
L'ancien député et activiste Majdi Karbai a indiqué que le Mémorandum d'entente signé entre la Tunisie et l'Union européenne en juillet 2023 avait pour véritable but d’exporter le problème de la migration de l’Italie vers la Tunisie.
Dans une publication Facebook du 17 mars 2025, Majdi Karbai a affirmé que la conclusion d’accords avec les pays de départ des migrants vers les côtes européennes faisait partie du programme électoral de la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, supposée architecte du Mémorandum d’entente. Celle-ci s’était engagée à créer des hotspots en dehors de l’Union européenne.
« Je vais citer deux chiffres obtenus auprès du ministère de l’Intérieur italien… Le premier indique qu’au 15 mars 2023, 20 000 migrants sont arrivés en Italie… Le second précise qu’au 14 mars 2025, ce chiffre est passé à 8 347, soit un écart de près de 12 000 migrants… Les nationalités des migrants ayant l’habitude d’arriver en Italie ont disparu…
Pourquoi ? Parce que les autorités tunisiennes leur facilitent l’accès depuis les frontières sud, notamment avec l’Algérie, sans contrôle, et leur interdisent, dans le cadre de cet accord, de passer en Italie. Ils sont rassemblés dans des hotspots… Le programme de Meloni vise à faire des pays d’Afrique du Nord, comme la Tunisie, des points de regroupement des migrants afin de les rapatrier…
La Tunisie, en complicité avec l’Europe, a provoqué la crise… Rappelez-vous comment nos enfants ont migré de façon irrégulière vers la Turquie puis la Serbie… Ils sont, à chaque fois, rapatriés vers la Turquie pour se transformer en des milliers d’individus… Les migrants subsahariens vivent la même chose aujourd’hui…
Ne perdez pas votre humanité… Celui qui doit payer le prix n’est pas le migrant, mais le pouvoir tunisien et, à sa tête, Kaïs Saïed (président de la République), en raison de ses politiques inefficaces dans la gestion de la question migratoire », a-t-il écrit.
Majdi Karbai a affirmé qu’il ne pouvait plus aborder ce sujet ni en parler de cette façon dans les médias. Selon lui, ces derniers ont, actuellement, peur et sont menacés de prison. Il a cité les exemples de Sonia Dahmani, Mustapha Jemmali, Abderrazak Krimi, Chrifa Riahi, Saadia Mosbah, Imen Ouerdani, Mohamed Ikbel Khaled et Abdallah Said, emprisonnés pour avoir aidé des personnes en difficulté, à savoir les migrants subsahariens.
S.G
non?
Alors taisez vous.
Rappel: la Tunisie n'a aucune frontière avec l'Afrique Sub Saharienne
Rappel 2: la Tunisie a toujours toujours demandé des contreparties solides de la part de l'UE (retour contre développement et accès legal)
Là:
- aucune idée des accords
- tout ca pour 150 mn d'euros? qui a des infos? le parlement en parle?
- ¨Pourquoi ils entrent chez nous depuis la Libye et l'Algérie?
- on a eu quoi en contrepartie de les laisser pourrir de force chez nous?
On voit Mellonie fier de ses accords et qui parle d'un vrai succès et de baisse forte des arrivée en Italie... et nous on est content de ces accords?

