
Le président du Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT), Mahdi Jlassi a considéré que l’organisation de la couverture médiatique du travail parlementaire relevait de l’ordre public. Il a estimé que personne n‘avait le droit d’interdire aux médias la chose et qu’aucun argument ne pouvait justifier cela.
Invité le 10 avril 2023 à « Midi Show » par Elyes Gharbi sur Mosaïque FM, Mahdi Jlassi a indiqué que le SNJT était fermement attaché à la liberté des médias et s’opposait aux atteintes au droit à l’information. Il a assuré que le syndicat s’opposera à l’interdiction d’accès temporaire aux médias privés à la plénière de l’assemblée des représentants du peuple (ARP). Quelques heures après le passage médiatique, le SNJT a annoncé le boycott des travaux du parlement et la plénière du 11 avril 2023.
« Le pouvoir législatif a interdit aux citoyens d’exercer leur droit de s’informer… On a exclu 99% des médias. Brahim Bouderbala, président de l’ARP, en est responsable… Il n’accordera l’accès qu’à une seule chaîne télévisée qu’il contrôlera. Il s’agit d’une chaîne qui est déjà à la botte du pouvoir en place… Même au temps de Ben Ali, ceci n’avait pas eu lieu… Il s’agit d’une politique ciblant les médias et la presse en Tunisie… Il y a une vague de procès visant les journalistes... Aujourd’hui, notre collègue et correspondant de Mosaïque FM à Kairouan, Khalfia Guesmi comparaît devant la justice… Mercredi, c’est au tour de Mohamed Boughalleb et Monia Arfaoui. Ils sont accusés d’association de malfaiteurs… Il y a aussi les affaires de Racem Ben Khelifa, Salah Attia et Noureddine Boutar... L'État a mis en place le décret n°54... Il s'agit du point de départ de ces affaires », a-t-il ajouté.
Concernant l’affaire de Mohamed Boughalleb, Mahdi Jlassi a indiqué que la totalité du récit rapporté par le journaliste était véridique. Le ministre des Affaires religieuses a bel et bien changé sa voiture de fonction. Il a avait eu à sa disposition une BMW modèle X6 saisie par la douane conformément à ce qu’avait signalé Mohamed Boughalleb. La justice avait ordonné la restitution du véhicule en question à la douane. Mahdi Jlassi s’est interrogé sur les raisons des poursuites engagées contre ce dernier. Il fait face à des accusations et à une enquête judiciaire pour son avis contrairement aux affirmations du président de la République, Kaïs Saïed.
Mahdi Jlassi a assuré que les questions posées durant les interrogatoires portaient sur les avis et les positions des journalistes. Il a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à arrêter l’application du décret n°54. Il a assuré que l’intégralité des poursuites en justice engagées en application du décret n°54 ne visaient que les affaires d’opinion et non les véritables cybercrimes. Ces enquêtes se déroulent, selon lui, avec une rapidité exceptionnelle alors que les requêtes déposées par les journalistes subissent une lenteur phénoménale et prennent des années.
S.G
Sans liberté de la presse, un pays est réduit à une dictature.
1) Est-ce-qui a été nommé par nahdha ?
2) Est-ce -quil est nahdhaoui ?
3) Est-ce-quil est régionaliste ?
Dès, lors on peut aisément comprendre si ce charlatan est un saboteur ou un complexé.