
Un mandat de dépôt a été émis par le juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Gabès contre le gouverneur de Gabès, Mosbeh Kardamin, limogé le 30 mars dernier par le chef de l’État. L'ancien gouverneur est accusé d'avoir été vu sur les lieux de son travail alors qu'il a été notifié officiellement de sa révocation.
C’est ce qu’a indiqué, jeudi 6 avril 2023, le premier substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Gabès et porte-parole du tribunal, Mounir Aroum, dans une déclaration à la Tap.
Une enquête judiciaire a été ouverte à ce sujet, lundi 3 avril 2023. Mosbeh Kardamin risque, pour s’être rendu au gouvernorat après la notification de révocation, un an d’emprisonnement et cent vingt dinars d’amende.
L’article 112 du Code pénale dispose : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de cent vingt dinars d’amende, tout fonctionnaire public ou assimilé qui, s’étant fait notifier officiellement une décision de révocation, continue à exercer ses fonctions ».
Notons que le gouverneur est accusé dans trois affaires : l'octroi d'autorisations de taxis individuels, l’octroi d'autorisations de vente de fourrage et des soupçons de fausses déclarations à propos d’un accident de la route, selon la même source précitée.
Dimanche 2 avril 2023, le gouverneur avait été laissé en liberté en attendant son audition dans d'autres affaires.
Rappelons aussi que la présidence de la République avait indiqué, jeudi 30 mars 2023, que, sur ordre du président de la République, le ministère public a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire, à la demande de la ministre de la Justice, contre le gouverneur de Gabès en rapport avec « des actes illégaux qu’il avait commis ».
Plus tôt dans la soirée, un communiqué avait annoncé que le président de la République, Kaïs Saïed, avait décidé, par décret présidentiel, de limoger le gouverneur de Gabès, Mosbeh Kardamin.
En poste depuis 2021, Mosbeh Kardamin avait été nommé après le limogeage, par décret présidentiel, de Mongi Thameur. Il fait partie du cercle proche du président de la République. Il avait d'ailleurs été le coordinateur de sa campagne électorale dans la région de Gabès.
I.N
Cordialement assil iRRiF luid ETTABOUNA ahlou erroujoula ahlou ELWATTANiA ahlou elkaram
C'est un exemple qui démontre la bassesse de nahdha et leur esprit malsain et infecte.
C'est avec cet esprit qu'ils sont venus de londres en 2011 croyant que la Tunisie est un terrain vague de jeu.
On a vu depuis, où vos souhaits d'incultes, d'illettrés et d'analphabètes, nous ont mené.
Tout de même, je me dis que vous avez été royalement servis.
Si vous croyez que l'honnêteté, l'intégrité et le patriotisme sont prédominants dans l'ADN du bougnoule courant tunisien, vous vous fourrez l'orteil dans l'oeil, jusqu'au genou.
C'est tout le contraire.
L'ensemble, je dis bien l'ensemble, des députés, des ministres et de la totalité des cadres nommés et placés à la tête de nos institutions et de nos administrations lors de la 1ère brouette party, furent les plus grands affamés que connu l'humanité.
Si vous croyez que cela va s'estomper du jour au lendemain, vous faites fausse rut.
Aller, une fois encore : Khobz ou mè et ZABA, lè.
Le tunisien croit que l'état ne peut rien faire
Oooohhh... :-O Et il a été le coordinateur de la campagne électorale du président de la République à Gabès ? :-O :-O :-O Peut-etre il faut commencer à réfléchir ? Mais noooooooooooooon, vous etes les Patriotes !



