
Rached Ghannouchi est bien isolé depuis le fameux 25 juillet. En gelant le parlement, le président de la République a soutiré au leader islamiste l’aboutissement de la carrière politique du leader islamiste. Rached Ghannouchi sait qu’il ne pourra jamais devenir président de la République, la présidence du parlement est l’apogée de ce qu’il peut atteindre. Aujourd’hui, il se retrouve au point de départ, « simple » président du parti Ennahdha.
Avec sa gestion désastreuse du parlement, avec l’emploi qu’il a fait du bureau de l’ARP, avec ses tentatives d’empiéter sur les prérogatives présidentielles au nom de la diplomatie parlementaire, Rached Ghannouchi a porté atteinte à une institution censée être le socle de la démocratie tunisienne. Sans conteste, Rached Ghannouchi est le pire président du parlement que la Tunisie ait connu. Il aura été bien plus nuisible, durant ces dix dernières, à la démocratie naissante du pays que toutes les mesures prises par Kaïs Saïed le fameux 25 juillet.
Sauf qu’avouer l’échec et en tirer les leçons pour mieux préparer l’avenir ne fait pas vraiment partie des talents de Rached Ghannouchi. Il préfère de loin la fuite en avant, les combines de couloir et les petits arrangements. Contrairement à ce que beaucoup peuvent croire, le théâtre privilégié de ces magouilles a toujours été le parti Ennahdha. Rached Ghannouchi a pris un malin plaisir à entretenir, par tous les moyens, une légende selon laquelle il existerait un complot permanent contre le parti islamiste et qu’il était, par conséquent, le mieux armé et le plus habile pour préserver la pérennité du mouvement Ennahdha. En entretenant cette diatribe, tous les contestataires se sont retrouvés dans la peau du traitre et ont été traités ainsi. Des défections de Zied Laâdhari et de Abdelhamid Jelassi jusqu’au gel de l’adhésion de Imed Hammemi, Rached Ghannouchi a montré qu’il était loin d’être un démocrate et qu’il ne supporte pas la contradiction. En guise de rappel, Rached Ghannouchi avait menacé, durant le dernier congrès du parti, de claquer la porte s’il n’avait pas autorité absolue sur le bureau exécutif. Autorités qu’il a utilisé pour dissoudre ledit bureau sans avoir à donner d’explications à personne et surtout dans une énième manœuvre politique qui lui a évité de faire face à la démission d’au moins la moitié des membres de ce bureau.
Rached Ghannouchi est également entouré de ses sbires au sein du parti comme son gendre Rafik Abdessalem, le président du conseil de la Choura, Abdelkarim Harouni ou encore Mohamed Goumani bombardé président d’une cellule de crise censée trouver des solutions avec le président de la République. Ce sont les mêmes qui s’étaient attaqué violemment à leurs collègues du parti quand cent d’entre eux avaient osé remettre en question le leadership et la sagesse de Rached Ghannouchi. Harouni les avait accusés de trahison puisqu’ils ont publié leur lettre et sont venus en parler dans les médias. Le même Harouni, avec la complicité du gendre Abdessalem, avaient pondu une autre initiative où le parti créerait le poste de « leader », juste pour allumer un contre-feu qui étoufferait le débat sur la lettre des cent.
Entre temps, en dix ans, Ennahdha a perdu un grand nombre d’électeurs. C’est devenu un parti clientéliste qui s’est abattu sur le pouvoir avec l’unique projet de le partager entre ses membres et partisans. Ennahdha a commis tout ce que le même parti dénonçait à longueur de communiqué contre le RCD qui était au pouvoir. Apparemment, l’objectif était de remplacer le RCD et non de changer le pays et sa gouvernance. C’est ce que beaucoup de membres et de leaders d’Ennahdha ont contesté depuis longtemps. Par ailleurs, les choix politiques faits par Rached Ghannouchi ont beaucoup fait jaser au sein du mouvement : le fameux consensus avec Béji Caïd Essebsi et Nidaa, le comportement du mouvement vis-à-vis de Youssef Chahed et son maintien à la présidence du gouvernement, la candidature suicidaire de Abdelfattah Mourou à la présidentielle, l’alliance avec Nabil Karoui et Qalb Tounes, et bien d’autres étapes encore. La dernière étant le gel abusif et irrespectueux qui a pris pour cible Imed Hammemi juste parce qu’il dit ce qu’il pense.
Rached Ghannouchi est responsable de cette déliquescence. Rached Ghannouchi a tout fait pour se maintenir au pouvoir, d’une manière ou d’une autre, quelle que soient les conséquences sur le parti ou sur l’ARP. Rached Ghannouchi doit démissionner de la vie politique pour laisser aux autres les moyens de réparer ce qui peut encore l’être avant une probable dislocation du parti puisque Moncef Ben Salem, par exemple, évoque la possibilité de créer un autre parti. Rached Ghannouchi doit partir en s’estimant heureux, car l’étau pourrait être bien plus serré qu’il ne l’est actuellement. Rached Gahnnouchi doit saisir l’occasion d’une sortie honorable tant que cette option existe.
Comme le disait Michel de Montaigne : « L’une des plus grandes sagesses de l’art militaire, c’est de ne pas pousser son ennemi au désespoir ». Rached Ghannouchi ne doit pas être poussé au désespoir car il deviendra dangereux à ce moment-là et usera de tout son talent de combinard et de comploteur pour se maintenir à sa place et pour faire face. La rhétorique qu’il a installée au sein du parti, selon laquelle des puissances étrangères travaillent à tous les remettre en prison, a encore du succès au sein du parti, ce qui peut être un fort motif mobilisateur.
Un bilan objectif de l’action de Rached Ghannouchi à la tête du parti et à la présidence de l’ARP établit, sans conteste, son échec dans ces deux missions. Le Parlement n’a jamais eu une image aussi terne et aussi mauvaise auprès de l’opinion publique. Ennahdha perd des électeurs et des soutiens par dizaines de milliers à chaque échéance électorale. Rached Ghannouchi n’a plus d’espoir de retrouver son poste au Bardo, Il doit céder la présidence du parti durant le congrès qui doit avoir lieu d’ici la fin de l’année, saura-t-il quitter la vie politique ? Seul l’avenir le dira.
Depuis quand les dictateurs demissionent
Mr Ghannouchi n est plus libre de ses actions il est prisonier de son entourage qui voit en lui la vache laitiere. Mais lui ne fait rien pour les arreter et se plait dans le fauteuil des grands dictateurs. Il prefere sa sortie de la petite porte que de demissioner
On peut pardonner à leurs électeurs en espérant qu'ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient.
Après tout le mal fait au pays, vous lui cherchez une sortie honorable .
Sa place est devant des vrais juges, puis en prison pour finir ses jours sur le béton.
Pour ceux qui ne savent pas, voici son CV succinct, synthétisé de bonne foi, à partir de ce que j'ai pu glaner sur le net :
De son vrai nom Farid Kherriji, devenu Rached Ghannouchi (pour des raisons obscures, semble-t-il, j'ai bien écrit semble-t-il, pour échapper à la justice, compromis dans un viol d'une mineure), naquit à El Hamma dans le gouvernorat de Gabés en 1941, dans une famille pauvre avec un père extrêmement sévère d'obédience kharijite proche du wahhabisme, d'où le nom de la famille.
Après le « Koutab » (école coranique), il entra dans une école primaire traditionnelle de l'époque (où l'enseignement se faisait en arabe uniquement).
Son certificat d'études primaires ne l'autorisa pas à entrer dans un lycée.
Il a fait 3 années d'étude à la « Zeitouna » pour obtenir un brevet « Attatwi3 » qui lui permit d'exercer comme instituteur d'arabe dans une école primaire à Gabés.
Il s'agit donc d'un cheikh Bac moins trois'?' Il a essayé de faire des études en Egypte, en Syrie'?' Mais sans aucun résultat.
Quand il a fui la Tunisie en 1989, en passant par l'Algérie, il s'est rendu au Soudan où il s'est marié avec la s'?ur de Tourabi et obtenu un passeport Soudanais diplomatique.
Il s'est installé en Angleterre, aux frais du royaume. Il est rentré en Tunisie après la révolution, en déclarant n'avoir aucune ambition politique, puisqu'il n'avait rien à voir avec la révolution, c'est Ok.
Sauf qu'il a été accueilli à l'aéroport de Tunis par : Talaa elbedrou alaina. Nouveau prophète, quelle honte, c'est de l'apostasie.
Vous connaissez la suite, c'est le plus grand traitre de la révolution. L'énergumène Kherriji est, pour la Tunisie, une calamité, une catastrophe, une pourriture.
Il est clair que Ghanouchi va partir mais lui et son parti veulent probablement négocier le prix, par exemple le retour du parlement.
Quelques personnes nommées dans l'article à mon avis n'ont trouvé leur place dans ce parti que grâce ou bien à leur parenté avec Ghannouchi comme son gendre ou a leur appartenance au sahel (Zied Laadhari, Imed Hammami) sans avoir vraiment les compétences et le militantisme car un Mekki ou un Jlassi leurs sont supérieurs sur tous les plans.
On va assister à une division d'enanhdha comme ce qui s'est passé avec les islamistes en Algérie ou voir ce parti repartir sous un nouveau leadership par exemple avec Mekki sauf si les tansiqiyat de Saied raflent tout mais je ne pense pas qu'elles ont une longue haleine comme Ennahdha et dsatras.
Cette lacune causa énormément de chocs psychologique à ghanouchi lorsqu'il entendit parler d'une indépendance et de retour de Bourguiba alors qu'il avait à peine quinze ans et que le monde est est une découverte pour lui, et certainement choqué par une de ses visites à Tunis et voir les Cheikhs et de decouvrir la civilisation et les citadins.
Ceci influa énormément sur lsa mentalité, et de comprendre par la suite que ceci lui reppelle sa jeunesse et Coent il a été élevé au sein des frères khwanjias del Benna pour lui inculquer la haine et le mépris envers les gens de la ville et des cultivés.
En somme, cet individu inculte, ne peut jamais assimiler ce qu'est le modernisme et la vie de société, et des confusions sont nées dans son esprit surtout qu'il a reçu énormément d'argent en plusieurs occasions pour que ses commanditaires s'en servent de lui comme cobaye.
Donc comment voulez-vous qu'il raisonne comme un être humain ? Ou plutôt comme un tunisien équilibre et civilisé après avoir vécu toutes ces peines ? D'ailleurs ses raisonnent sont limités à la limite de la débilité mais bien évidement, et cela va de soi, d'agressivités et de sauvageries.
Retraçant "L'Odyssée " du Président de l'ARP,par défaut, une fonction usurpée, illégitime à l'exemple d'un diplôme mal acquis (par une tricherie fraude)
Mr Achouri ce périple que vous avez traversé montrant toutes étapes auxquelles Mr Rached a pu dépassées avec aisance, par l'obstination à atteindre un but (Présidence de la République ?)
Vous a t-il mis dans les conférences ?
Dans qu'elles circonstances ?
Si j'ai bien compris, un projet d'assassinat en vue ? Et ce qui corrobore l'accession coûte que coûte au perchoir, 2iem personnage de l'état !
Kais Saied avait raison quand il nous disait qu'un projet d'assassinat le visé !
Mr nous croisons les doigts pour que Mr Rached vous entende, avant qu'il
ne soit embastillé pour le restant de sa vie.
Un voeux auquel il a juré qu'il occuperais unjour le fauteuil de feu Bourguiba. Vous voulez le faire évader Monsieur Achouri ?
(Manai)
COME ON !!
BN : Merci de respecter les règles de modération
Pour être respecté il faut d'abord être soi-même respectable, non ?
MPP.
moi, j'ai jamais usurpé le pseudo d'autrui.
Pourquoi?...t'as encore "zammmmourrrrizé" quelqu'un et c'est pas passé cette fois-ci ?
Hhhhh
Akbala al hammou alayna min thaniyati el Kharab.
Apprendre de ses erreurs pour un nouveau départ ? Il n'y aura pas de nouveau départ pour lui, l'horloge de la vie continue son tic tac, il ne vivra pas éternellement.
Il n'aime pas la contradiction? Oh il adore les contradictions, il suffit d'écouter ses déclarations. Par contre, il déteste qu'on le contredise. Il croit détenir la vérité absolue.
Vous n'avez toujours pas compris que le problème n'est pas le Gourou en personne mais ce parti diabolique qui a comme étendard la religion la plus intolérante du monde et qui veut rayer de la Tunisie moderne l'esprit laïque, celui même de la tolérance et de la liberté de penser.
Il me semble vu la lecture de toutes vos chroniques que vous avez un faible pour ce parti diabolique.Dommage !!
Vous oubliez qu'il a "retiré" la co-gestion des réserves financières à ses collaborateurs dont Ben Salem et Zitoun notamment et que c'est d'ailleurs un des motifs de leur retrait du BE de la nahdha.
Tel qu'il est RG mourra avec les codes de ses coffres dans sa tête sans rien céder à personne
Vous oubliez que c'est RG qui est le représentant de la nahdha au sein de l'internationale des Frères Musulmans et qu'il est un des piliers des frères Musulmans
Est-ce que l'un des contestataires de RG a pu le faire revenir en arrière sur la gestion des finances ou a pu le substituer, ne serait-ce qu'un peu dans la Confrérie?
NON, il les tient par les c********s ou plutôt par le porte monnaie!
S'ils créent un nouveau parti, avec quoi ses opposants actuels au sein de la nahdha vont-ils le financer? Ils devront partir de zéro ou presque, même en nombre d'adhérents!
L'argent est ne nerf de la guerre et pour le moment c'est RG qui l'a
AU DIABLE toute la secte !
Les Tunisiens doivent balyer tous ces moyenageux, aussi ceux qui occupent l´administration et la securité.
Une règle de base simple : toute personne qui ne peut pas utiliser un smartphone - pour ne pas en demander plus - et ne peut s'en sortir, on doit l´obliger de quitter son poste le plus rapidement possible et le laisser pour les jeunes.
Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Août 2021
Les brebis galeuses se rebellent
De la toute moche à la pas belle
De celle qui boîte la tête baissée
A celle qui traine les pattes cassées
De celle qui bêle tout au fond du champ
A celle muette au regard méchant
Elles s'insurgent, crient au loup-garou
Contre leur berger, leur grand gourou
Elles gueulent et râlent du matin au soir:
"C'est lui seul la cause de nos déboires !"
Elles protestent toutes, crient au scandale
"C'est lui qui nous a donné la gale !"
Ont-elles omis que depuis longtemps
Depuis trente ou même quarante ans
Elles le suivaient en troupeau docile
Les yeux fermés comme de vrais débiles
Oreilles rabattues, têtes baissées
Comme de sales clebs qu'il a bien dressés
Elles le suivaient sans lui dire un mot
Et trouvaient belle sa gueule de chameau
Elles ne disaient rien, l'herbe était verte
Pourquoi grogner ou donner l'alerte ?
Pourquoi dire que la gale était là
Quand elle n'affectait pas leurs smalas ?
Elles se révoltent pour sauver leurs têtes
Retournant leurs peaux et leurs casquettes
Elles font semblant d'être en désaccord
Le temps de maquiller le décor
Le temps de rouler dans la farine
Sots et sottes, crétins et crétines
Il ne suffit de faire profil bas
En proposant dialogue et débat
Il faut avouer forfaits et crimes
Avouer en ce moment ultime
Comment votre vil gourou déchu
A assassiné les moustachus ?

