
Les bourdes de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) n’en finissent pas. Vendredi 18 novembre 2022, en publiant sa décision sur les modalités de couverture médiatique des législatives anticipées de décembre 2022, elle s’est joliment mis un doigt dans l’œil.
Pour faire valoir ses prérogatives et appuyer sa position après avoir rejeté les directives de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), l’Isie dit s’être basée sur les dispositions de l’article 134 de la nouvelle constitution. Ce qui signifie, légalement parlant, que l’instance s’est déclarée « illégitime », selon son membre limogé Sami Ben Slama.
Dans un statut publié sur sa page Facebook, M. Ben Slama a relevé l'erreur précisant que cela était en premier lieu une annonce officielle de l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution, ce qui à son sens, annule le décret présidentiel 117 sur les mesures exceptionnelles, d'un côté, et invalide l’instance de Farouk Bouasker, de l'autre.
M. Ben Salama rappelle, ainsi, que l’instance de M. Bouasker est composée de sept membres uniquement et que son mandat n’est que de quatre ans, alors que, selon les dispositions de la nouvelle constitution adoptée par référendum le 25 juillet 2022, l’Isie doit être composée de neuf membres pour un mandat de six ans.
N.J.


"Ittalaa" n'est pas "amalan bi"...
Allah yostir Tounes.