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Les médecins mettent en garde contre l’utilisation anarchique des concentrateurs d’oxygène

La flambée de la pandémie en Tunisie doublée d’une utilisation anarchique des concentrateurs d’oxygène a provoqué une pénurie préoccupante. Certains en ont fait un commerce plus que lucratif. Les prix de location d’un concentrateur ont dépassé les 450 dinars par semaine.
Face à ce phénomène, les médecins ont lancé un cri d’alerte mettant en garde contre l’utilisation des concentrateurs sans demander l’avis d’un professionnel de la santé au préalable.
Le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), Jed Henchiri, a expliqué, dans un post sur Facebook, que l’utilisation de ces équipements ne devrait se faire qu’en présence d’un médecin pour valider l’apport en oxygène dont le patient aurait besoin, si son état de santé nécessitait cela.
Il a appelé les citoyens à mettre fin à cette ruée sur les concentrateurs d’oxygène afin de laisser une chance de survie à ceux qui en auraient réellement besoin.
La Tunisie vit depuis début juin au rythme de la recrudescence des cas de contaminations au SARS-Cov-2. Le taux d’incidence est plus qu’alarmant dans certains gouvernorats. Le taux de mortalité a lui aussi augmenté avec plus de 2000 décès durant juin.
En date du 3 juillet 2021, 4.686 nouveaux cas de Coronavirus sur 13.920 tests réalisés ont été enregistrés en Tunisie, a annoncé dimanche 4 juillet 2021, le ministère de la Santé dans un communiqué.
Le pourcentage de tests positifs s'est établi à 33.66%. Le nombre de cas cumulés depuis le début de la pandémie a, lui, atteint les 443.631.
Selon le ministère de la Santé, 116 décès ont été notifiés le 3 juillet portant le nombre des victimes du Covid-19 en Tunisie à 15.377.
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N.J.
Commentaires
Alya
Très grave
a posté le 05-07-2021 à 11:15
Voilà la speculation , consequence directe d un système sanitaire qui n assure plus son rôle aussi bien dans le diagnostic que la prise en charge des formes moderees du covid . Autrement dit , le système actuel gère la crise comme en mars 2020. L hôpital ne gère que les patients graves . Les autres patients non graves sont livrés à la spéculation aussi bien diagnostique que thérapeutique