En pleine crise politique, la Tunisie connait depuis des semaines une paranoïa généralisée sur fond d’une affaire de poison. Si le procédé est loin d’être nouveau, les tensions qui règnent depuis quelques mois sur la scène politique, plus que jamais divisée, ont ravivé le spectre des assassinats politiques.
L’affaire de la présumée lettre empoisonnée envoyée à Carthage a fait couler beaucoup d’encre en janvier. Si le parquet a affirmé qu’aucune substance toxique n’a été découverte sur le papier que la présidence a fourni à la police scientifique, le mot a été lancé et bien gravé dans la mémoire des Tunisiens apparemment.
Lors de la réunion du bureau de l’ARP, filmée par la présidente du PDL, on voit Abir Moussi prendre un verre contenant du jus de fruits servi sur place. Si la scène est anodine, l’environnement toxique qui règne dans le pays l’a dépeinte tout autrement. Très vite les supporters de Mme Moussi ont multiplié les appels à la vigilance et ont été très nombreux à l’exhorter à ne pas boire de ce verre en commentant son live. Tous craignaient de la voir empoisonnée semble-t-il. Une paranoïa qui résume bien l’état d’esprit qui prédomine dans cette poudrière qu’est désormais devenue la Tunisie.
M.B.Z
Et depuis huit ans le commanditaires et l'exécutant , se promènent comme si rien n'était, dans un pays amorphe.
et savez vous ce qui arriva ce fut le serpent qui creva
Alors t'avise pas à approcher Abboura...sinon tu sais ce qui va t'arriver.