Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce vendredi 3 mars 2023, le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri.
Le chef de l’État a affirmé, à cette occasion, que le système éducatif sera « radicalement réformé » dans tous les niveaux d’études avec une vision globale qui place le cadre enseignant au premier rang.
« Je préfère que les plus hauts salaires soient destinés aux enseignants qui fournissent un effort incommensurable (…) d’un autre côté, ce qui est inacceptable et ne doit pas se poursuivre est qui a duré plus qu’il ne faut durant dix ans est cette situation anormale des revendications qui sont adressées au ministère. Oui au dialogue, oui à des solutions consensuelles, oui pour redonner aux enseignants la valeur qui leur est due mais, il n’est pas question de prendre les élèves en otages, car ceci n’entre pas dans le cadre de la notion de grève mais relève du code du travail » a déclaré le chef de l’État.
Kaïs Saïed a estimé la rétention et le blocage des notes décidés par le syndicat est une manœuvre inacceptable. « Les élèves ne doivent pas être pris en otage, cette situation a assez duré et ne peut plus se poursuivre. Que chacun assume ses responsabilités car ces générations ne doivent pas devenir les victimes d’enjeux politiques, je le dis avec tout le respect que je dois aux enseignants (…) nous ne laisserons pas faire, car ceux qui prennent les élèves en otage veulent atteindre l’éducation publique et nous le permettrons pas » a-t-il conclu.
L’instance administrative sectorielle de l’enseignement secondaire relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé, lors de sa réunion du jeudi 23 février 2023, de poursuivre la rétention et le blocage des notes pour les deux premiers trimestres 2022. Une décision qui intervient suite aux négociations avec le ministère de l’Éducation.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l'enseignement de base, Taoufik Chebbi, a indiqué que la Fédération a également décidé de lever le boycott des examens du second trimestre.
Pour la Fédération générale de l’enseignement secondaire, « les négociations n’étaient pas au niveau espéré et ne répondaient pas aux revendications et aux demandes légitimes du secteur ». La fédération a réitéré les demandes du secteur notamment en ce qui concerne la retraite, les promotions, les affectations, les heures supplémentaires, les primes, … .
Elle a aussi appelé à la révision des décisions disciplinaires arbitraires et n’ayant pas respecté les procédures en vigueur. Elle réclame également la hausse du budget des établissements scolaires publics d’au moins 20%.
M.B.Z
Il dit n'importe quoi !!!
Il parle de dialogue si si !!!
Le dialogue est évidemment à sens unique !!!
C'est a dire ,y'a que lui qui parle !!!
Sa réforme est...que les assistants universitaires deviennent universitaires !!!
Et les universitaires, qui deviennent assistants !!!