
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a appelé le ministère de la Santé à mettre fin aux décisions de suspension de fonctions qui ont visé certains syndicalistes de l'hôpital Habib Bourguiba à Sfax, dans une déclaration à la TAP en marge d'une conférence syndicale de formation tenue lundi 29 février 2016 à Hammamet.
L'UGTT est prête à négocier avec le ministère de la Santé en vue de trouver une solution à l'affaire de l'hôpital Habib Bourguiba de Sfax à condition que toutes les mesures prises à l'encontre des responsables syndicalistes soient révisées, a-t-il indiqué. Et d’ajouter que ces décisions sont arbitraires et ne feront qu'envenimer davantage la situation au sein de l'établissement, en appelant à la nécessité d'engager un dialogue sérieux et responsable.
On rappelle que le ministère de la Santé a pris des décisions disciplinaires, notamment la mutation de certains agents et la suspension de 5 autres, afin de limiter les abus de certains syndicalistes qui empêchent le nouveau directeur de prendre ses fonctions alors que le déficit budgétaire de l’hôpital Habib Bourguiba a atteint 35 millions de dinars, et ce jusqu’en septembre 2015, à cause de la mauvaise gestion et de la corruption à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax.
Suite à ces mesures disciplinaires, des syndicalistes ont effectué un rassemblement au siège du ministère pour protester en insultant le ministre et ses collaborateurs. «Il faut que le ministre apprenne que lorsque son maître Noureddine Taboubi ou moi Othman Jalouli nous l’appelons, il doit nous rappeler !», a martelé le syndicaliste et le secrétaire général de la Fédération générale de la santé, Othmane Jallouli
Pour sa part, la Fédération générale de la santé a décidé d'entamer une grève sectorielle régionale à Sfax, le 10 mars 2016, en protestation contre les récentes décisions prises par le ministre de la Santé.
I.N avec TAP

Commentaires (7)
Commenter2 poids 2 mesures
Les plus mal placés pour donner des leçons
Ceci est un nouveau genre de dictature exercé par cette centrale syndicale, autrefois digne et patriote, et aujourd'hui absolument odieuse.
D'autre part, comment se fait-il que personne, journalistes compris, n'ait jamais parlé du comportement abominable et inadmissible des ugttistes qui ont fait le déplacement (à bord d'un avion affrété par deux gros hommes d'affaires !) à Oslo afin d'y recevoir le prix Nobel en décembre dernier ? Comment ils ont écumé les bars de la ville et n'ont pas pu honorer les factures de leurs beuveries. Et comment ces factures ont été réglées par notre ambassade en Norvège.
Beaucoup de personnes étaient au courant de ces dépassements scandaleux et pourtant rien n'a filtré.
Bizarre, non ?
Sauvons le Nobel! Sauvons l'Ugtt! Sauvons la Tunisie!
Pourquoi ne pas appeler à un dialogue national ?
Attention
Une hystérie générale !
Voilà des homo sapiens rescapés. On devrait en prendre soin et les protéger dans des cages à leur mesure.
Voyons cessons cette mascarade et cette hystérie pour protéger des malfrats et des corrompus et peut être même des voleurs. C'est peut être prématuré de les traiter de corrompus, la justice nous éclairera, mais tous les ingrédients sont là pour les mettre au frais et nous en débarrasser.
Une chose est plus qu'évidente, les couleurs et l'orientation que prend l'UGTT n'échappent à personne...
bandits !!!
le gouvernement est très faible devant ces bras cassés