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Mansri : les partis politiques et les associations n’ont pas le droit de financer les candidats aux législatives
03/10/2022 | 16:57
2 min
Mansri : les partis politiques et les associations n’ont pas le droit de financer les candidats aux législatives

 

Les Tunisiens qui se porteront candidats aux législatives, prévues en décembre prochain, en tant que membres de partis politiques, ne pourront pas bénéficier du financement de leurs structures. Idem pour les candidats aux élections législatives qui ne pourront pas bénéficier de financements octroyés par des associations. C’est ce qu’a affirmé, lundi 3 octobre 2022, le porte-parole de l'Instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Tlili Mansri.

 

Dans une déclaration à la Tap lundi 3 octobre 2022, M. Mansri a ainsi expliqué que le décret 55 indique que seules des personnes physiques peuvent financer les candidats.

Et de soutenir que « la protection de la vie politique du financement corrompu nécessite la mise en place d’une loi spéciale pour les sondages d’opinion et le financement des partis politiques et des associations ».

Le porte-parole de l'Isie a aussi spécifié que la nouvelle Loi électorale impose que tous les rapports relatifs aux financements étrangers ou venus de l’étranger soient communiqués aux services de l’instance, en soulignant que toutes les institutions de l’Etat y sont obligées pendant la campagne électorale. Et de noter que cette même loi prévoit des sanctions pécuniaires et des peines de prison pour les auteurs de délits financiers pendant le processus électoral.

 

Mohamed Tlili Mansri a ainsi souligné que le nouveau mode de scrutin uninominal est un choix politique et législatif, bâti sur deux critères, « le premier est le principe de proximité et de représentation territoriale, tandis que le second est la prise en compte de la densité de population, puisque l’élu représentera environ 72.000 habitants ».

 

Le matin même, le membre de l’Isie avait indiqué que le scrutin se fera sur les personnes et non pas sur des listes et des partis politiques.

« La nouvelle Loi électorale a mis en place un nouveau système de vote, le scrutin uninominal contrairement au scrutin de liste ou de parti politique. L’instance se conduira avec les candidats comme étant des individus : c’est-à-dire que les partis politiques ne pourront pas candidater avec des listes. Au niveau de la loi, seuls les individus ont le droit de faire la campagne électorale, ils doivent avertir l’instance de leurs réunions et des détails de leurs campagnes, pour qu’ils soient sous sa surveillance et son contrôle », avait-il assuré.

Et d’ajouter : « Cela n’empêche pas, qu’un individu se présente à l’instance et se porte candidat en tant que membre d’un parti politique. Aucun article de loi ne l’empêche, mais en tant qu’instance, il sera considéré comme un individu et non pas un parti politique ou une liste électorale ».

 

I.N

03/10/2022 | 16:57
2 min
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Commentaires
A4
Question:
a posté le 03-10-2022 à 18:18
Cela nous sert à quoi d'organiser des élections quand on sait que dieu-robocop peut très bien et tout seul "élire" les députés qu'il veut ?
Nous n'allons quand même pas mettre en doute la justesse de ses choix !
Fares
Bonne chance
a posté le 03-10-2022 à 18:13
Bonne chance pour l'application de cette loi. Ces élections porteront le non de code "opération sous-marin"

On dirait que l'ISIE et les fans de kaisollah sont entrain de se rendre compte de la loi électorale pondu par l'expert en droit constitutionnel. Une vraie mascarade, on va bien rigoler le 17 décembre. Un autre fiasco après celui de la guerre contre les spéculateurs.