Le système laitier traverse une situation difficile, a affirmé, lundi 26 août 2024, le directeur de l'unité de production animale de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (Utap), Mnaouer Sghairi. Et de noter qu’il y a une unanimité à ce sujet.
Ces difficultés sont dues à plusieurs accumulations, notamment une sécheresse qui dure depuis sept ans et une hausse vertigineuse des prix des fourrages (95% des composants des aliments du bétail étant importés, ndlr) corrélés à une baisse de production de foin, a-t-il expliqué dans un passage téléphonique au micro de Lobna Bedda dans l’émission Echerâa Ettounsi sur Express FM.
Ainsi, les coûts de production ont augmenté de façon exponentielle alors que les prix de vente sont restés pratiquement stables : deux dinars à 2,1 dinars le coût pour l’agriculteur contre un prix de vente de 1,34 dinar. Résultat des courses, plusieurs agriculteurs ont abandonné cette activité et ont vendu leur cheptel, dont une partie a été acheminée en contrebande vers l’Algérie.
Ainsi, le pays est doublement pénalisé avec un manque de lait et viande mais aussi des difficultés à remplacer le cheptel, le prix d’importation d’une vache étant situé entre 11.000 et 12.000 dinars, un prix extrêmement élevé pour les agriculteurs.
I.N.
La honte!!
le zéro moins -10 en économie!!.
Saied devrait le savoir, quand même!
l etat fait subbir aux agriculteur tunisien le fait que le consommateur ne veut pas d inflation et d augmentation du lait .
mais le lait et la viande doivent augmenter si les matiere premieres augmente c est a l etat d utiliser les taxation des importations pour soit compenser et subventionner les agriculteur tunisien ou utilis2 ces taxe pour maintenir le prix articfiellement bas mais ce n est pas a l agriculteur de bloquer son prix pour satisfaire les politiques incompetents .
si cela continue plus aucun agriculteurs tunisien ne fera du lait et de la viande et nous serons dependant de l importation europenne , c est cela la HAUTE TRAHISON
