
Sur le plan international, les réactions quant au coup d'État du 25 juillet 2021, étaient jusque-là assez molles. Européens, Américains, Maghrébins, Moyen-orientaux, avaient du mal à prendre une position officielle claire par rapport à ce qui se passait dans le pays. Pour ou contre, ils ont tous plus ou moins adopté la position du "wait and see", parsemée de communiqués évasifs, parfois inquiets, parfois solidaires. Mais restant tout de même à distance de ce qui se passait, en se limitant aux aides nécessaires à la sécurité alimentaire et au maintien d'une paix sociale fragile. Certes, certains l'ont fait par opportunisme, mais pour leur majorité par manque de compréhension de la situation, tant les intentions et la démarche du président étaient indéchiffrables.
Même en interne, si les Tunisiens se sont partagés entre supporters, opposants et neutres, peu ont pu déceler les intentions et les objectifs réels du président, accordant ce qu'il entreprenait à leurs propres aspirations.
Ces dernières semaines par contre, on sent que le vent a tourné. On assiste à un revirement de situation marqué par un certain niveau d'affolement. Les déclarations internationales se succèdent, alarmantes, graves, accusatrices. Dénonçant les abus contre les droits de l'Homme et les acquis démocratiques, mais surtout déplorant la situation économique qui semble se dégrader de jour en jour, annonciatrice d'une crise économique et sociale d'envergure, qui pourrait déborder sur les rives de la Méditerranée.
Le plus marquant a été sans doute la position sévère du parlement européen, qui après une longue période de flottement, vote une résolution où il condamne clairement les abus autoritaristes du régime de Saïed et met en garde contre le manque de réaction face à la déconfiture économique. Venant ainsi soutenir la position américaine, qui depuis le début, a fait preuve de plus ou moins de fermeté vis-à-vis du nouveau régime.
Leur inquiétude est vive, certes à cause de la situation des droits de l'Homme comme déclaré, mais cela reste accessoire. Ils sont surtout surpris par l'inertie du président quant à la situation économique. Si selon les experts, il ne resterait plus que quelques semaines, au plus quelques mois, avant que la situation ne devienne irréversible, et que les deux milliards de dollars ne soient plus d'aucune utilité, le président refuse toujours d'engager sa responsabilité et d'accepter de signer l'accord du FMI en guise de garantie. L'option Club de Paris serait de plus en plus proche, et Saïed semble n'en avoir que faire. C'est comme si le train avançait à vive allure vers le mur mais que le conducteur continue imperturbable à siffloter sa chanson préférée et à crapoter sa cigarette sans broncher, menant tous les passagers vers un suicide collectif.
En explication à cette attitude, deux théories peuvent être défendues. La première serait tout simplement que le président est pris à son propre piège. Lui, le défenseur de la veuve et de l'orphelin, en s'érigeant naïvement en grand empereur, en s'octroyant tous les pouvoirs, ne laissant place à aucune opposition, se trouve dans l'embarras de deux choix tout aussi gênants l'un que l'autre. Ou bien celui d'avouer son incapacité à trouver des solutions internes et souveraines, et de céder le pouvoir. Lui qui a promis de l'argent à profusion et des grands projets à n'en plus finir, se retrouve dos au mur, en défaut de solutions. Il est incapable de percevoir la complexité de la situation économique et se contente d'administrer des placebos, lorsque la maladie est la faillite et la généralisation de la misère. Ou bien d'assumer seul la responsabilité des mesures, pour le moins impopulaires, qu'impose l'accord du FMI, s’il veut sauver le pays de la cessation de paiement. Alors que son plan était de prendre aux riches pour donner aux pauvres, il va devoir composer avec les quelques riches qui ne sont pas encore partis et dépouiller les pauvres du peu d'avantages qu'ils ont, juste pour sauver ce qui reste, sans grand espoir quant à une éclaircie enthousiasmante.
En gros, le président se retrouve à la tête d'un pays qui sombre et un peuple attentiste qui ne valorise aucunement la nouvelle constitution, le nouveau parlement ou les discours en grande pompe. Un peuple qui veut des résultats économiques tout de suite, sans la moindre concession. Et cela le paralyse manifestement, lui pour qui la popularité reste un objectif ultime.
La deuxième théorie un peu plus farfelue, mais qui s'accorderait parfaitement à son personnage amateur de récits complotistes, serait que Saïed veut le chaos. Que cette destruction méthodique du pays est volontaire, faisant partie d'un plan. [A savoir que la théorie du chaos, est une théorie mathématique qui s'intéresse à la façon dont de petits changements dans les conditions initiales d'un système peuvent avoir des effets importants et imprévisibles sur son comportement à long terme]. Il a peut-être cru qu'en rabattant les cartes de manière radicale par son coup d'État, en apportant des changements significatifs dans les conditions initiales, il engendrerait à long terme un résultat totalement différent de celui apporté par la révolution du 14-janvier. Il croirait peut-être aussi qu'en amenant le pays vers la misère totale, il y aurait une guerre des classes dont les pauvres sortiront vainqueurs. Ce qui permettrait de remettre les compteurs à zéro et de redistribuer la richesse de manière plus équitable. Mais dans ce cas, est-il conscient de l'ampleur des dégâts qu'une telle entreprise pourrait engendrer ? Des victimes collatérales par centaines de milliers que cela générerait ? Des cicatrices indélébiles que ça laisserait dans la société tunisienne ? Et surtout, a-t-il vraiment étudié en profondeur la question, sont-ce vraiment les partis, les institutions démocratiques, les islamistes, ou même la caste rentière, qui représentent les conditions initiales à changer pour avoir un meilleur résultat ? N'y aurait-il pas des causes plus profondes et plus subtiles expliquant la débâcle tunisienne que ce qui est galvaudé grossièrement par des pages Facebook ?
Il se pourrait que la vérité soit entre les deux, qu'au départ il y avait une envie de tout casser, dans l'optique de débarrasser le pays de ses chaines et de le libérer, et qu'au final ça aboutisse à une débâcle monumentale, tant le plan était fantasmé, imprécis, et irréaliste. Et qu'aujourd'hui, le président, conscient de ce qui se passe, soit paralysé par le piège qu'il s'est lui même tendu et soit incapable d'agir dans un sens ou dans un autre. Nous laissant seuls face à notre destin de peuple éternellement trahi.



On se rappelle du fait que pendant la campagne électorale de Saïed, le psychiatre Sofiane Zribi qui s'est présenté comme son ami personnel, à tenu à rassurer les électeurs sur la "bonne santé mentale" du candidat en question, aujourd'hui apprenti idéologue aux frais des Tunisiens, dans un Etat ruiné et avec une faillite annoncée à l'échelle internationale. Mais pourquoi cette "assurance" préélectorale s'imposait alors, disons-nous maintenant?
Un président qui, nonchalant sur l'état dramatique des ressources hydriques et d'un ramadan avec la distribution d'eau publique rationnée, ne pense pas d'actionner une diplomatie d'urgence pour l'acquisition et l'installation la plus rapide de dessalinisateurs d'eau marine pour avoir un apport essentiel en eau douce, mais convoque la ministre de la Culture pour lui parler de son projet d'Institut de calligraphie arabe!
Si on observe les premiers plan des photos récentes de Saïed, il ne faut être un médecin pour déceler une personne sous traitement des psychotropes ou antidépresseurs.
Malgré cela, les escadres de ses supporteurs, sûrement piqués au vif de l'article de Faten Kallel comme de mon commentaire personnel, voient toujours M. Saïed comme l' "homme du salut national" et ne veulent pas se posent pas la question de savoir comment le Min. de l'Intérieur Taoufik Charfeddine a récemment choisi de quitter la navire (à la dérive)...
N.G.M. - Activiste indépendant pour les Droits de l'Homme
Va-t-il nous dire un de ces jours qu'il y a des traitres qui ont bloqué les nuages, dévié la pluie et asséché le ciel ?
Il en est capable !!!
Un pays gangréné par la malversation et la malfaisance,oui Kais Saïed oeuvre pour remettre ce pays sur des bases solides, oui cher monsieur, on n'a pas les mêmes valeurs, des citoyens aimant leur pays et hypocrites tricheurs, ne peuvent en aucun cas cohabiter.
Ne vous en faites pas la justice triomphera, si c'est pas celle de l'homme, celle de dieu le miséricorde.
Ou de cacher la simple vérité que la fumeuse "révolution" portant la "chute" du "dictateur" Ben Ali était un complot international d'envergure, dessiné par le Département d'Etat américain sous la houlette d'Hillary Clinton (retournons à ses infâmes e-mails) pour reconfigurer les politiques des Etats-nations de la région, éventuellement leurs frontières en les éventrant (Libye, Syrie, Irak...) et les complices Ikhwan avec l'Emirat-télévision du Qatar.
La question est de savoir pourquoi Kais Saïed a tout repris de cette infâme démagogie par "sa" Constitution, où dans l'Introduction glorifie le suicide sans mérites d'un certain Tarak Bouazizi à Sidi Bouzid en prétendant que "le peuple tunisien est ressuscité" (sic!) ce jour funeste du 17 décembre 2010 ?
Où toute cette démagogie maladive et trompeuse est destinée à ramener la Tunisie?
Car aujourd'hui on a le droit de se poser cette question, et savoir comment le "kaïsisme" (qui rime avec le Kaiserisme aussi) se compose d' 1/5 de maoïsme + 1/5 de nassérisme + 1/5 d'islamisme turco-beylical + 1/5 de kadhafisme + 1/5 de khomeinisme. Mais que la somme de tout cela fait "0" en économie, finance et réussite internationale !
Finirais-je en prison pour avoir révélé cet échec? Tout est possible avec Ubu Roi à Carthage. Peu m'importe, je défendrais l'évidence et la liberté de parole!
Il faut comprendre une fois par toutes que Kais Saïed n'a pas un projet ni un stratégie précise. Ou, si jamais veut la garder secrète pour lui seul, elle est belle et bien portée à l'échec, car il y a désormais une CRISE de CONFIANCE avec les premiers partenaires économiques de la Tunisie, L'Union Européenne et bien de pays comme l'Italie qui est en émergence migration illégale.
Il ne faut pas évoquer le discours creux de la "souveraineté" atteinte, car en mettant en danger sécuritaire les pays de la rive nord de la Méditerranée, la Tunisie de Saïed empiète sur la souveraineté des autres. Il doit résoudre la crise socio-économique en urgence et non s'amuser de calligraphie arabe et de papeterie officielle.
"PACTA SUNT SERVANDA" : principe fondamental de la Jurisprudence internationale, il doit RESPECTER les Conventions soussignées par la Tunisie et implémenter les réformes, tout en donnant preuve tangible de renforcer l'Etat de Droits, respecter la Déclaration Universelle de Droits de l'Homme (Nations Unies : DUDH/UDHR) que n'a pas voulu insérer dans la Constitution qu'il a opiniâtrement élaborée à sa guise (alors que même Ben Ali l'avait inscrite en 2002) et RASSURER l'OPINION PUBLIQUE INTERNATIONALE.
N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits de l'Homme
l effondrement de leur tentatives de faire tomber Kaeies Saeid, faire revenir au pouvoir leur harkis locaux et empecher la Tunisie de mettre fin a son role de protectorat inofficiell euro-americain depuis 1956. Contrairement au peuple,
Les oligarchies traditionnelles corrompues et arrogantes, ont trop, trop, meprise, ridiculise et sous estime son flair tactique et strategique et surtout l attachement et le soutien que porte
"la populace et la plebe" diraient elle, a Kaeis Saeid. Sa strategie
d ignorer totalement ces oligarchies et leur medias, qui ont tout fait pour que tout change afin que rien ne change, et ne
s appuyer que sur le soutien de la"populace"a ete gagnante. Ce n est pas Kaeies Saeid que les oligarchies doivent craindre, ce sera plutot le nouveau parlement avec ses jeunes et ses nouveaux elus de la Tunisie profonde qui feront le travail necessaire pour faire de l a Tunisie un etat moderne, prospere, democratique et social. Pour ces oligarchies leur vrai ennemi n est pas Kaies Saied, c est plutot leur refus de
s autoreformer et
d accepter de vivre et de travailler dans un etat democratique et social et de cesser d agir comme si le pays est leur domaine prive et le peuple tunisien, le troupeau de ce domaine. Il vaudrait mieux reflechir a cela, que de continuer les speculations et les litanies steriles sur les capacites mentales de Kaies Saied, qui lui, oeuvre sur le long terme. Sinon Kaeies ne tombera pas, car seul le peuple pourra le faire et jusqu a nouvel ordre il ne le fera pas, et le pays le plus important qui soit pour la Tunisie, soit
l Algerie, son president a declare que la Tunisie fait face a des complots et qu il
soutiendra Kaeies Saeid tant que le peuple voudra de lui, et jusqu a nouvel ordre la "populace" rejette la gouvernance des autoproclamees "elites" et veut Kaeies Saeid.
Meloni sait elle ce qu'elle fait en demandant a ses policiers de droguer les tunisiens pour mieux les expulser?
Et en Tunisie si KS ne sait pas ce qu'il fait, les autres politiciens le savent ils?
Et en fait, il faut faire quoi ? C'est la meilleure question mais tout le monde s'en fou. Tant que vous pouvez passer votre temps (media et politiciens) a faire des plaidoiries incendiaires qui vont satisfaire vos égos
voir le lien
https://www.businessnews.com.tn/quelle-reponse-de-letat-au-risque-deffondrement-de-leconomie-tunisienne,519,127853,3
Va écrire des articles sur les truands qui ont gouverné la Tunisie depuis 2011 jusqu'à juillet 2021....
Kaiess said est intouchable....Le peuple le soutien et il sera aussi le prochain président pour un 2eme mandat...
Le pays sera débarrassé de tous les déchets..
Il n'a ni programme ni un milligramme d'intelligence.
En plus, c'est un grand trouillard qui ne voit que des complots et des ennemis partout.
Ceci dit, je profite de l'occasion pour remercier encore une fois cette majorité d'électeurs débiles qui nous a choisi des intégristes par intérêt en 2011 et un intégriste par conviction en 2019 !
C'est le désastre, comme le dit momo...
Tempérez vos ardeurs, le président Kais Saied essaie de désinfecter le pays des profiteurs, qui veulent se remplir les poches, des traitres par excellence.
Kais Saied n'est pas fou comme vous le sous-entendez, vos propos sont inqualifiables, obscènes,
On se pose la question par qui êtes-vous mandatés, aux services de qui roulez-vous ? Que de la méchanceté gratuite !
Kaisollah n'a pris que la partie "destruction" de l'approche tabula rasa. Maintenant qu'il a réduit la Tunisie à un tas de ruines, l'apprenti sorcier de Carthage est incapable de construire. Tout ce qu'il entreprend échoue et le responsable du jour fini par porter le chapeau et couvrir pour l'incompétence légendaire de son altesse.
Chaque jour que Kaisollah passe à Carthage n'est qu'une perte de temps et d'argent pour la Tunisie. Assez d'amateurisme et d'enfantillage, notre pays a besoin d'hommes et de femmes incompétents pour le mener à Bob port. Il faut clore la parenthèse de Saïed et ses hafterichs et commencer la reconstruction de la Tunisie. L'occident doit passer au plan B, trêve d'inquiétude et de charabia diplomatique.