
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé, dans un communiqué, ses craintes face au recul de la liberté de la presse en Tunisie. Cette réaction intervient suite à la publication par Reporters sans frontières (RFS) du Classement de la liberté de la presse 2017 et où la Tunisie a reculé en la matière en perdant 1 place en un an, se positionnant au 97ème rang.
Pour le SNJT, ce rapport confirme son évaluation et ses craintes. Ceci dit, le syndicat estime que le gouvernement peut se rattraper s’il s’engage réellement pour la liberté de la presse et l’indépendance des médias ainsi que pour la mise en place d’un réel partenariat pour la réforme du secteur.
Le syndicat rappelle, dans ce cadre, qu’il n’a pas cessé d’attirer l’attention sur le recul grave en matière de liberté d’expression et de la presse, notamment lors de ses rencontres avec de hauts responsables et des conseillers aux gouvernements, pouvant impacter négativement la transition démocratique et l’image du pays.
Le SNJT avait dénoncé plusieurs facteurs entravant cette liberté, notamment le climat général comme le recours aux tribunaux militaires, à l’Etat d’urgence et à la Loi antiterroriste lors de plusieurs affaires, des tentatives pour faire main basse sur les médias public à travers certaines nominations, les barrières à l’accès à l’information (l’arrêté N°4), les agression physiques contre les journalistes sans risque de poursuite judicaire, le non-respect des lois garantissant le travail de la presse…
I.N

Commentaires (2)
CommenterPas de liberté pour les pays musulmans
Liberté d'expression dites-vous ?!


