Au terme de la réunion de l’instance administrative de l’Union générale tunisienne du travail, le porte-parole et secrétaire général adjoint de la Centrale syndicale Sami Tahri a récité la déclaration finale de l’UGTT.
Rappelant que l’organisation a été la cible d’une campagne d’incitation, l’instance a condamné le dernier discours du président de la République Kaïs Saïed depuis la caserne de la Garde nationale d’El Aouina.
L’instance administrative a dénoncé les accusations de trahison et les incitations contre les composantes de la société civile, les mouvements des jeunes et les contestations politiques et sociales, celle des habitants de Zarzis notamment.
Revenant sur la déclaration de Kaïs Saïed au sujet du droit syndical, le communiqué a affirmé que l’UGTT considérait un tel propos une atteinte au droit syndical et une tentative de saper le rôle de l’organisation.
« L’UGTT continuera à être engagée en faveur des causes nationales, à porter de l’intérêt à la chose publique et politique et à se battre pour sauver le pays, le construire et le développer. Elle sera toujours prête à lutter contre les tentatives d’infiltration ou de destitution de ses dirigeants élus (…) », précise le communiqué.
Le syndicat a souligné que l’organisation rejetait toute forme d’atteinte au droit à la grève que ce soit « à travers des arrestations, la fabrication de dossier dans les couloirs des tribunaux, la publication de circulaires qui sapent le droit aux négociations sociales (…) ou encore l’atteinte à la crédibilité de l’UGTT en refusant d’appliquer les accords signés ». « Cela est une preuve de l’agitation du pouvoir en place face à l’opposition de l’UGTT au dictat du Fonds monétaire international appelant à la suppression des subventions, la cession des entreprises publiques, le gel du recrutement dans la Fonction publique, la réduction de la masse salariale et exacerbant l'endettement du pays, et face à son initiative de dialogue national », a-t-il ajouté.
La Centrale a réitéré son adhésion au dialogue comme seul moyen de sortir le pays de la crise notant qu’elle considère ce qui se passe dans le pays depuis des mois – en particulier après le faible taux de participation aux élections législatives et le rejet des Tunisiens de la politique d'appauvrissement qui leur est imposée – une dérive de la voie en laquelle ils avaient foi.
Elle a dit tenir à présenter des projets globaux et des solutions profondes capables de sortir le pays de la crise, de faire face aux tentatives de restaurer la dictature et de rompre avec la décennie marquée par l’échec.
Appelant le gouvernement de Najla Bouden à mettre en œuvre les accords du 15 septembre 2022 et à activer les conventions sectorielles, l’UGTT a agité la menace de grèves dans plusieurs secteurs en cas de non-application des accords convenus entre le gouvernement et l’organisation.
L’UGTT a, dans ce sens, condamné les mesures prises par le gouvernement citant à titre d’exemple, la hausse des taxes, la révision à la baisse du budget des subventions, en plus des augmentations des prix.
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) n’a pas échappé aux critiques. Sami Tahri a signalé les retards accusés par plusieurs chambres syndicales relevant de l’Utica dans la signature des accords sur les augmentations salariales.
L’UGTT a enfin annoncé envisager un ensemble de mouvements de protestation dans les régions, dans plusieurs secteurs d’activité, mais aussi nationaux notant que les détails seront communiqués en temps opportun.
N.J.
Il ne faut jamais jouer avec le feu
La Tunisie est a genoux ne pas ajouter
Pourquoi l'?tat ou la justice ne font pas un audit de la gestion et des compte de ce syndicat ainsi que sur le patrimoine de ses dirigeants.
impopulaires greves qui terrorisent le quotidien du citoyen, permettront a Kaeies Saeid de frapper fort et de faire retourner
l ugtt a redevenir une organisation syndicale et cesser de faire la politique d un parti d opposition sous la couverture d un syndicalisme perverti. Encore plus de greves, megalomanes dirigeants de l ugtt et le peuple soutiendra encore plus Kaeies Saeid, un president elu par 73% des electeurs alors que meme pas un seul electeur ne vous a elu. Vous parlez au nom des tunisiens qui sont 12 millions, alors qu aucun seul electeur ne vous a elu pour le faire..
Non.
Les grèves constituent un blocage radical ; pas de "pression".
A un patron d'entreprise, vous lui ditent "pression" ?
Lui, vous répondra "mondialisation" : (ndlr je déménage ailleurs).
En fin de compte, qui est perdant, lorsque dans une Nation, les boites s'en vont et qu'il n'y a plus d'emploi ?
Vous arrivez à une situation que nous connaissons bien, en Tunisie, ou, par succession stupide de greves post 2011, les grosses boîtes ont déménagé.
...
Les fanatiques de greves, sont ... des nuls en négociations ... sinon, jamais ils n'arriveraient a un blocage ; un échec.
...
Oui.
Parce qu'un blocage - jne greve - est un échec, dont personne ne sort gagnant.
C'est un acte commis par des personnes simplistes ; un etre censé - avec la tete sur ses épaules et sachant utiliser ses neurones - n'arrivant jamais a un blocage, parce que - justement - il sait -calmement - négocier ... équitablement.
Qu'est-ce donc "négocier" ... ?
Se bloquer ?
Certes pas.
C'est - schématiquement parlant - s'asseoir - tous - a la meme table, pui, calmement, a tour de role, chacun expose ses idées / points de vues, de maniere rationnelle, objective et ... concise ; pas en monopolisant la discussion.
Des différents ?
Pas grave, quand les esptits sont calmes ... :
On fait chacun - équitablement , justement - des concessions, jusqu'a arriver a une solution a peut pres acceptable par toutes les parties.
...
Mais une greve ... cela, c'est quand vous avez des anes batés en négociations.
Des personnes inaptes et au Q.I. tres bas ; simplistes ... comme leur chef, l'ex employé de la société tunisienne de viande ... et tous ceux - naifs - qui le suivent docilement ... pour une misérable bouchée de pain personnelle, au dépent de L'INTERET NATIONAL.
... des opportunistes affamés ...
- Son éternel rival au sein de la centrale syndicale, Yaacoubi, ne profite de cette nouvelle nomination (qu'il salue d'ailleurs) pour arriver à un accord "historique" sur les revendications de tout le corps enseignant, et que le blason dudit Yaacoubi soit redoré au niveau de la centrale syndicale.
- Que l'étau se resserre et qu'il sera peut être le prochain à être interrogé à son tour sur des "investissements" effectués par ses proches ou des possibles "enrichissements sans causes"...
Le vacarme, les vociférations et les menaces récentes destinées à apeurer les autorités poussent à penser que c'est plutôt lui qui a peur que tout soit étalé sur la place publique et que sa conscience n'est pas aussi tranquille que ça.
Je me demande si l'ugtt vit en Tunisie ou ailleurs pour nous sortir des conneries pareilles
Aucune proposition pour sauver le pays que des propositions pour la détruire
Permettre à son agent des autoroutes de bloquer le passage des citoyens est inadmissible et n'est certainement pas autorisé dans la constitution.
Les sous fifres syndicalistes se permettent de bloquer l'état, le peuple et les institutions pour obliger l'état à exécuter leurs exigences est inadmissible.
Taboubi et consort font le jeu de l'opposition, ennahdha en tête, auprès de laquelle, ils trouveront un soutien de circonstance.
Malgré son importance depuis Bourguiba, le syndicat est appelé à beaucoup plus de sagesse et d'analyse des conséquences de pareilles actions.
Du jamais vu dans aucun pays du monde entier.
Tout cela pour pour que les membres ee cette organisation "union" deviennent des mi'iardaires, tout comme ladite nahdha qui a subtilisé l'argent , et les biens, de l'état et du peuple tunisien deouis leur arrivée en intrus de londres au cours du mois de janvier 2011, mais de plus de trouver le moyen de massacrer le pays tunisien sur le plan socio-économique.
On se demande comment des détenteurs , en l'occurrence l'UGTT, de la carte d'identité nationale, puissent commettre de telles traîtrises envers leur supposé pays.