
Le conseil de l’ordre des avocats section de Tunis a rendu public un communiqué, ce mardi 21 juin 2022, rejetant catégoriquement toute atteinte aux prérogatives des structures du métier concernant la tenue de l’ordre du barreau en vertu d’une décision rendue par un tribunal militaire.
La section de Tunis considère qu’il s’agit d’une première sans précédent touchant gravement à l’indépendance du barreau. « Le respect dû aux décisions de justice n’empêche pas le droit de les critiquer et de les rejeter dès le moment où elles portent atteinte aux droits et libertés », toujours selon le même communiqué.
Cette prise de position intervient à la suite de la condamnation du député et avocat Seif Eddine Makhlouf à un an de prison en plus d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans, dans le cadre de l’affaire d’outrage à magistrat.
S.H
Par ailleurs, il y a lieu de s'assurer à 100%, que la confraternité ne désigne autre que les rapports étroits fondés sur des relations amicales entre membres d'un même corps. Il importe peu que les avocats appartiennent ou non au même ordre, ils doivent se montrer solidaires entre eux de l'extrême Nord à l'extrême Sud de la Tunisie. Une autre solution à la trahison de Bouderbela, n'existe pas et devra être condamnée par tous les avocats de la Tunisie et de l'étranger.
Allah yostir Tounes.
Ils sont solidaires des magistrats, autre organisation quas-factueuse et qui sous couvert d'indépendance ou de ce qui y ressemblerait, s'arroge des droits, parle et agit tel un pouvoir véritable concurrent du pouvoir d'Etat.
Alors, on le parlera encore de séparation des pouvoirs, de justice indépendante, répétant ce que d'autres ont tenté de penser.
'? la vérité, il n'y a aucune pensée, ni souci des droits des uns ou des autres, il s'agit bel et bien d'actions concertées en vue de s'opposer aux décisions du chef de l'Etat.
On pourrait y acquiescer si du moins nous avions entendu les mêmes faire preuve de retenue, s'amender de leurs turpitudes, leur collusion qui prend les allures d'une stratégie conçue avec d'autres pour faire aboutir un projet deiassabt de loin la défense des intérêts catégoriels affichés. On en a la preuve par le concert des prises de position et l'assemblage des opposants unis seulement, au moins cela paraît évident, par le désir de reprendre la main et rétablir le stau quo ante.
Les avocats, en principe, sont un corps pas nécessairement lié au pouvoir d'Etat, il a vocation à remplir des tâches de médiation, de conseil et défense des parties lorsqu'elles ont affaire avec la justice.
Leur position sociale, cetes, en fait une catégorie au-dessus ou à côté des classes moyennes, si bien qu'on ne s'étonne point de leur éloignement du commun et leur rattachement du côté des nantis.
C'est, peut-être, une part de l'explication.
L'essentiel est qu'ils ont partie liée avec les juges, puisque c'est en les fréquentant dans les juridictions, et face eux exercent leur talent, ce qui justifie des revenus conséquents. A l'égal, ou plus importants que ceux des magistrats.
Si les tribunaux ferment leurs portes, ou faute d'audiences ils n'ont plus de job, la chute pourrait s'avérer fatale pour leur standing.
Et, cela parle à tous.
Une fois leurs "classes" effectués sous les ordres des plus acariâtres des sergents instructeurs, ils pourront vaquer à leur occupation, n'oubliant pas que "l'appel sous les drapeaux" les concernant pouvant être actionné à tous moment, ça pour les maintenir en forme dans les futurs combats qu'ils auront à mener pour défendre leurs chers amis les juges révoqués.
Cette petite "remise en forme" est sommes toutes, nécessaires, les avocats révélant pour beaucoup d'entre eux, trop de similitudes d'embonpoint et de surcharge pondérale que les mêmes juges qu'ils auront à défendre bientôt, au tribunal militaire bien sûr, maintenant qu'ils connaîtront la musique, militaire, il va de soi.
Ou est le conseil de discipline?