Le Tribunal administratif a tranché, mercredi 10 août 2022, en faveur d’une cinquantaine de juges parmi les révoqués par décret présidentiel en juin dernier. La juridiction a, notons-le, approuvé 49 sur les 54 référés-suspension déposés.
La liste des juges qui ont eu gain de cause a été publiée ce matin, jeudi 11 août 2022, par le juge Hammadi Rahmani. Voici leurs noms :
1 – Mohamed Ali Barhoumi
2 – Youssef Bouzakher
3 – Boubaker Jeridi
4 – Imed Jomni
5 – Kaies Sabbahi
6 – Khaled Abbes
7 – Mohamed Kammoune
8 – Belhassen Ben Amor
9 – Youssef Zouaghi
10 – Abderrazek Hanini
11 – Riadh Essid
12 – Sami Ben Houidi
13 – Mohamed Taher Khantech
14 – Romdhana Rahali
15 – Hedi Mechaab
16 – Sofiene Selliti
17 – Samir Hmaied
18 – Sadok Hachicha
19 – Abdelkarim Maktouf
20 – Hassen Hajji
21 – Makram Medyouni
22 – Sami Mhiri
23 – Sami Besser
24 – Abdellatif Missaoui
25 – Rafiaa Naouar
26 – Malika Mzari
27 – Mongi Boulaaras
28 – Neji Dermech
29 – Hichem Ben Khaled
30 – Maher Krichene
31 – Sami Baazaoui
32 – Daoud Zentani
33 – Moncef Hamdi
34 – Ahmed Laabidi
35 – Abdessatar Khlifi
36 – Makram Hassouna
37 – Fayçal Dhib
38 – Mhadheb Messaadi
39 – Mourad Messoudi
40 – Hammadi Rahmani
41 – Abdelkarim Aloui
42 – Nessrine Kaabia
43 – Olfa Metaoua
44 – Taha Gouja
45 – Ramzi Bahria
46 – Ali Mohamed
47 – Abdelhakim Laabidi
48 – Moez Satouri
49 – Mohamed Tahar Kanzari
N.J.
Le fait d'être simplement soupçonné les prive de toute crédibilité pour exercer à nouveau ce métier
Tu as vraiment indiqué le vrai problème de la société
Les médias qui transforment la réalité pour ne donner des informations manipulés à leurs guise et comme exemple :
- ce cas "les magistrats salis par
KS alors c'est les magistrats
limogés et non salis "
- les titres en grade manchette
des activités des fameux
perdants
Les modérateurs des sites parlent de liberté d expression
Et ne veulent pas accepter le droit du lecteur à la bonne information
Pour les analyses ils peuvent publier ce qu'ils veulent car ça représente des avis propre à chaque auteur
Espérons qu'ils prendront conscience de notre droit et qu'ils seront capables de nous respecter à lire des articles consistants permettant de décrire la vérité de la situation actuelle du pays et d inviter des spécialistes des domaines social économiques financiers afin df nous aider à bien comprendre ce qu'il y a lieu de faire afin de sortir de la crise bien sûr en insistant sur l'union de tous les tunisiens ensemble sauf les khouanjias qui ont ruiné le pays durant la décennie noire et qui ne veulent pas accepter leurs '?chec à tous les niveaux
Vraiment
VRAIMENT
je suis optimiste pour le futur que j espère prospère pour les futurs générations
Il suffit de s'unir mettre les mains ensemble pour reconstruire comme l'ont déjà fait les allemands et les japonais après la guerre
L UNION DONNE LA FORCE DE GAGNER ET DE SURMONTER TOUS LES OBSTACLES
C est comme ca que les grands responsables reagissent quand il y a faute
Les Tunisiens ne savent plus le vrais du faux et surtout qui croire
En effet, faire droit à une requête ne doit pas aller contre un droit pour la même cause.
Bouzakher, par exemple, qui s'illustrait par ses saillies aurait droit de déloger un autre juge pour retrouver sa fonction de représentation dans un cénacle déjà pourvu.
Mais, au-delà, on sent venir un contentement chez les amis des corrompus, des juges félons, qui n'attendaient que ce bazar juridique né d'un arrêt d'une cour peu judicieuse dans son arbitrage.
Et lettre cette "affaire" sous le chapeau d'un titre dont le but est de dénigrer le Président, relève de ces procédés devenus ordinaires chez des gens peu regardants lorsque la justice était tout entière sous la férule des fascistes islamistes.
Il faut savoir raison garder, et chercher à démêler dans l'éche- eau des faits ce qui ressortit des luttes partisanes, des parti-pris, car ce sont certains magistrats qui ont ouvert les hostilités.
Et l'on comprend bien pourquoi le ch'?ur des priofesseurs de droit, pas tous, et des islamistes jouaient en symphonie.
On pourrait poser bien des questions à nos chers juges si vertueux, et leur dire que nous attendons que les malfrats soient jugés, leurs collègues Akremi et d'autres, aussi.
'? ces questions, ils sont aux abonnés absents.
Ils se répandent en déclarations, et en cela ils sont peu avares, pour mettre en cause le pouvoir exécutif, et nous barrent un même récit d'indépendance de la justice, qu'on chercherait en vain à identifier.
Cette institution est malade, elle est l'enjeu, le dernier instrument encore fidèle Ennahdha et ses soutiens, voilà qui est plus clair.
Le différend est d'autant plus sérieux, et le péril grave, qu'il est de toute nécessité de ne point céder aux chantages.
Si la justice veut être respectée, elle doit impérativement en montrer les preuves.
Des dossiers subtilises, d'autres traînent en longueur, des suspects trop souvent laisses en liberté qui narguent le pays, et des voyous aux dossiers bien chargés nous tient au nez.
Nettoyer chez vous, messires.
Quand le peuple au nom de qui vous rendez vos sentences sera convaincu que vous respectez la mission qu'il vous a confiée, il vous regardera en gens privés et soutiendra le droit de chacun.
Le votre, comme celui de tout citoyen.
Aucun privilège, surtout une charge, celle de rendre la justice, de dire la loi.
Au nom du peuple de ce pays.
Vous n'êtes pas obligé d'adhérer aux autres commentaires qui ne vont pas dans le même sens que votre pensée, mais les traiter de médiocres ne vous grandit pas.
Ayez du respect pour vos "adversaires" !
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Je me suis permis de réagir, parce que je fais parties des commentateurs qui ont précédé Houcine.
D'où l'intérêt de publier des extraits de la décision ou un résumé des motifs.
Je pense que le TA a retoqué le décret présidentiel pour des raisons de procédure.
Bien à vous.
Plusieurs échecs successifs.
La mafia fait la loi dans notre pays
Les structures qui gèrent les juges en Tunisie sont incapables de faire le "nettoyage".
Les bandits, les assassins, les fraudeurs, les criminels, les terroristes, ... sont dehors ... grâce à des juges "salauds".
On fait quoi maintenant ?
Bagla liha ...
Tu me protèges, je te protège, sinon, nous sommes foutus tous les deux.
Je ne vais pas polémiquer là-dessus mais, j'ai une certitude: les 57 juges révoqués ne remettront plus jamais les pieds dans nos tribunaux.
L'administrative ( ministère justice, inspection générale,cour des comptes, comité d'analyse financière, min intérieur, procureur général '?'.) seraient parties prenantes totalement ou partiellement dans l'instruction des dossiers d'éviction des 57 juges et il serait très improbable que ces instances baissent les bras devant cette décision du TA.
Le plus probable c'est que le ministère de la justice a estimé que le TA allait illico facto innocenter ces juges rien que pour le vice de forme au vu du fait qu'ils n'avaient pas du moins bénéficié du droit d'être auditionnés . Donc l'administration publique aurait préféré ne pas divulguer ses cartes d'attaque en vue de les préserver pour mener la contre offensive devant la justice civile ce qui attiserait davantage les médias et l'opinion publique obligeant ainsi les inculpés démunis de réels arguments de défense, à jeter l'éponge et à quitter le métier même si leurs confrères vont encore essayer de les défendre becs et ongles rien que pour le prestige du corps'?'..Asuivre
Il doit par ailleurs gicler ses conseillers (peut-être aussi la ministre de la justice) qui l'ont induit en erreur.