
La réunion qui devait se tenir le vendredi 19 août dernier entre la présidence du gouvernement et la direction de la centrale syndicale n’a pas eu lieu. La veille, le gouvernement avait demandé son report sine die. Des supputations ont bien été entendues ici et là, certaines des plus farfelues, pour tenter d’expliquer ce report surprise de cette réunion tant attendue. Mais dans l’esprit de tous, il était clair que le président de la République était derrière cette décision. Après avoir écrasé le parlement, les partis, la classe politique, les instances constitutionnelles, les médias du secteur public et même le pouvoir judiciaire, Kaïs Saïed ne peut désormais tolérer la présence d’une UGTT forte, indépendante de son autorité et qui joue le rôle de contrepoids à son pouvoir personnel absolu.
Il était clair depuis le début que les rapports de l’UGTT avec le gouvernement de Najla Bouden étaient poussifs pour des raisons objectives et d’autres qui le sont moins. Le contact entre les deux parties n’a pu reprendre que le 12 août dernier grâce à une médiation de l’Organisation internationale du travail. La situation économique du pays est certes catastrophique. La situation sociale est désolante. Le gouvernement a pratiquement les mains et les pieds liés. La direction syndicale était consciente de ces difficultés et avait même annoncé sa volonté de trouver des solutions négociées à tous les dossiers afin de préserver une paix sociale déjà fragilisée par un contexte politique effervescent. Mais pour le syndicat des travailleurs, il était exclu d’accepter la position du gouvernement concernant trois points essentiels.
Le premier point est en rapport avec le principe de la continuité de l’Etat. Ce principe doit être constant à l’intérieur du pays comme dans les relations internationales de la Tunisie. Il ne doit pas être remis en cause avec les partenaires sociaux concernant les anciens accords conclus avec les gouvernements précédents alors qu’il est appliqué scrupuleusement quand il s’agit de payer les échéances des dettes, quitte à racler les fonds des caisses de l’Etat et laisser en rade, pour plusieurs jours, des cargos de produis de première nécessité faute de liquidités financières.
Le second point concerne la note circulaire N° 20 qui interdit aux ministères ainsi qu’aux entreprises publiques d’entamer des négociations avec leurs syndicats sans accord préalable de la présidence du gouvernement. En plus de son caractère liberticide et anti démocratique, cette note circulaire est une violation flagrante des conventions internationales sur le dialogue social et le droit syndical ratifiées par la Tunisie. Elle met surtout la paix sociale en péril.
Enfin le troisième point concerne l’attitude du gouvernement envers le Fonds monétaire international. En effet, le gouvernement donne l’impression d’être un élève studieux du FMI, de vouloir appliquer ses recommandations et ses consignes à la lettre au détriment des classes sociales populaires. Mais comme ce gouvernement n’a pas d’assise populaire et n’est pas issu d’un suffrage quelconque, il n’a que faire des ressentiments des couches populaires ou même du peuple. Son seul vis-à-vis est le président de la République.
Ce dernier se garde bien, pour le moment, d’aborder la question sociale ou économique. Mais il est impensable qu’il ne soit pas au courant ou qu’il ne cautionne pas les positions et les décisions de son gouvernement. C’est pourquoi le conflit social et économique se situe en réalité entre l’UGTT et Kaïs Saïed, le gouvernement étant un simple fusible qui sautera à la première occasion. Ce conflit est inévitable car le président de la République en a besoin pour asseoir définitivement, sans partage son pouvoir, alors que l’UGTT sera contrainte d’entrer dans ce conflit qui lui a été imposé.
Le mode opératoire du président de la République étant statique et immuable, les étapes du conflit entre Kaïs Saïed et l’UGTT sont prévisibles. Il a commencé par déclarer sa volonté de refondre le dialogue national non sur la base des intérêts sectoriels mais sur la base de l’intérêt national c'est-à-dire des négociations sociales globales et centralisées qui recalent au rôle de figurants les structures syndicales intermédiaires ou de base. Il y aura ensuite la réactivation de la plainte contre la direction syndicale actuelle contestant la légitimité du dernier congrès de l’UGTT. Il y aura aussi le montage très médiatisé de dossiers de corruption contre quelques brebis galeuses au sein du monde syndical, il y en a sûrement, afin de discréditer les syndicalistes et donner à la centrale syndicale l’image d’une organisation de malfrats. Enfin, et bien entendu, il y aura la suspension de la cotisation directe des salariés du secteur public.
Toutes ces manœuvres ont déjà été utilisées contre l’UGTT dans le passé. Dans les années 80, l’Etat avait même parrainé un putsch syndical. Rien ne permet de supposer que la démarche actuelle de Kaïs Saïed connaitra un sort meilleur.



La seule partie valable de son discours, SBH la met dans "Il a commencé par déclarer sa volonté de refondre le dialogue national non sur la base des intérêts sectoriels mais sur la base de l'intérêt national c'est-à-dire des négociations sociales globales et centralisées qui recalent au rôle de figurants les structures syndicales intermédiaires ou de base. Il y aura ensuite la réactivation de la plainte contre la direction syndicale actuelle contestant la légitimité du dernier congrès de l'UGTT. Il y aura aussi le montage très médiatisé de dossiers de corruption contre quelques brebis galeuses au sein du monde syndical, il y en a sûrement, afin de discréditer les syndicalistes et donner à la centrale syndicale l'image d'une organisation de malfrats. Enfin, et bien entendu, il y aura la suspension de la cotisation directe des salariés du secteur public."
Eh oui, il est grand temps pour KS de mettre toutes ces "anomalies" à plat !!!
L'UGTT et ses dirigeants corrompus ne sont pas des intouchables!!!
Les proches des membres de la direction de l'association de malfaiteurs qu'est l'ugtt, sont ceux qui ont profité le plus de l'anarchie qui régna de 2011 au 25/07/2021 béni.
Quant aux preuves que certains crétins du même bord probablement, réclament, il suffit de comparer le rythme de vie de ces escrocs, avant et après 2011.
Soub7ane Rabbi, ils ont tous découvert en même temps que les chléyék bagla-liha benou hillal, le secret de la pierre philosophale.
Tous des ripoux, tous des opportunistes, tous des escrocs, tous des parvenus, tous des charognards affamés .................
éttfou8 3ala hél z'nouss wél rassa él kalba
Des Naim (s) il y en a plein en Tunisie !!!
L'ampleur et les conséquences a moyen terme de la crise socio-économique sont très largement sous-estimées; la majorité du bon peuple n'arrive pas a comprendre la spirale en cours de paupérisation et de restrictions budgétaires;
Or le Tunisien fonctionne essentiellement selon ses instincts et ses besoins primaires; ventre affamé n'a point d'oreilles et encore moins d'intelligence.
Les dizaines de morts qui vont marquer la répression massive actuellement en phase de pré-lancement ne constitueront pas une solution mais plutôt l'amorce d'une guerre civile inédite depuis la révolte de Beni Ghanem
Au moins en Allemagne, c'est tout simplement impensable !
La Tunisie s'est laissée trop longtemps traîner par cette association mafieuse et c´est dépuis le temps de Bourguiba.
L´UGTT représente un vrai DANGER imminent pour l´économie, la sécurité et la paix sociale du pays.
Combien de temps encore devrons-nous tolérer et accepter ces parasites, c'est pourquoi M. le Président Kaiis Saied, s'il vous plaît, interdisez immédiatement ce bordel (par un DECRET du siècle!).
Notre pauvre pays ne peut plus se permettre le luxe de tolerer ces monstres BenouHilèliens non civilisés !
S'il vous plaît, une Interdiction immediate, serait un salut pour notre pays !
Il est temps ou jamais de le faire, car je ne crois pas que le prochain ARP en soit capable un jour !
Allah Yar7èm Waldik! Vous n´avez absolument rien à perdre mais tout à gagner !



