
La situation en Tunisie évolue à la vitesse de la lumière. Ces derniers jours, en particulier, la vie politique a connu davantage de rebondissements que ceux des huit deniers mois réunis.
La justice s’est assainie et réagit enfin au quart de tour. Preuve en est faite avec cette réaction du parquet à la missive de la ministre de la Justice. Cette dernière lui a demandé d’ouvrir une instruction à propos des députés qui se sont réunis virtuellement mercredi dernier. Elle les accuse de complot contre la sûreté de l’Etat. Dès jeudi, la brigade antiterroriste a convoqué les députés qui ont voté, à l’unanimité, l’annulation des décrets présidentiels publiés depuis le 25 juillet. Quel est le rapport entre la brigade antiterroriste et le travail, somme toute ordinaire, des députés ? On l’ignore, mais il doit bien y avoir une explication sensée chez le parquet et la ministre de la Justice. Le fait est, et il faut le souligner, que le parquet et la brigade réagissent maintenant au quart de tour. C’est rassurant pour le citoyen que de savoir que de telles institutions soient si revigorées.
Autre institution qui a brillé par sa réactivité, l’imprimerie officielle éditrice du Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Mercredi, vers 20 heures, le président de la République a publié un décret pour dissoudre le parlement tunisien. Le parlement élu par 2,9 millions de Tunisiens. Aussitôt, le JORT a publié une édition spéciale pour ce décret. Qui imaginait, il y a quelques mois à peine, qu’il y ait des fonctionnaires en Tunisie, capables de travailler la nuit et d’être aussi efficaces et réactifs.
Bien entendu, le même JORT a fait l’impasse sur la loi votée, le matin même, par 116 députés.
Depuis quelque temps, il y a une nouvelle Tunisie qui voit le jour. Voir la justice et l’administration si réactives dénote que le pays est dans le droit chemin.
Tout cela grâce à qui ? A la vision clairvoyante du président Kaïs Saïed qui, il ne cesse de le répéter, est à l’écoute du peuple et de ses doléances.
Il y a encore quelques récalcitrants, certes, mais ils finiront par comprendre la philosophie de Kaïs Saïed. Quant aux éternels mécontents, tant pis, nul ne saura les satisfaire.
Quelles sont les étapes à venir ? Elles ont été annoncées hier soir, très tard le soir, par le président de la République.
En recevant la cheffe du gouvernement et le ministre des Technologies, le chef de l’Etat a présenté les résultats de la consultation nationale. Une consultation qui a connu un franc succès au regard des 535.000 participants. A titre comparatif, en France cinq fois plus peuplée, la consultation n’a réuni que cent mille participants. Les sondages mensuels d’Emrhod se font sur la base d’un pauvre millier de personnes. C’est dire, donc, combien les 535.000 participants à la consultation nationale sont représentatifs de la population tunisienne.
Les éternels mécontents, ces fameux faux sachants, vous diront que ces participants ne peuvent pas être représentatifs car ils ne sont pas dispatchés sur les 24 gouvernorats, ils ne sont pas partagés 50% hommes et 50% femmes et qu’ils ne représentent pas l’ensemble des couches sociales. Ils n’ont juste rien compris à la démarche du ministère des Technologies et de la présidence de la République. Quant aux professionnels qui évoquent la science statistique et ses règles, ils devraient apprendre de la nouvelle approche de Kaïs Saïed qui finira, tôt ou tard, par être enseignée dans les plus grandes facultés statistiques du monde.
A partir des résultats de cette consultation, le peuple a montré la voie qu’il entend prendre. Et c’est exactement la même que le président de la République va dessiner.
Les élections auront lieu le 17 décembre, comme promis. Si Dieu le veut, bien entendu. Le peuple a fait part de son rejet du régime parlementaire. Ce sera donc un régime présidentiel. Les 535.000 consultés ont préféré, en majorité, le mode de scrutin sur les individus. Exit donc les partis. D’ailleurs, soit dit en passant, les partis ayant participé à la tentative de coup d’Etat du mercredi 30 mars, vont être déclarés inéligibles.
C’est clair, la Tunisie sous Kaïs Saïed sera un véritable eldorado. Au programme, on récupérera tout l’argent dérobé par les spéculateurs, corrupteurs et voyous qui ont utilisé la politique pour s’enrichir. On estime le pactole à 13500 milliards de dinars. On finira par mettre hors d’état de nuire tous les spéculateurs qui stockent dans les entrepôts farine, semoule et riz. Idem pour ceux qui exportent illégalement des médicaments vers l’Algérie et la Libye.
Vous verrez, la Tunisie, sous la houlette de Kaïs Saïed et sa clairvoyance, sera la Suisse du sud, l’eldorado, la nouvelle destination des émigrés du monde entier.
En attendant tout cela, joyeux poisson d’avril à l’ensemble de nos lecteurs.
Rassurez-vous, Business News n’a pas retourné sa veste, n’a pas encore peur de la dictature naissante et de la manipulation grossière des institutions de l’Etat. Votre journal continuera à défendre une Tunisie démocratique, laïque, anti-islamiste et antitotalitaire. Et tant pis pour les naïfs qui pensent qu’un individu qui ne distingue pas les millions des milliards est capable de sauver le pays.
Les temps sont durs, vu ce qui se passe dans le monde la guerre géopolitique, qui va détruire plus qu'on pense.
Vous vous comportez comme s'il y avait rien qui se passe dans le monde.
En ce moment, ils annoncent des punieries partout sur des milliers de produits, que soit alimentaire, industriel, bâtiment..... et là liste est longue.
Et vous êtes sur autre planète, vous espérez quoi en fait. C'est une situation qui est anormale, partout dans le monde. C'est incroyable cet entêtement.
Il n'ya plus rien à grater.
Mettez vous travail pour sauver au moins des vies.
Yatikom elbala
Ce que doit faire le Président c'est maintenant de donner un élan de fierté à la Nation afin que le Peuple se remonte les manches pour surmonter les crises à venir.
Nous devons produire lieux , produire plus, notamment en matière alimentaire.
TAHYA TOUNES
Saïed a tellement foiré dans le passé qu'il est maintenant très difficile de lui faire confiance. Il a surtout sauvé sa peau le 30 mars et pas la Tunisie. Le sauvetage de la Tunisie n'est qu'un effet de bord.
Car ton poisson est mort noyé dans la mer de Bhimcop ou Robocop ou Kais comme tu veux et ce n'est que le début d'un mer agitée dans laquelle viendront mourir TOUS les poissons (poisons) d'avril du monde entier !
Bad joke!
Le 30 Mars ils lui ont montre qu ils sont encore au pouvoir
Le jour ou il fait ce qu il a faire avec cette Bande il sera le sauveur du pays en attendant on verra
Pauvre gens
Moqueries, un président ne sachant faire la différence entre million et milliard, n'est à vos yeux qu'un vil sans jugeote, un niais aux capacités intellectuelles limitées, un simple individu un homme qu'on ne peut pas attendre de lui qu'il nous fasse des miracles !
L'auteur de cet article, ne peut être qu'un génie que la Tunisie nous a fécondée, sans que l'on sache.
Persévérez dans vos prétentions ,les lecteurs de BN que ça vous déplaise sauront distinguer l'ivraie du bon grain !
L'Europe dépend de la Russie pour 50% de ses besoins en énergies, elle doit trouver une autre source pour plus de 150 milliards de mettre cubes de gaz et 5 millions de baril de brut.
Le président de Sonatrach a déclaré que l'Algérie n'était pas en mesure d'exporter plus de gaz vers l'Europe. Les USA ne peuvent qu'exporter 10 milliards de m3 additionnels de gaz liquéfie, l'Europe est donc dans l'obligation d'accélérer sa transition énergétique et la Tunisie peut jouer un rôle dans cette transition. L'Europe veut investir au moins 4 milliards d'euros pour faciliter ce processus en Tunisie. L'UGTT bloquait les projets d'énergies renouvelables parce que les agents de la STEG voulaient conserver leurs emplois et avantages pour leurs descendants, des projets pour l'exportation ne seront pas soumis aux mêmes sabotages et auront plus de chances de réussir. Ces projets peuvent être compléter en quelques si on fait appel a des sociétés compétentes.
Remarques du Commissaire Européen, Olivér Várhelyi, lors de sa visite en Tunisie:
'nous sommes prêts à mobiliser autour de 4 milliards d'euros (13 milliards de dinars, le montant que KS veut récupérer) pour des investissements, pour ramener 'growth & jobs', travail et croissance économique et sociale. Pour focaliser l'économie sur le nouveau plan qui donnera des énergies renouvelables pour la Tunisie, pour amener une haute économie digitale et aussi faire augmenter votre connectivité avec nous et la possibilité de faire davantage d'échanges avec l'Europe."
PS: Vous qui defendez la liberté d'expression pourquoi ne publiez vous pas mes commentaires lorsque je vous critique...
Les 500000 + de l'Estîchara sont plus représentatifs et plus citoyens que ceux qui ont ruiné le pays durant la dernière décennie. Décidément, BN est devenue une histoire de Jha, le Fils et l'Ane. Good Luck and Bright Future for BN. Et ce n'est pas un Poisson d'avril.
Hein !!!! Booooffff ha ha
"la démocratie, n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité"
"La démocratie de la l'argent est un lifting de la dictature"
plupart des gens sont convaincus que vivre dans une démocratie est un droit évident, qu'ils méritent inconditionnellement. Même si la démocratie devrait être accessible et bénéficier à tout le monde, cela ne signifie pas nécessairement qu'un système démocratique fonctionnant bien serait un « cadeau ». Les citoyens doivent travailler dur afin de créer la démocratie dans laquelle ils désirent vivre.
- 30 mars 2022: le même Président Said dissout le Parlement.
Non, le président ne divague pas, il sait parfaitement bien ce qu'il fait.
Explication:
Le 29 mars, les députés gelés ont fait connaître leur intention d'organiser une plénière fictive dans le but de limoger Kais Said, d'annuler toutes les décisions post 25 juillet et de former un gouvernement qui prendra la place du gouvernement Bouden.
Le 30 mars, les députés gelés sont passés à l'action. Au terme de leur plénière fictive, une Décision a été prise et est programmée pour entrer en vigueur immédiatement, sans même passer par le JORT.
Le même jour, le 30 mars 2022, la Tunisie a vécu un coup d'Etat et le Président de la République, garant de la souveraineté et de la sécurité du pays d'après l'article 72 de la Constitution, DOIT AGIR en conséquence, d'où la dissolution du Parlement. Les putschistes doivent être arrêtés et jugés, cela se passe ainsi dans tous les pays du monde.
Ma modeste personne recommande aux journalistes et aux commentateurs de Business News, de bien mesurer la gravité de la situation de nôtre pays. L'heure n'est plus à la rigolade, l'heure n'est plus aux petites phrases qui amuseraient la galerie, l'heure n'est plus au « bous khouak ». Soyons responsables dans nos écrits et dans nos gestes. L'Institution judiciaire ne doit plus faire l'objet de rigolades et de remarques déplacées. Sous d'autres cieux, les putschistes seraient arrêtés le jour même. La Justice tunisienne était lente, elle a agit le lendemain.
Tunisiennement votre.
Laissez moi rire...
Vous ne nous etes jamais attaque a Ennahdha avec autant de virulence que vous vous attaquez a Saied. Ca en devient d'ailleurs ridicule.
D'autre part, si vous etiez anti islamiste, vous auriez l'honnetete intelectuelle d'ecrire que c'est le seul qui a eu le courage de les evincer...
'?tre anti-Saïd signifie-t-il être pro-islamiste ?
Je doute que vous ayez fait des études scientifiques, pour ne pas dire des études du tout, car vous arrivez à aligner trois phrases. Vous manquez de rigueur, Monsieur.
Faites des etudes de francais, et vous comprendrez peut-etre mieux ce que j'ai ecris.
Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis.
Merci
Kaïs Saied, sauveur de la Tunisie?
Même en poisson d'avril, faut pas faire douter l'Histoire, la grande Histoire.
En Tunisie, à travers les siècles et les décennies, à travers les décennies et les millénaires, de Carthage à Sidi Belhassen, il n'y a pas d'autre sauveur de la Tunisie que le seul, l'unique, l'incroyable mais vrai, la splendeur de tous les temps, l'universel Ben Ali !
Avec seulement 23 ans de dictature, de travail acharné de tous les jours, d'observation du croissant lunaire à la folklorisation des Tunisiens en habits traditionnels, il a réussi ce qu'aucun autre que LUI, LE SEUL, L'UNIQUE, ne pouvait réaliser : servir le pays sur un plateau aux islamistes !
Comparé à LUI, LE SEUL, L'UNIQUE, Kaïs Saied n'est qu'un vulgaire amateur...
Bravo le Dictateur !!
Mais c'est trop tard! La dictature est en marche! Il y a une grande tranche des tunisiens analphabètes qui croit au populisme et adore être sous le sabat!

