La Directrice générale des services spécialisés, au ministère de la Santé, Hanen Arfa, a indiqué ce lundi 29 février 2016, sur la Radio nationale, que l’hôpital de Sfax est menacé et que ses dettes s’élèvent à 35 millions de dinars. Elle a ajouté que certains fournisseurs menacent de ne plus traiter avec l’hôpital soulignant que les pourparlers avec le syndicat ne pourront se poursuivre que dans une optique d’entente et de compromis.
Rappelons que le département de la Santé avait nommé, en septembre, un nouveau directeur pour l’hôpital de Sfax. Cette nomination, a précisé le ministère, est intervenue afin de trouver des solutions immédiates pour mettre fin à la recrudescence de la corruption, la mauvaise gestion des ressources humaines et des deniers publics et l’irrespect de loi et de la bonne gouvernance.
Les syndicalistes ont toutefois empêché le nouveau directeur nommé par le ministre de prendre ses fonctions et les négociations sont, depuis, au point mort.
M.B.Z
Commentaires (20)
Commenterhopital militaire ouvert aux civils
Bonjour businessnews: ayez le courage de reproduire le passage de Lotfi MRAYHI sur EXPRESSFM!
@Gg
Il nous faut alors un Kim JONG UN ou plutot un MAO... Tu m'as rappelé les années de la révolution culturelle chinoise.... Oui les chinois, tous les chinois étaient obligés de se prosterner devant les statuts de MAO à 6:00 du matin pour...
Malhonnêteté
A supposer que ça soit vrai et que l'hôpital est très mal géré ce qui est probable il a fait une énorme erreur en optant pour cette tactique. C'est du populisme, c'est de l'incompétence, c'est surtout la faible personnalité de ce Monsieur qui veut se prouver que c'est un homme de décisions. Il a tout faux.
N'écoutez que votre conscience !!!
Les scènes exposées par les mass médias ne permettent pas d'être fiers de la gestion de cet hôpital.
Tout être humain capable d'avoir un minimum d''empathie à l'égard de celui qui souffre, en particulier les malades hospitalisés doit accueillir avec joie toute solution pouvant, dans les plus brefs délais, rendre plus humaines les conditions d'accueil et d'hospitalisation des patients. Cette solution ne peut venir de ceux qui ont assisté en spectateurs à la détérioration progressive de la situation.
La seule façon de remédier à la situation actuelle, lorsqu'on est bousculé par le temps, c'est de s'adresser à la structure qui a fait ses preuves en matière de discipline, de gestion efficace et de sévérité constructive, à savoir l'armée. Témoin en est l'Hôpital Militaire.
Il est vrai qu'une telle solution fait peur à ceux qui vont être obligés de changer de comportement, d'habitudes et de mode de travail. A ces gens, je rappelle que tout un chacun, y compris eux, peut un de ces jours avoir besoin des services de cet hôpital.
Personnellement, si je faisais partie du personnel de cet hôpital, je serais heureux de pouvoir me vanter d'exercer dans une structure ressemblant un peu à l'Hôpital Militaire et qui peut faire la concurrence aux cliniques privées
@ DEHJ
Hôpital de Sfax, 6h00. Footing, douche. Drapeau.
Le personnel hospitalier est aligné en rang d'oignons pour le salut au drapeau.
Le chef est devant, l''il sévère:
- GAAAAARDE A VOUS!
Clac dans les rangs.
- C'EST TROP CHER!
Heu...
- J'AI DIT C'EST TROP CHER!
Heu...
- JE N'AI RIEN ENTENDU! C'EST TROP CHER!
- Oui, chef!
- JE N'AI RIEN ENTENDU!
- OUI CHEF!
- JE N'AI RIEN ENTENDU BANDE DE BLEUS BITES!
- OUIIIIIII, CHEEEEEEF!
- C'EST BON, ROMPEZ! VOUS POUVEZ FUMER!
clac dans les rangs
- J'AI DIT VOUS POUVEZ FUMER!
- OUIIIII CHEF!
- Les chefs de service au rapport dans mon bureau à 7.00
Et les dettes des autres hopitaux???
Franchement, ces ministres qui la joue stricts n'avance pas le pays, ça ne peut qu'empirer l'ambiance, même bourguiba a fait des recules dans ses décisions pour l'intérêt du pays et sa stabilité!
Imaginez la réaction des militaires en vouloir leur imposer un prof universitaire ou un chef de parti
donc dès le départ, il y a quelque chose qui cloche!