
Le député, avocat et président du parti « Arraya Al Watania », Mabrouk Korchid, a affirmé mercredi 20 avril 2022 que le chef de l’Etat a son propre projet que personne ne connaît et "personne ne peut prévoir ses conséquences". Et d’expliquer que Kaïs Saïed n’a pas que sa propre vision des choses, mais il a aussi sa propre terminologie et ses propres définitions des choses. C’est pour cela que la Tunisie vit une vraie crise.
Au micro de Myriam Belkadhi dans l'émission La Matinale sur Shems FM, le politicien a estimé qu’« on est en train de sortir de la période des dix ans pour aller vers une autre inconnue, où il y a de graves dangers et qui sera bâtie sur une idée et une vision individualiste, où le président de la République prend le dessus sur ses opposants politiques avec un semblant de dialogue national ».
Et d’expliquer que « par rapport aux élections, certes le chef de l’Etat a spécifié qu’il sera un scrutin uninominal sur deux tours, mais personne ne sait comment : les élections pourront se faire sur le modèle de gouvernance par les bases que veut mettre en place Kaïs Saïed, donc pour un conseil local, puis en remontant des élus du local au régional puis au national jusqu’à parvenir à un conseil national. Le tout avec un principe de base : les membres de ce conseil pourront être exclus à tout moment ».
M. Korchid a aussi évoqué le fait que le président de la République veut immuniser la révolution, de l’ancien régime et du régime qui a suivi mais qu’au final tout le monde pourra être concerné par l’exclusion.
« Le chef de l’Etat veut changer le système des élections, chose avec laquelle nous ne sommes catégoriquement pas d’accord et c’est pour cette raison que cet axe ne sera pas l’objet d’un dialogue car il sera contré par un refus général », a-t-il soutenu.
Et de conclure : « Les Tunisiens seront surpris par des décisions comme celles-ci ».
I.N
Je vous réponds simplement que :
C'est le peuple Tunisien qui réserve le grande surprises à TOUS les Bhimcop post 25 juillet 2021 !
Vous êtes d'accord, j'espère.
Mais ceci n'empêche que notre président est dans l'obligation de s'entourer d'hommes de valeur qui existent. Des gens sages et intelligents capables d'emballer au plus vite ce qui reste des partis prétendument politiques. Et, c'est un phénomène qui n'est pas propre à la Tunisie. Un peu partout dans le monde, les partis traditionnels ont perdu de leur notoriété depuis qu'ils ont été infiltrés.
Avec notre chef de l'Etat, le mauvais goût est à prévoir, vaut mieux commander autre chose !
le parlement c'est lui
la police c'est lui
l'armée c'est lui,
les médias c'est lui ....
entendre sa voix,face au mode opératoire de Mèwlènè el Emir.....