
Il n’y a pas lieu de s’inquiéter la prochaine période de basse lactation, a rassuré, vendredi 23 août 2024, le président du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), Karim Daoud, en affirmant que le manque peut être comblé par l’importation. Cela dit, il a affirmé que la production nationale est en train de diminuer depuis quelques années, ce qui est inquiétant en soi.
Le syndicaliste a indiqué, au micro de Manel Gharbi dans l'émission Expresso sur Express FM, que la production laitière est liée au nombre de vaches, à la productivité de la filière et au travail de l’agriculteur-éleveur.
Il a précisé que le cheptel actuel est d’environ 160.000 têtes contre 200.000 à 250.000 têtes il y a trois à quatre ans. Une baisse due à la sécheresse et à la hausse des prix des fourrages, notamment importés, alors qu’en parallèle le prix de vente du lait est fixé et que le prix de la viande rouge est en hausse.
Et d’expliquer que le coût de production d’un litre de lait en compris entre 1,5 et 1,8 dinar selon le mode de production et qu’il est vendu aux centres de collectes à 1,34 dinar, ce qui représente une perte de 0,2 à 0,5 dinar par litre pour l’agriculteur.
Karim Daoud a appelé à la révision des prix de vente du lait de l’agriculteur aux centres de collecte, soit un coût compris entre 1,6 et 1,7 dinar le litre plus la marge de bénéfice.
I.N.
La faute ?
Le fourrage frais (luzerne verte) autrefois importé des grandes plaines d'Ukraine et aujourd'hui, en proie à la guerre avec la Russie, qui vient à cruellement manquer, alors que cela constitue la base d'une bonne industrie laitière, de bonne qualité.
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Connaissant le Jura - entre l'Est dd la France et l'Ouest de la Suisse, je fus admiratif quant à la pratique de la transhumance estivale des bovins, vers les hauts pâturages naturels de montagne, où se trouve naturellement, des herbes sauvages naturelles et propices à la production laitière.
En atteste la qualité du lait Helvétique.
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Question - idée ... :
=> Pourquoi ne pas insérer par semis à grande échelle, un couvert végétal dans nos montagnes du Nord-Ouest (Jendouba, Béja, mais aussi Bizerte et Zaghouan) déjà relativement humides et fraîches ?
Les deux premiers gouvernorats cités, détiennent déjà un nombre très lmportant de bovins.
Cela permettrait de joindre l'utile à l'agréable.
Permettre aux bovins d'avoir un fourrage naturel et sain et à nous autres - consommateurs - d'avoir un lait de haute qualité, ce qui n'est certes, pas trop demandé.
Cdla contrastera grandement avec ce lait reconstitué à base de poudre et dégueu, commercialisé par ce grand groupe et qui n'est certainement pas un véritable délice. (Je ne cite personne).
Outre le goût horrible, on y trouve régulièrement des dépôts au fond.
Rien à voir avec la qualité des laits Helvétiques ou encore Hollandais.