Le déclin du courage est peut être le trait le plus saillant de la campagne électorale pour la présidence de la République aujourd’hui pour un citoyen observateur.
Le monde de la politique a perdu son courage civique à la fois dans son ensemble et particulièrement dans chaque parti politique et dans chaque gouvernement depuis le 14 janvier 2011.
Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et même dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté le discours politique et la société toute entière.
Bien sûr, il y a beaucoup de courage individuel mais ce ne sont pas ces gens-là qui tracent la trajectoire de la vie de la société Tunisienne.
C’est l’heure de vérité pour les électeurs de la toute prochaine élection présidentielle en Tunisie de septembre 2019. Nous n’avons pas le droit de laisser nos citoyens dans l’ignorance de la situation du pays. Il est grand temps de faire savoir que nous n’avons plus les moyens de continuer à financer les déficits et les coûts de nos dépenses publiques. Nous n’avons plus le privilège de vivre au dessus de nos propres moyens au risque d’hypothéquer l’avenir de nos enfants.
Il faut avoir l’audace et le panache d’être honnête et de dire la vérité au risque de ne pas se faire élire, de perdre une fonction ou de ternir une pseudo bonne réputation.
C’est là qu’intervient le courage et le panache d’un candidat. Y a-t-il au sein de nos diverses configurations politiques assez d’hommes et de femmes qui ont véritablement le sens de l’Etat ? Sont-ils prêts à assumer la responsabilité de la vérité dans une société qui tourne le dos aux faits et agissements politiques et préfère s’occuper du quotidien de la rentrée scolaire difficile et dure à supporter dans le besoin et l’insécurité ?
Le vrai populisme est celui qui dit la vérité au peuple, pas celui qui l’embarque dans des aventures basées sur les slogans pompeux.
Nos politiciens se doivent d’assurer une adéquation entre leurs paroles et leurs actes parce que le populisme se nourrit des mensonges, des opacités et des subterfuges employés par les dirigeants qu’ils soient publics ou privés.
Le seul salut de notre pays est d’avoir le panache, de dire la vérité et de se mettre sérieusement au travail et rien que le travail constructif et promoteur de notre avenir à tous.
C’est pour ces raisons inéluctables que je voterai personnellement et j’incite tous ceux qui saisissent bien ce que je viens de développer à voter pour le candidat à la présidence de la République tunisienne le Dr Abdelkrim Zbidi N° 10.
Jameleddine CHICHTI
Professeur Emérite des Universités Tunisie
Commentaires (15)
CommenterMa mémoire
Business News continuer avec vos tribunes
Cupidité ....
Je me souviens de votre plume et de la quantité diarrhéique d'articles qui vous avez conduit au cabinet de ZABA, avec l'aide du mentor actuel ... de A.Z, les extravagances et les dépassements lors de votre passage furtif aux commnades de Tunisair ( plutôt en pilotage automatique) votre descente aux enfers, n'eût été la complaisance d'une pléiade de vos collègues ( en plus des négres) qui avaient fortement contribué à finaliser la thèse que vous aviez soutenu, sans brio, c'est normal lorsque on ne maîtrise pas le sujet.
Alors monsieur ayez l'obligeance de respecter vos concitoyens et laisser la Tunisie en paix loin des manigances, afin de lui éviter de rentrer dans une nouvelle ère de ZABA II
Voter utile, voter Abir
Et voilà que quelques semaines avant les élections présidentielles, Mr. Zbidi nous raconte des histoires héroïques qu'il aurait voulu faire mais qu'il n'a pas osé faire:))
Les Tunisiens connaissent très très peu Zbidi, et ce n'est pas par les recommandations que l'on gagne les élections!
Je dirait plutôt; voter utile, voter Abir
@ Mr Chtiti
il nous faut une intelligence de la politique et une compétence de Monsieur Abdelkarim Zbidi
Tunisair en sait
Un profiteur sans envergure et sans scrupule.
C est le monde à l'envers surtout qu il parle de vérité et de mérite.
Quel culot comme beaucoup d'autres qui sortent de l'école de Ben Ali.
Incorrigibles.
Si jamel
Un pré sentiment confirmé
Et ça continue...
M Zbidi ne semble malheureusement avoir ni l'un ni l'autre.