
La Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM) a réagi, samedi 1er mars 2025, aux verdicts rendus dans l’affaire de l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi. La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a prononcé ses peines mardi dernier, allant de la peine capitale pour huit accusés à des peines de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité.
La Coalition rappelle son opposition à la loi antiterroriste adoptée par le Parlement en 2015, en particulier en raison du maintien de la peine de mort. Bien qu’elle souligne l’importance de ne pas laisser les criminels impunis, elle met en garde contre toute tentative de récupération politique de l’assassinat de Mohamed Brahmi, comme cela a été le cas pour celui de Chokri Belaïd. Cette instrumentalisation viserait à « normaliser » la peine de mort et à promouvoir son application.
La Coalition souligne également que, douze ans après l’assassinat de Mohamed Brahmi, survenu le 25 juillet 2013, et après plusieurs reports, dont le dernier le 18 février 2025, la justice tunisienne demeure extrêmement lente. Elle déplore que ce verdict ne révèle pas toute la vérité sur ce crime d’État, dont Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd ont été victimes. Le procès ne concerne en effet que quelques exécutants, « tandis que les instigateurs, les commanditaires, ainsi que ceux qui ont ordonné et couvert ce crime, échappent à la justice. Par ailleurs, aucune mention n’est faite des liens ou des soutiens extérieurs, régionaux et internationaux, qui ont facilité et orienté l’exécution de ce crime ».
La Coalition souligne que lutter contre le terrorisme takfiriste uniquement par des moyens sécuritaires ou en portant atteinte à l'intégrité physique et morale des individus, notamment par la peine de mort, est une illusion dangereuse et inefficace. Une telle approche constitue une fuite en avant qui ne résout en rien le problème.
Enfin, la Coalition insiste sur le fait que l’éradication du terrorisme takfiriste et la prévention de la répétition de ses crimes nécessitent une approche globale et courageuse. « Il est essentiel d’analyser les causes politiques, économiques, culturelles, éducatives et psychologiques ayant conduit à l’émergence de ce phénomène en Tunisie. Ce processus doit s’accompagner du démantèlement complet du système idéologique et politique du terrorisme takfiriste, qui a semé la violence et la terreur en Tunisie et au-delà ».
M.B.Z
Au poker, celui qui ment, le mieux, a de fortes chances de gagner.
Ca PASSE ou ça CASSE.
L'ensemble des enfoirés qui avaient planifié le meurtre de Brahmi, avec ceux qui avaient participé à son assassinat, s'étaient mis dans le même cas de figure que le menteur.
Bilan : Malheurement pour eux, ça avait cassé.
Maintenant, ils doivent honorer la facture.
La peine de mort, ils l'ont provoquée, et là, elle est venue réclamer son dû.
Soyons juste avec ces misérables et ne faisons pas trop de chichi.
Ils ne méritent pas mieux.
Les " magistrats" concernés se croient ils au dessus de l'histoire ?