
Le ministère de la Santé solidaire avec le D.G de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, mercredi 6 avril 2016, le ministère de la Santé a exprimé son refus des agressions et des attaques subies par le directeur général de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax, qui l’ont empêché de prendre ses fonctions.
Par ailleurs, le ministère a fait part de sa solidarité avec le directeur général actuel, Chokri Tounsi, pour exécuter les réformes déterminées afin de traiter la situation financière et administrative détériorée de ce prestigieux établissement hospitalier universitaire.
Ce mercredi, le syndicat de l’hôpital, a réitéré sa demande appelant le directeur général de l’établissement à quitter la direction régionale de la santé d’où il exerce son travail en tant que directeur du CHU puisqu’il a été empêché de joindre son bureau au sein de l’hôpital.
Les forces sécuritaires ont accompagné, aujourd’hui, selon une dépêche de la TAP, le directeur général de l’hôpital Habib Bourguiba pour assurer son accès à la direction régionale de la santé et favoriser une protection au niveau de son bureau.
On rappellera que depuis plus de 8 mois des syndicalistes sont entrés en confrontation avec le ministère de tutelle, refusant la nomination du nouveau directeur général.
S.H

Commentaires (14)
Commenterà Stop
Quid du prestige de l'Etat ?!
Prestige de l'état
à Zemmigré
Ya t-il une justice?
Mille et une accusation et personne ne prend ses responsabilités.
A quand toute cette pagaille?
Bravo monsieur le ministre ,il ne faut surtout pas céder .
Abcès de fixation
@Zemmigré
Si votre pseudo correspond à votre situation, vous devriez vivre à l'étranger. Donc vous devez savoir comment se pratique le syndicalisme dans votre pays d'accueil. On aimerait bien que vous nous racontiez comment ça se passe là vous vivez si cela ne vous pose pas de problème bien sûr, c'est juste pour procéder à des comparaisons.
Pour ma part, cette intransigeance du syndicat dans un sujet qui, en principe, ne le regarde pas me paraît inadmissible. Durant mes 40 ans de syndicalisme, jusqu'à 1976 en Tunisie puis en France jusqu'à 2011, je n'ai jamais vu une telle situation : un syndicat qui se mêle de la nomination d'un administratif qui ne relève pas de ses membres.
Qui empêche la police d'arrêter ces bandits ?
Il ne faut pas s'attendre à un changement favorable de la position du gourou de l'UGTT , ou de ses sbires , car ils sont, plus que jamais , déterminés à instaurer une anarchie syndicaliste .