des ressources hydriques.
Gg
Mais non!
a posté le 16-10-2022 à 17:45
C'est l'inverse: la mise en oeuvre du programme de réformes soutiendra l'accord avec le FMI.
Parce que tous les organismes en ont marre des promesses de réformes jamais tenues, et de l'argent qui disparaît dans le sable...
A un moment, il faut arrêter de prendre ces organismes pour des cons!
DHEJ
Des réformes pour les nuls
a posté le à 21:41
En TTC ou en HTVA?


La Tunisie connaît trop d'experts en rien pour comprendre pourquoi le pays est dans le gouffre.