
Le Commissaire européen en charge de la politique de voisinage et des négociations d'élargissement, Olivér Várhelyi, est revenu, mercredi 19 octobre 2022 lors d’une plénière du Parlement européen, sur la situation politique en Tunisie.
S’exprimant au nom du haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, il a avancé que : « L'Union européenne considère qu'il est crucial de continuer à être aux côtés du peuple tunisien (…) non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique ». Il a souligné, toutefois, que le soutien de l’Union européenne à la Tunisie était « fondé sur des principes et des valeurs partagés que la révolution du Jasmin a apportés »
Rappelant que l'Union européenne n'avait pas « caché ses appréhensions quant à certaines des mesures prises ces derniers mois en Tunisie », il a réitéré l’importance du « respect de l'acquis démocratique, l'État de droit, la séparation des pouvoirs et le respect des droits et libertés fondamentaux ». « Nous restons convaincus que ceux-ci sont essentiels pour le succès de tout processus politique et la prospérité à long terme de la Tunisie », a-t-il noté.
Estimant que « l'économie tunisienne est parmi celles qui paient le plus lourd tribut en termes de sécurité alimentaire et énergétique » de par les récents développements sur la scène géopolitique internationale, Olivér Várhelyi a affirmé : « L’Union européenne est déterminée à continuer à soutenir le peuple tunisien dans ce contexte économique difficile. Et nous restons prêts à les accompagner dans les réformes structurelles substantielles et difficiles, mais nécessaires, qu'ils devront entreprendre ».
Le Commissaire européen en charge de la politique de voisinage et des négociations d'élargissement a, par ailleurs, salué l’accord préliminaire conclu entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) assurant que l’Union européenne est prête à « contribuer à ce programme et à la stabilité globale de la Tunisie, notamment par un décaissement rapide de la prochaine tranche de (son) aide budgétaire de 40 millions d'euros et par l'examen d'une nouvelle assistance macrofinancière ».
N.J.

Je comprends bien votre réaction, mais il s'agit bien d'une réaction, d'une émotion.
La solution est dans les mains de vos décideurs, plus longtemps ils attendront, pire ce sera...