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Le SNJT dénonce les agressions répétées commises par les sécuritaires à l’encontre des journalistes sur le terrain
29/09/2021 | 21:22
2 min
Le SNJT dénonce les agressions répétées commises par les sécuritaires à l’encontre des journalistes sur le terrain

 

Le SNJT (syndicat national des journalistes tunisiens) a condamné les agressions récurrentes et les entraves commises par les sécuritaires à l’encontre des journalistes qui exercent leur travail sur le terrain.

 

Le syndicat a évoqué, dans un communiqué publié ce mercredi 29 septembre 2021, le cas de l’équipe de l’émission « les quatre vérités », qui été arrêtée par la police alors qu’elle était sur le tournage d'un reportage sur le trafic de crânes dans les cimetières.

 

Il a précisé que le procureur près du Tribunal de première instance de Tunis a même ordonné la comparution immédiate de Oussama Chaouali, accusé de « dénonciation mensongère ». L’équipe avait été emmenée au poste de police de Sidi El Béchir pour y être intérrogée plus de cinq heures alors que tous les documents attestant du tournage du reportage avaient été fournis aux policiers.

 

Le SNJT a également soulevé le cas de la journaliste de IFM, Fayza Arfaoui, qui a été arrêtée ce matin par un sécuritaire alors qu'elle réalisait un reportage filmé sur la hausse des prix à la Marsa. La journaliste a été emmenée au poste de police et un procès-verbal a été rédigé à son encontre pour avoir filmé sans autorisation.

 

Lilia Housseini, journaliste à la Radio nationale a également fait les frais aujourd’hui de la répression alors qu’elle était au Bardo en train de vérifier si la rumeur sur le retrait des forces militaires des alentours du Parlement était fondée. La journaliste a été verbalement agressée par un sécuritaire qui a tenté de saisir son équipement puis emmenée au poste de police où le sécuritaire l’a attaquée pour s’emparer de son téléphone. Elle a dû, précise le syndicat, se rendre à l’hôpital pour subir des examens et a déposé une plainte auprès du procureur de la République, qui a autorisé l'ouverture d'une enquête auprès de la division centrale de la garde nationale à Ben Arous.

 

Le SNJT a dénoncé le manque de volonté du ministère de l'Intérieur de mettre fin à ces violations répétées et l'incapacité des structures étatiques à exercer leur rôle premier de protection de ses citoyens. Il a annoncé qu’il allait poursuivre tous les agresseurs, et appeller le responsable de la gestion du ministère de l'Intérieur, l'Inspection Générale du ministère et le Parquet à assumer leurs responsabilités et à mettre fin à l’impunité qui ne fait qu’encourager ces agissements devenus monnaie courante.

 

M.B.Z

 

29/09/2021 | 21:22
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Commentaires
nazou de la chameliere
Kamikazes !!!
a posté le 30-09-2021 à 12:05
Des kamikazes, les pseudos démocrates !!!
Ils sont où les modernistes merdocrates,pour défendre une presse libre ?
Pourtant nous profitons tous de cette presse ,et nous pouvons donner notre avis librement !!!
Mais jusqu'à quand ?
Si tout le monde laisse faire et ferme sa gueule ?
Même si je n'aime pas le belloumi .
Aujourd'hui c'est lui ça peut m'arranger.
Mais demain si c'est BN ,ça ne m'arrangera pas du TOUT !!!
NON mais jvous jure y'a des connards ,qui pour supprimer nahdha, sont prêts à crever avec !!!
Les kamikazes !!!