
Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, ce mercredi 2 mars 2022, la cheffe du gouvernement Najla Bouden pour discuter de sa participation au Conseil des ministres de l’Intérieur arabes, mais aussi des différents points qui seront abordés lors du conseil des ministres qui se tiendra demain.
Le président de la République a assuré que plusieurs décrets et arrêtés seront examinés, soulignant que la priorité serait accordée à la spéculation et la hausse des prix, « Cette spéculation ainsi que la hausse des prix sont une action préméditée et voulue par « les groupes de pression », si on peut les qualifier ainsi, même s’ils ne parviendront pas à exercer la moindre pression. Tant que nous incarnons la volonté du peuple, nous mettrons en place les textes juridiques nécessaires à la lutte contre cette spéculation et cette hausse des prix qui enflent chaque jour à cause de ces gens dénués de tout patriotisme et toute humanité ».
D’autre part, il a indiqué qu’il serait nécessaire de se pencher sur la question des déchets entassés à Sfax, assurant que les habitants n’en peuvent plus de cette situation exaspérante et que l’Etat doit absolument assumer ses responsabilités dans cette affaire. « La Tunisie est un pays uni et tout le monde a le droit à un environnement sain, mais cette situation ne peut perdurer ».
Au final, le président de la République a tenu à remercier les forces armées et l’aviation civile pour tous les efforts déployés afin d’assurer le rapatriement des Tunisiens bloqués en Ukraine en un temps très réduit.
S.H
Mais la différence c'est qu'il est président et moi pas.
Le président français Macron, ce soir, s'est adressé à la nation pour avertir ses concitoyens des éventuelles conséquences de ce conflit sur l'économie.
Alors, il est grand temps que Kaïs Saïd s'adresse à la nation pour avertir les tunisiens des moments durs qui les attendent.
Qu'il prenne le taureau par les cornes et commence à agir sévèrement contre ceux qui, par leur agissements, leurs trafics, leur recyclage d'argent sale, empoisonnent l'économie et apauvrissent les tunisiens.
Il n'a qu'à les nommer, les incarcérer et leur infliger des lourdes peines de prison.
Les marchandises saisies, elles, devront soit être distribuées aux nécessiteux, soit remises sur le marché au prix réels et l'argent recolté dans les "descentes" de la police, la douane ou la garde nationale, immédiatement consigné à la banque centrale.
Qu'il profite de sa popularité également pour "secouer" ceux qui réclament aujourd'hui, sous la menace de la grève, des augmentations que l'état n'est pas en mesure d'accorder.
Nul n'est irremplaçable et il faut le faire clairement comprendre à ceux qui pratiquent "grève sauvage" et mouvements sociaux non déclarés à l'avance. Les traduire massivement en conseils de discipline et les amputer de leurs salaires jusqu'à régularisation de leur cas par l'administration serait un signal fort à envoyer à ceux qui pensent pouvoir bloquer cette dernière à leur guise.
Il y a assez de chômeurs qui seraient ravis de prendre leur place.
Ce n'est pas Taboubi qui va encore faire sa petite loi parce qu'il vient d'être réélu à la tête du syndicat. Il faut le remettre à sa place, quitte à lui faire comprendre qu'il risque, lui aussi de se retrouver devant la justice militaire pour incitation au trouble à l'ordre public.
Il ne fait plus peur à personne, et est aussi impopulaire que les leaders politiques qui nous ont emmerdé pendant plus de dix ans.
Quand on a l'idée de nettoyer la racaille qui a miné impunément notre pays et qui le mine encore ou cherche à le faire, on va jusqu'au bout, par des actes, préférablement.
dues aux facteurs externes engloberont et de loin les marges des spéculateurs. Mais est-ce qu'il comprend cela ?

