
La digitalisation de l’administration tunisienne est un gros mensonge, selon l’expert comptable Maher Gaida. Dans une intervention dans l’émission impossible de Borhen Bsaies, sur radio IFM, il a affirmé, mardi 16 janvier 2024, que l’administration tunisienne exploitait encore des outils qui datent des années 90.
Il a dénoncé, dans ce sens, le manque d’efficacité de l’administration notant que cette machine est en train de pomper des budgets colossaux alors que sa productivité est quasi nulle.
Il a ajouté que l’administration tunisienne devrait faciliter le quotidien des citoyens et non constituer des blocages soulignant la nécessité de redistribuer les objectifs pour que l’administration puisse améliorer la qualité de vie des citoyens.
Revenant sur la situation au sein des entreprises publiques, il a pointé du doigt un problème de gouvernance expliquant que les entreprises publiques coûtent cher à l’État, mais sans efficacité économique. « Deux des entreprises publiques ont coûté un milliard de dinars en salaires, sans compter les avantages en nature et le coût de la sous-traitance », a-t-il déclaré évoquant l’importance de placer, dans ces entreprises, des compétences qui ont des connaissances en comptabilité, en finances, en fiscalité et en droit.
Il a poursuivi, dans ce même contexte, en affirmant que le contrôle au sein de ces entreprises est quasi-absent, ce qui laisse place à la corruption. Il a révélé, également, que dans plusieurs cas ces entreprises avancent des états financiers erronés avec des pertes ou des gains factices, ce qui, à son sens, impacte les décisions politiques.
Il a recommandé l’utilisation des normes Ipsas car cela permettrait de dévoiler la réalité économique des entreprises publiques et d’évaluer les ressources financières mésusées et ainsi les réorienter. Selon Maher Gaida, certaines entreprises disposent d’actifs en milliards, terrains et bâtiments… qu’elles ne savent pas exploiter et dont la gestion peut être cédée à des sociétés d’asset management pour les valoriser. Pire ! Certaines disposent de bâtiments et louent d’autres locaux. « N’est-ce pas là de la dilapidation de deniers publics ?! ».
N.J


Tebourba et environ sont rattachés à la cbss manouba,2 dinars allez retour
Mais la chère administration a décidé autrement,tebourba et environs sont rattachés au bureau cnss mornaguia : conclusion plus de temps de déplacement mais mais mais surtout 9,1 dinars allé retour ça une bonne amélioration.
Parfois je pense que nos chers responsable ne son pas des tunisiens ils jouent contre nous
Seule le president peut changer la donne et renvoyer les corrompus qui bloquent ces projets
Et ils sont fonctionnaires, donc on ne peut pas les virer. De plus, si on les vire, plus de boulot, ils ne pourront plus manger.
Si bien qu'en France, par exemple, il a fallu plus de 20 ans pour (presque) régler le problème.
Certains fonctionnaires ont accepté de se former, des jeunes pour l'essentiel.
Sinon on a attendu les départs à la retraite. Progressivement, le corps des fonctionnaires a muté. Et le nombre de fonctionnaires a diminué.
C'est dans tous les pays pareil, la mutation prend beaucoup de temps!
La culture administrative installée depuis Bounkiba nous survivra tous.!
Le temps de Sidiki Bourguiba la Tunisie était pionniere en informatique sur le continent africain...
Allez consulter un vétérinaire...
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