La diaspora ne coûte rien au pays. Elle ne consomme pas de produits subventionnés, n'use pas les équipements, ne coûte rien en matière de santé, d'éducation etc...
Elle rapporte. C'est pour le pays "tout
Bénef". Elle travaille ailleurs et transfère ici, aide et soutient des membres de la famille abandonnés par les autorités et leur permet de survivre.
S'agissant de dire leur mot quant à la façon de gérer les affaires de la cité, les TRE binationaux, soupçonnés d'un postulat de félonie,
allez savoir pourquoi, n'ont pas droit au chapitre. Ils sont à peine tolérés pour exercer leur droit de vote. Mais n'ont pas le droit d'être éligibles. Allez comprendre la logique derrière un tel raisonnement. En revanche, un fonctionnaire au rendement quasi nul, un autre sans fonction, employé fictif, voleur invétéré, à traitement réel qui plombe et ruine l'économie de ce pays, ils sont des milliers et des milliers, est fondé à exprimer son choix électoral et décider en bon citoyen, patriote au dessus de tout soupçon, de qui est le mieux placé pour décider du sort du pays.
Notez que cette mesure discriminatoire, faisant des TRE binationaux des citoyens de seconde zone, ne résisterait pas une seule seconde à l'examen par une cour constitutionnelle impartiale, indépendante dont on rêve toujours.
Les félons, les inutiles, les boulets, les coûteux bras cassés, les pilleurs des caisses de l'Etat, spécialistes en détournements de toutes sortes, mènent grand train de vie et roulent carrosse sont bien entre les murs.
Les sages rédacteurs du code electoral font la chasse aux sorcières ailleurs.
Ce n'est pas le cheval qui gagne qui l'avoine qui la mange.